En 1521, il y a donc bientôt 490 ans, le moine Martin Luther prononce ces mots historiques: «Ma conscience est prisonnière de la Parole de Dieu; je ne peux ni ne veux me révoquer». L’autorité de la Parole de Dieu sur Luther a été le point de départ de la Réforme.

Peu d’années plus tard, Jean Calvin, pénétré du message biblique, proclame à Genève: «Le croyant mal nourri des Saintes Écritures, est un infirme de cœur et de raison. Je ne connais qu’un moyen pour rendre le peuple fort: c’est de lui donner une connaissance de la Parole de Dieu.»

À intervalles réguliers dans l’histoire mouvementée de l’Église de Jésus Christ, il y a eu des retours à Dieu parce que les croyants revenaient à la Bible. Ce n’est pas étonnant car elle vient de Dieu et possède son autorité.

Au commencement de ce nouveau millénaire, jamais il n’y a eu autant de livres parlant de la foi chrétienne, des livres de toutes sortes, de qualité très variable. Pourtant, nombreux sont les chrétiens qui, faute de lire et étudier la Bible, se contentent de savoir que leurs péchés sont pardonnés.

Aujourd’hui, pour qu’un réveil se produise, il est nécessaire qu’il soit précédé par un vrai retour des chrétiens à la Parole de Dieu. Pas d’autre chemin que celui de s’attacher à la Parole, de la lire avec prière et persévérance, de l’étudier dans l’esprit de quelqu’un qui a tout à recevoir de Dieu.

C’est ainsi que les croyants peuvent progresser dans la connaissance:

• des pensées de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés,
• de son amour pour l’humanité qui lui a fait donner son Fils,
• de la mission qu’il confie à ses enfants d’apporter la bonne nouvelle à tous.

Alors, par notre conduite et nos paroles, nous deviendrons des témoins plus fidèles et plus zélés; nous saurons mieux prier pour tant de personnes qui se trouvent encore sur le chemin de la perdition éternelle, ainsi que pour le peuple de Dieu.