Docteur André Choubeu
< La prière de foi à l'heure de la fin >
Luc 18.1-8
« Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il de la foi sur la terre ? » (Lu 18.8)
Introduction :
Cette question du Seigneur Jésus reste posée particulièrement à notre génération. Elle montre à elle seule l’importance capitale de la foi. Toutes les autres vertus en sont par conséquent dépendantes. La foi se raréfie, elle est discréditée, reniée, attaquée. Cependant elle demeure ce que Dieu apprécie avant tout, ce qui est précieux pour lui. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre ? Rencontrera-t-Il des hommes qui persévèrent dans la prière, même s’ils affrontent la persécution et la mort ? Dans les derniers temps, avant le retour de Christ, de grandes difficultés fondront sur les hommes. En ce temps-là, beaucoup abandonneront la foi (Mt 24.10). Christ ne trouvera-t-Il personne qui Lui soit demeuré fidèle ?
Cette question suggère qu’à son retour la foi se fera plutôt rare, comme du temps de Noé (Luc 17.26), où seulement huit personnes furent sauvées. La période qui précédera immédiatement son retour sera caractérisée par la persécution, l’apostasie et l’incrédulité (Mt 24.9-13, Mt 24.24).
A tout niveau, le raccourci est à la mode, la supercherie et l’accession aux pratiques occultes est la méthode utilisée par le plus grand nombre. La raison est simple, la pratique d’une foi facile. Les heures de prières diminuent de jour en jour, la priorité est donnée aux principes et systèmes qui gouvernent le monde. La Bible dit avec précision : ‘‘N’aimez point le monde et les choses qui sont dans le monde’’. Mais au-delà de tout ceci, quelques points de vue tirés de Plaire au Seigneur du lundi 22 juin 2009 orienteront notre démarche :Qu’est-ce que la foi ?
Ce mot signifie littéralement : se fier à quelqu’un avec la pensée de s’abandonner à lui ; c’est aussi prendre quelqu’un au mot.
Quel est l’objet de la foi chrétienne ?
C’est Dieu lui-même. Il s’est progressivement révélé au cours des temps aux hommes : par la création, par sa Parole, puis pleinement par Jésus Christ notre Seigneur. D’où l’importance de connaître Dieu pour soi-même (Jean 1.18).
Comment puis-je avoir la foi ?
En recevant sans préjugés la Parole de Dieu : « La foi vient de ce qu’on entend - et ce qu’on entend par la parole de Dieu » (Rom 10.17). Demandons à Dieu que le message qu’elle contient nous illumine.
Quels sont les ennemis de la foi ?
Ce sont d’abord les raisonnements humains et ceux des personnes qui m’entourent. Satan attaque la foi. Il a toujours été l’ennemi de Dieu. Il ne peut supporter que des créatures se confient entièrement en Dieu. Son attitude dans le jardin d’Éden l’a bien montré. Il introduit, dans le cœur d’Ève, la méfiance vis-à-vis de Dieu : « Quoi, Dieu a dit ? » Ève et ensuite Adam n’ont pas répondu par une confiance totale à Dieu.
Satan a employé la même tactique avec notre Seigneur au désert ; mais Jésus a répondu par le bouclier d’une confiance sans faille dans la Parole : « Il est écrit ».
Soyons convaincus qu’aujourd’hui encore dans nos épreuves, nos difficultés en tout genre, ce que Satan cherche à détruire en priorité, c’est notre foi en Dieu. Aussi tenons ferme, comme notre Maître, le bouclier de la foi (Eph 6.16).
Que disent les Ecritures sur la foi à la fin des temps ?
Matthieu 24.9-13,24 : ‘‘Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus’’.
1 Thess. 5.1-3 : Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! Alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point.
Hébreux 10.23-26 : Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés.
Jacques 5.1-8 : ‘‘A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés ; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs, et dont vous les avez frustrés, crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées. Vous avez vécu sur la terre dans les voluptés et dans les délices, vous avez rassasié vos cœurs au jour du carnage. Vous avez condamné, vous avez tué le juste, qui ne vous a pas résisté. Soyez donc patients, frères jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière-saison. Vous aussi, soyez patients, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche’’.
