C’est une belle histoire d’amitié que cette relation naissante. Le royaume d’Israël dirigé par Saül est soumis à la rude oppression militaire des Philistins. Les armées des deux camps se font face. Les Philistins ont un champion, un géant redoutable. Pendant quarante jours, Goliath provoque les soldats et outrage Dieu lui-même. Pour lui, il est inutile de livrer bataille et de s’entre-tuer. Qu’un homme vienne combattre contre lui: le vainqueur fera du pays vaincu les serviteurs de sa nation!

On comprend le désarroi du roi Saül et de son fils Jonathan, prince en Israël. Leur légitimité et leur autorité risquent d’être remises en question. Qui choisir comme champion d’Israël devant le terrible géant?

On connaît l’histoire. David se propose. Il est accepté par Saül et, d’une pierre de sa fronde, il abat Goliath. On comprend alors le soulagement de Jonathan et de Saül.

Jonathan est impressionné. Il voit en David un homme de Dieu courageux qui n’a pas hésité à se présenter devant le géant comme envoyé par Dieu: Moi, je viens à toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des troupes rangées d’Israël, que tu as outragé (1Sa 17:45). C’est cela sa force et le secret de sa victoire.

Aussi Jonathan se dépouille-t-il des marques de son titre de prince. Il n’hésite pas à reconnaître en David celui que Dieu a choisi et à qui il donnera la couronne. Il s’attache à David, lui voue une profonde amitié et lui témoignera un grand dévouement.

Ce comportement illustre ce que nous devrions vivre dans notre relation avec le Seigneur Jésus, l’auteur d’une bien plus grande délivrance. Il nous a déliés d’un ennemi plus redoutable, le diable, et il nous a mis à l’abri du jugement de Dieu. Mettons tous nos biens à la disposition du Seigneur que nous aimons. Offrons-nous nous-mêmes à lui. Il est le Seigneur!