images

 

Lecture : Proverbes 26/13 à 16

La paresse (le manque de courage, le manque d’entrain ou la somnolence) est un état volontaire ou non volontaire qui peut se dissimuler sous des apparences légitimes comme la peur ou qui peut trouver des prétextes. Elle peut gagner tout le monde, personne n’est à l’abri. Elle est à combattre et à rejeter. La Bible la présente comme une anomalie et comme un défaut à corriger.

La peur peut engendrer la paresse. Il est vrai que la peur n’est pas un défaut, mais elle ne doit pas paralyser et en aucun cas être une excuse pour refuser de servir le Seigneur qui a promis d’être avec nous et de nous garder (Matthieu 25/25-26).

La paresse, c’est aussi de la négligence. C’est reporter à demain ce qui doit être fait aujourd’hui. Le paresseux voit ce qu’il faut faire mais s’en détourne et reporte à plus tard ; il fait du sur-place. Il reporte un service, un travail, une oeuvre, une décision, une réponse, ou plus grave, un retour, une repentance.

La fatigue devient paresse lorsqu’elle est une excuse pour refuser le travail. Dieu ne demande jamais quelque chose au-dessus de nos forces, il nous donne la force (Dieu a dit à Gédéon :

« Va avec la force que tu as »

Élie, homme courageux, a connu la fatigue et le découragement, mais Dieu l’a renouvelé et fortifié et il a continué sa route.

Dieu veut restaurer, renouveler chacun pour que tous soient à l’œuvre.

• L‘orgueil peut engendrer la paresse.  Ainsi, celui qui croit être arrivé au sommet, qui pense avoir assez de connaissance, qui est persuadé d’avoir toujours raison, qui se croit indispensable, devient paresseux. Sa prière sera moins fervente, moins fréquente, sa lecture de la Bible sera superficielle voire bâclée, la communion fraternelle sera boudée…

Cette attitude le conduira à ne plus recevoir de la part du Seigneur. Petit à petit, il se desséchera. Retenons l’exemple de la fourmi, et rejetons la paresse sous toutes ses formes.

Philippe LEBOUC