Luc 12.35,40,43,46 : ‘‘Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera faisant ainsi ! Le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces, et lui donnera sa part avec les infidèles’’.
Matthieu 24.10 : Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres.
2 Thess. 2.3 : Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition.
Conclusion :
Quelle est la mesure de notre foi, quelles sont les dimensions de notre foi ?
Sommes-nous attaqués par le virus de l’heure de la fin ?
Sommes-nous des hommes et femmes de raisonnements ou de confiance en Dieu ?
Croyons-nous seulement en Dieu ou croyons-nous Dieu ?
Cette foi même, l’a-t-on ?
Dr André CHOUBEU
<< La méditation personnelle >>
Frédéric Walraven a été missionnaire au Cameroun pendant de nombreuses années. Il est retourné récemment aux Pays-Bas, son pays d’origine, où il continue à servir le Seigneur dans l’enseignement et l’encouragement des chrétiens. Il est marié et père de trois enfants.
Partout, dans la Bible, le croyant est invité à s’approcher de Dieu. Méditer la Parole de Dieu, chanter, prier ou jeûner, sont toutes des expressions d’une consécration à Dieu. Concentrons-nous sur la méditation personnelle.
Un temps de méditation quotidienne avec le Seigneur est une expérience indispensable pour grandir dans la connaissance de Dieu et dans la foi personnelle. Ces moments sont importants pour la vie spirituelle. « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matt 4.4)
Pourquoi est-il utile d’avoir un temps de méditation ?
La Parole nous donne plusieurs raisons :
1. Pour mieux connaître quelqu’un, il faut passer du temps avec lui.
Nous avons besoin de la communion avec Dieu pour mieux le connaître et pour mieux l’adorer. La vie éternelle se trouve dans une relation vivante avec Dieu et son Fils Jésus Christ : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus–Christ. » (Jean 17.3)
2. C’est un moment pour se rappeler de ce que Dieu fait dans notre vie.
« Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » (Ps 103.2) Nous risquons facilement d’oublier les bienfaits de Dieu. Le temps de méditation nous invite à réfléchir sur la fidélité et la bonté de Dieu.
3. La méditation est indispensable pour la croissance spirituelle.
L’apôtre Pierre dit que les croyants doivent désirer la nourriture spirituelle comme un bébé désire le lait maternel. (1 Pi 2.2) Le bébé dans la foi a besoin du lait. Le croyant mature a besoin de la nourriture solide : « La nourriture solide est pour les hommes faits, qui, par le fait de l'habitude, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal. » (Héb 5.14) La méditation de la Parole nous apprend à discerner la volonté de Dieu pour notre vie.
4. La méditation de la Parole nous garde sur le bon chemin.
De notre temps avec le Seigneur nous recevons direction pour notre marche. « Éternel ! fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers. Conduis-moi dans ta vérité, et instruis-moi. » (Ps 25.4-5) « Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole. Je te cherche de tout mon cœur : ne me laisse pas m’égarer loin de tes commandements ! Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi. » (Ps 119.9-11)
Parfois, en plus d’une direction nous recevons une correction : « Heureux l’homme que tu châties, ô Éternel ! et que tu instruis par ta loi. » (Ps 94.12)
5. La Parole est aussi une source de consolation.
Les Thessaloniciens étaient dans l’inquiétude quant à leurs frères décédés. Paul les console par des éclaircissements sur ce sujet (1 Thes 4.17-18).
6. Ce temps quotidien avec le Seigneur nous rafraîchit comme le bain de chaque jour.
Il nous lave et nous garde en santé spirituelle : c’est la purification par le lavage d'eau de la Parole (Éph 5.25-26). Par cette Parole, qui est la vérité, nous sommes sanctifiés jour après jour (Jean 17.17).
Comment pouvons-nous VIVRE ce temps avec le Seigneur ?
a. Commençons par adopter la bonne attitude
1. Attendons quelque chose de lui
Il est nécessaire d’avoir un esprit d’attente afin de recevoir quelque chose de Dieu. Si nous n’attendons rien, nous ne recevrons probablement rien.
