Les versets d’aujourd’hui montrent le pouvoir et l’autorité que Jésus avait durant le temps de son humanité sur la terre. Le grand dessein du salut s’appuie sur lui et se réalise en lui.

Dans Jean 10, Jésus présente une parabole où il développe un thème connu de ses auditeurs: celui du berger et de ses brebis. Ces brebis ont besoin, non seulement de nourriture et de protection, mais avant tout de la vie éternelle. Cette vie impérissable qu’il possède, Jésus, le Bon Berger, peut la leur communiquer. Il a le pouvoir de laisser sa propre vie pour le rachat de ses brebis. Tel est en effet le but de sa mort, la seule mort qui ne soit pas une conséquence du péché de la victime elle-même, car Christ est sans péché. Si Jésus a la capacité de reprendre sa vie, c’est grâce à sa perfection.

Dans le deuxième verset, Jésus a pleinement conscience de sa divinité et de l’autorité que le Père lui a donnée. Il est le grand «maître d’œuvre» du salut, qu’il va accomplir dans les jours de son humanité.

Le dernier verset cité fait partie d’une conversation intime que le Fils a avec son Père. Il nous la fait entendre. Cet entretien précède chronologiquement l’œuvre de la croix, mais l’envisage comme déjà réalisée. Dieu confie à son Fils le pouvoir de la vie: communiquer, à tous ceux qu’il lui a donnés, la vie éternelle qu’ils ne pouvaient pas atteindre par eux-mêmes.

Ainsi, ces versets montrent l’autorité de Jésus dans son œuvre de rédemption, en accord avec la mission reçue de Dieu. Cette communion divine en faveur de créatures perdues, mais aimées de Dieu, nous touche profondément.