* JESUS REVIENT *

C’est précisément pour éclairer la question Qui est mon prochain ❓que Jésus raconta la parabole du bon Samaritain. Comme toujours, la réponse est surprenante, dérangeante. Elle ne correspond pas à ce qu’attendait le docteur de la loi : « Le prochain, naturellement, c'est le Juif. » pas plus qu’à ce que nous attendons, avec notre mentalité humaniste : « Le prochain, évidemment, c'est tout le monde ».

De façon surprenante, celui qui est clairement désigné comme le prochain n'est pas le blessé du bord du chemin, c'est celui qui vient à son secours. En d'autres termes, scribe ni docteur de la loi, bien que juifs, n'ont été le prochain du blessé, ce qu'ils auraient dû être. Par contre, un Samaritain — un étranger, un païen — , s'est montré, par son attitude, comme étant le prochain de cet homme juif blessé.

En réalité, le geste du Samaritain n'est pas seulement un geste d'altruisme ; ce n'est pas seulement secourir un blessé — même si c'est déjà beaucoup ❗️. C'est un geste de foi, car c'est envers un membre du peuple de Dieu que cet étranger a agi avec compassion. Pour comprendre la réelle portée de ce que dit Jésus ici, nous devons nous rappeler ce principe important présent dans toute l'Écriture : Ce que l'on fait à un membre du peuple de Dieu, c'est à Dieu qu'on le fait.