– David avait cette attente : « Ô Dieu ! tu es mon Dieu, je te cherche ; mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau. Ainsi je te contemple dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire. » (Ps 63.1-2)
– Moïse aussi : « Rassasie–nous chaque matin de ta bonté, et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse. » (Ps 90.14)
2. Venons avec sincérité et respect
Notre Seigneur est celui dont les séraphins disent : « Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire ! » (És 6.1-3). Aussi « montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte. » (Héb 12.28) Nous prions alors : « Dispose mon cœur à la crainte de ton nom. » (Ps 86.11)
3. Soyons réveillé
C’est déjà à prendre au sens littéral ! Être réveillé veut dire adopter une bonne hygiène de vie. Pour être clair le matin, il faut se coucher à l’heure la veille au soir… En nous réveillant, lavons-nous le visage ; faisons quelques exercices corporels. Lisons et prions à haute voix. Prenons des notes lors de notre lecture. Disciplinons-nous !
David avait cette discipline : « Éternel ! le matin tu entends ma voix ; le matin je me tourne vers toi, et je regarde. » (Ps 5.3) « Mon cœur est affermi, ô Dieu ! mon cœur est affermi ; je chanterai, je ferai retentir mes instruments. Réveille-toi, mon âme ! réveillez-vous, mon luth et ma harpe ! Je réveillerai l’aurore. » (Ps 57.7-8)
4. Obéissons à la Parole
Prenons garde à ne pas être des hommes insensés qui construisent leur maison sur le sable en entendant les paroles de Dieu sans les mettre en pratique (Matt 7.26). Job disait : « Je n’ai pas abandonné les commandements de ses lèvres ; j’ai fait plier ma volonté aux paroles de sa bouche. » (Job 23.12)
La Parole de Dieu doit être mise en pratique. Partout dans la Parole, nous voyons que le Seigneur préfère la réalité intérieure plutôt que la forme extérieure (1 Sam 15.22). Nous devons faire attention à ne pas tomber dans le formalisme. Faire de son temps de méditation un devoir n’est pas selon les pensées de Dieu. Notre cœur doit être là et dirigé vers Dieu. Le Seigneur Jésus disait : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jean 4.34)
b. Choisissons un temps spécifique
Jésus sortait quand il faisait encore nuit (Marc 1.35). Choisissons le meilleur moment du jour.
La Bible donne des exemples des hommes de Dieu qui avaient plusieurs moments par jour avec le Seigneur :
– David : « Le soir, le matin, et à midi, je soupire et je gémis, et il entendra ma voix. » (Ps 55.17)
– Daniel : « Trois fois par jour il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant. » (Dan 6.10)
Combien de temps faut-il passer avec le Seigneur ? C’est difficile de répondre à cette question… 15 minutes par jour correspondent à 1 % du temps entier d’une journée. Est-ce un sacrifice trop grand à offrir à notre Sauveur ?
Ne regardons pas notre montre pendant que nous lisons et prions. Mettons plutôt l’accent sur la qualité et non sur la quantité des minutes.
Courrons-nous après le temps ? C’est avant tout une question de priorité. Nous avons tous 168 heures par semaine ! Il faut créer du temps pour les choses importantes. Si nous n’avons pas de temps pour Dieu, c’est que nous sommes trop occupés.
c. Choisissons un endroit spécifique
C’était le cas :
– d’Abraham : « Il se leva de bon matin, pour aller au lieu où il s’était tenu en présence de l’Éternel. » (Gn 19.27)
– de Jésus : « Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent. » (Luc 22.39)
Ce doit être un endroit où nous pouvons être seul, sans être dérangé par les enfants, de la musique, etc. Un endroit où nous pouvons prier à haute voix sans déranger les autres ; où nous avons une bonne lumière et un siège agréable. Ce doit être une place spéciale et consacrée à ce but.
d. Suivons un plan simple
Il est utile d’avoir un plan pour le temps de méditation, mais faisons attention à ne pas devenir esclave de notre plan. Soyons créatifs ! Pour ne pas tomber dans une routine ennuyeuse, changeons les manières de faire.
