L’humanité de Jésus (3) – Son âme ( La Bonne Semence )
Les évangiles font souvent allusion à l’âme de Jésus et aux sentiments variés qu’il a éprouvés : sympathie, joie, tristesse, trouble, angoisse, indignation, colère à l’égard de ses opposants…
Parce qu’il était sans péché, sa sensibilité ne s’émoussait pas au contact du mal, elle était parfaite. Le spectacle de la souffrance le remplissait de sympathie, les foules affamées éveillaient sa compassion, il pleurait avec ceux qui pleuraient.
La dureté de coeur de certains provoquait chez lui de l’indignation ou une juste colère (Marc 10. 14 ; 3. 5).
Il était sensible à l’accueil qu’on lui faisait. L’incrédulité générale, le rejet par son peuple, l’incompréhension de ses disciples l’ont attristé. L’ingratitude des foules, la trahison de Judas, l’abandon de ses disciples, les cris de tous ceux qui réclamaient sa mort, la honte de la crucifixion, et bien d’autres choses ont meurtri son âme. En contraste, le dévouement de quelques femmes, la fidélité de certains disciples, l’hospitalité d’une famille aimante, l’ont réconforté.
À l’approche de sa mort, dans le jardin de Gethsémané, il exprime à son Père l’angoisse de son âme à la perspective des heures terribles qui l’attendent (Jean 12. 27) : il va porter nos péchés et être abandonné par Dieu (Luc 22. 44).
Lorsqu’il sortira du tombeau, l’angoisse fera place à la joie de l’oeuvre accomplie, celle de la victoire et de la résurrection (Actes 2. 27, 28).
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