« Une réponse aimable apaise la colère, mais une parole brutale l’excite » (Proverbes 15 :1).

Lorsque nous nous laissons emporter par la colère, nous blessons avec nos paroles ceux qui nous sont pourtant proches. 

Dans le service que vous accomplissez pour le Seigneur, vous aurez bien des occasions d’être contrariés. Dans ces circonstances, il peut vous arriver de réagir, envers vos collègues de service, en prononçant des paroles blessantes. Or, la Parole nous rappelle les conséquences désastreuses que cela peut produire, c’est pourquoi elle nous recommande de maîtriser notre langue, et de prononcer des paroles douces.

La Bible dit : « Les paroles peuvent être source de vie ou de mort » (Proverbes 18 :21). L’apôtre Jacques au chapitre 3 de son épître, décrit les ravages que peut produire la langue qui n’est pas maîtrisée. Il compare les conséquences à un feu dévastateur (Jacques 3 :1/10).

La maîtrise de la langue est possible par l’action du Saint-Esprit, car la maîtrise de soi est la manifestation du fruit de l’Esprit (Galates 5 :22).

Peut-être sentez-vous de grandes difficultés à maîtriser vos paroles, la « moutarde vous monte facilement au nez », et réagissez-vous avec des paroles brutales. Vous considérez que votre compagnon de service est nonchalant, oublieux, négligent… et la colère vous gagne ; votre langue a du mal à prononcer des paroles aimables qui vont le bénir, alors faites cette prière de David : « Seigneur, monte la garde sur ma bouche, surveille la porte de mes lèvres. Empêche-moi de me laisser aller à dire une parole mauvaise…imitant ceux qui causent le malheur des autres » (Psaumes (140) :3/4).

Un conseil pour ce jour :

Considérez votre service, posez-vous cette question : « Est-ce que mes paroles sont douces et aimables envers mes compagnons d’œuvre ? Ma langue sert-elle à apaiser et bénir, ou bien ajoute-t-elle de l’huile sur le feu ? »