En dehors de notre Bible, munissons-nous aussi d’un cahier et d’un stylo pour prendre des notes, ainsi que d’un recueil de chants. Enlevons toute source de distraction. Notons les pensées errantes sur un bout de papier afin de les considérer plus tard.
Incluons les points suivants :
– 1. Repos
Attendons d’abord une minute et restons tranquille pour nous confier à Dieu : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu. » (Ps 46.10) « C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force. » (És 30.15)
– 2. Requête
Ce n’est pas un temps d’intercession mais de préparation. Voici quelques prières qui peuvent servir d’exemple :
– « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (Ps 139.23-24)
– « Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! » (Ps 119.18)
– 3. Lecture de la Parole
Lisons un passage dans la Bible lentement, sans nous arrêter. Lisons le passage plusieurs fois. Lisons le passage à haute voix. Lisons selon un plan systématique (livre par livre).
– 4. Méditation
Réfléchissons sur le texte que nous avons lu. Posons-nous des questions comme : Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Pourquoi ?
– 5. Mémorisation
Apprenons par cœur un verset qui nous a parlé particulièrement.
– 6. Notes
Écrivons ce que Dieu nous a montré : une promesse, un péché à confesser, une faiblesse à surmonter, quelque chose que nous devrions faire, un trait de caractère à désirer.
– 7. Chants
Prenons du temps pour chanter quelques cantiques avec l’esprit et avec l’intelligence (1 Cor 14.15).
« Que mon cœur te chante et ne soit pas muet. Éternel, mon Dieu ! je te louerai toujours. » (Ps 30.12)
– 8. Prière
Ce temps de prière comprend plusieurs aspects :
– Louange et adoration (voir par exemple Ps 50.23 ; 1 Chr 29.10-13) : Trouvons chaque jour au moins cinq sujets pour lesquels nous pouvons remercier le Seigneur !
– Confession : « Celui qui cache ses transgressions ne prospérera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde. » (Prov 28.13)
– Pétition et intercession : Faisons des prières pour nous-mêmes et pour d’autres. « Loin de moi aussi de pécher contre l’Éternel, de cesser de prier pour vous ! » (1 Sam 12.23) « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières. » (Éph 1.16) Soyons spécifique. Faisons une liste avec des sujets pour mieux formuler les besoins. Notons aussi dans le cahier quand la prière a été exaucée. Prions pour notre famille, l'église, les voisins, les collègues de travail, les gens que nous croisons en route, notre pays et les autorités. En plus, prions pour l’œuvre missionnaire, la propagation de l’Évangile, les occasions de témoigner (1 Tim 2.1-3).
– Consécration : Consacrons-nous à Dieu pour la journée qui se présente devant nous. « Mais en toi je me confie, ô Éternel ! Je dis : Tu es mon Dieu ! Mes destinées sont dans ta main. » (Ps 31.14,15) « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Rom 12.1) « Me voici, Seigneur ! » (Act 9.10) « Que dois-je faire, Seigneur ? » (Act 22.10)
Conclusion
Souvent les gens ont de la bonne volonté, mais ils ne sont pas capables de mettre à part un moment quotidien avec le Seigneur. Commençons aujourd’hui et non demain. Faisons une alliance avec Dieu : Seigneur, je consacre chaque jour un temps de qualité avec toi. Je me confie en toi pour que tu me donnes la force pour sa réalisation.
Docteur Choubeu André
<< La restauration >>
La restauration se définit selon l’Encyclopédie biblique comme ‘‘réparation, rétablissement, remise en état’’.
La marche chrétienne est soumise à de perpétuels combats spirituels qui épuisent, ce qui occasionne la perte de certains privilèges, atouts ou potentialités du point de départ.
