Avez-vous remarqué l’importance de la place que les évangiles consacrent à la dernière semaine du Seigneur Jésus sur la terre? Les événements qui se sont déroulés entre son entrée triomphale à Jérusalem et son ascension glorieuse au ciel occupent environ le tiers et même parfois la moitié des chapitres des quatre évangiles. Au centre sont décrites les souffrances de Christ à la croix.

L’importance de la croix est également affirmée dans les épîtres. L’apôtre Paul garde un sentiment très vif de la dette qu’il a envers son Sauveur: Ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi (Ga 2:20) et Pour moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ (Ga 6:14).

Quand il écrit aux Corinthiens, en danger de se laisser entraîner par la philosophie grecque, il insiste sur l’importance du message de la croix dans sa prédication: les Juifs demandent des miracles; les Grecs recherchent la sagesse; nous, nous prêchons Christ crucifié (1Co 1:22,23).

C’est son message essentiel au cours de son deuxième voyage missionnaire: Je n’ai pas jugé bon de savoir quoi que ce soit parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié (1Co 2:2) et Je vous ai communiqué en tout premier lieu ce que j’ai aussi reçu: Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures (1Co 15:3).

Nous savons bien que le sacrifice de Christ est la base de notre salut et de toutes nos bénédictions spirituelles, mais quelle place occupe-t-il dans nos cœurs et nos pensées? Notre attachement à notre Sauveur dépend de l’importance que nous accordons à tout ce qu’il a enduré pour nous à la croix.