1. Les jours glorieux :
Nous sommes en effet passés par ces jours de véritables foi, d’exaucement de la prière et de grand témoignage lorsque nous avons reçu Christ et lors de notre baptême dans le Saint-Esprit, nous avons expérimenté les réalités de la présence de Dieu et des merveilles de la vie spirituelle. Il en fut de même lors de l’expérience de la Pentecôte par les Apôtres. La joie était au comble, ils étaient dans le glorieux plan de Dieu, remplis d’amour, l’harmonie et l’unité dans l’église primitive, le partage des biens et la mise en commun de ce qu’ils possédaient étaient une réalité. Ils étaient persécutés, mises à mort, séquestrés, mais l’unité régnait au milieu d’eux et la présence de Dieu était leur réconfort. Les miracles, les signes et les prodiges les accompagnaient. L’amour, la paix, l’harmonie, l’unité dans l’église, la croissance spirituelle et numérique, le partage et la vie communautaire, les guérisons spectaculaires caractérisaient l’église. Au milieu de persécutions, l’intervention directe de Dieu établissait une différence entre la religion judaïque et la nouvelle jeune communauté.
Mais le premier virus dévastateur a commencé par le phénomène Ananias et Saphira (Actes 5), se prolongeant par la fausse conversion de Simon le magicien (Acte 8). La stérilité entamée continue sa course et cette situation devient lamentable, mais la dévastation loin de s’arrêter se prolonge. D’autres pestes s’amoncellent pour laisser place au dévastateur suivant la sauterelle.
2. Les avertissements de Dieu :
Le prophète dit : « Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré ; ce qu’a laissé le jelek, le hasil l’a dévoré ». (Joël 1.4).
Dieu voyait le désastre qui les plongerait dans un état très sombre et l’avait ainsi prédit par Joël. Le Seigneur Jésus dira la même chose par : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes » (Apocalypse 2.4-5).
3. Comment survient la perte de la puissance spirituelle :
L’œuvre du gazam :
L’ennemi met sur pied une stratégie de rongeur pour tout détruire :
Le feu du Saint-Esprit s’éteint, les malades ne sont plus guéris au rythme d’autrefois. La désobéissance, l’orgueil spirituel, l’abandon de l’ardeur de la vie de prière et de témoignage gagnent progressivement le chrétien et le sommeil spirituel s’installe. Le péché frappe continuellement à la porte et les esprits méchants en prenant possession amènent avec eux d’autres esprits plus méchants et le désastre devient considérable. Les chrétiens téméraires d’hier fuient la persécution, la stérilité spirituelle gagne du terrain et les dons du Saint-Esprit s’en vont au profit de la chair.
. Le Saint-Esprit attristé ne se manifeste plus et la présence de Dieu devient rare, la foi commence à s’éteindre. L’interprétation des langues, les visions deviennent rares et les visions sont fortement combattues. Les fruits de l’amour, de la paix, de la joie sont aussi attaqués par la gazam et le ravage devient plus sérieux.
L’œuvre de la sauterelle :
. Finalement, ‘‘ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré’’ (Joël 1.4).
L’œuvre de la sauterelle est d’attaquer les feuilles. Elle parcourt de grands territoires et mangent toutes les feuilles au point où il ne reste après leur passage. La perte de la présence du Saint-Esprit ne manifeste par l’excès de bruits dénué de tout fondement spirituel, de bavardage abondant, de la fausse science et un langage ordurier. La prière fervente et les réunions de louanges disparaissent aussi. Le charnel prend le dessus et les jugements se font les uns contre les autres se basant sur des préjugés, des soupçons et parfois des ‘‘on dit’’.
L’humilité, la piété et la manifestation du Saint-Esprit sont devenues denrées très rares, les reproches, la haine du péché, les persécutions disparaissent.
Les réunions originelles sont transformées en des cultes respectueux et plus orthodoxes (traditionnels, coutumiers, classiques, habituels). Les réunions de prière authentiques font place aux chorales dirigées par la science humaines et les hautes méthodes appréciées au milieu d’une chorégraphie qui frise la honte spirituelle à cause de la mixture du profane (monde) et du spirituel. Les communautés de maison qui donnaient le souffle et la base de la vraie spiritualité à l’église n’existent plus. Alors que la persécution extérieure disparaît, la persécution intérieure prend de l’envol. Le Saint-Esprit est blessé au point de se retirer en silence, avec lui ses merveilleuses et puissantes manifestations, laissant la place à la foi intellectuelle. Le charnel s’impose à l’église, l’influence s’établit et le critère spirituel du choix des ouvriers de Dieu est remplacé par la considération du rang social, intellectuel et autres. Le prophète explique ce stade par : « la nourriture n’est-elle pas enlevée sous nos yeux ? La joie et l’allégresse n’ont-elles pas disparu de la maison de Dieu ? » (Joël 1.16).
Le baptême dans le Saint-Esprit qui était la règle d’or pour le départ de toute marche chrétienne authentique devient un élément sans grande valeur, chacun se contentant d’avoir été baptisé du Saint-Esprit dès la nouvelle naissance, bien que vivant très charnellement, nul ne connaît ses infirmités. Trop s’humilier pour confesser ses péchés, ôter de son cœur toute souillure, ce avec des pleurs, devenait ennuyeux. Comment peut-on laisser entrer et habiter le Seigneur l’Esprit dans un cœur impur qui ne veut nullement la conversion ?
L’œuvre du jélek :
. ‘‘Ce qu’a laissé la sauterelle, le jélek l’a dévoré’’ (Joël 1.4).
Après la destruction des fruits et des feuilles par la sauterelle, le jelek commence sont travail sur les branches et les tendres bourgeons de l’arbre.
1. La perte de la sainteté
Cet insecte destructif symbolise ceux qui abandonnent la conduite sainte. La séparation d’avec le monde est devenue un slogan creux. Ils ont abandonné le sentier étroit qu’exige la vie avec Dieu pour se lancer dans le chemin large et spacieux de la mondanité.
La sève de l’arbre qui est évidemment sa vie commence aussi à être attaquée et consumée et la pourriture s’accentue. Les choses autrefois considérées comme péchés deviennent normales. Le service religieux qui exigeait un caractère saint devient profane. Dans l’ivrognerie, l’adultère, le mensonge et autres, on peut prier, prêcher, être dans la chorale sans se gêner. Cette attitude sème la confusion entre la vérité et le mensonge et le diable danse.
2. L’entrée en puissance de la mondanité : la luxure, la mondanité devient le point de départ d’une course effréné vers l’égarement. Dès lors naît à l’église, des sacro-saints, supers spirituels se proclament connaisseurs émérites, mais s’éloignant de la sainteté. Le mélange de la sève (vie) avec le poison mortel de la mondanité produit la mort spirituelle (Apoc 3.1 ; 1 Tim 5.6).
L’œuvre du hasil :
« Ce qu’a laissé le jélek, le hasil l’a dévoré » (Joël 1.4).
Les fruits, les feuilles et les branches étant pourris, les écorces sont aussi entamées et commencent à tomber. Finalement, les racines et le tronc sont atteints et le hasil fait sa demeure dans l’arbre.
Aucun arbre ne peut vivre sans feuilles qui lui servent de respiration et les branches véhiculent la sève (vie) ; Joël 1.9,10,17,18,20. La sève qui est la vie dans les veines de l’arbre caractérisées par les branches finira par céder place à une mort programmée de l’arbre. De même, la vie du croyant sans le Saint-Esprit, souffle de vie, et sans la sainteté de Jésus dans ses membres ne représente qu’une vie chrétienne très pauvre.
La perte de la justification devient un fait réel, alors, on s’enorgueilli de ses œuvres, se vente de ses mérites « Je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien » (Apoc 3. 17).
La vie chrétienne est une vie manifestée par la foi. A ce stade, le chrétien a complètement sombré dans les ténèbres, les œuvres dominent sur la foi et ce sont les efforts personnels qui priment l’activité pour Dieu. L’espoir semble à jamais perdu.
La Promesse divine de la restauration :
Dieu qui connaît l’avenir dit : « Je vous remplacerai les années qu’on dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam, ma grande armée que j’avais envoyée contre vous » (Joël 2.25).
L’église n’atteindra sa restauration que si elle est une église prophétique. La restauration promise par Dieu est prophétique en fait.
Caractéristique d’une église prophétique :
« Parole de l’homme qui a l’œil ouvert. Parole de celui qui entend les parole de Dieu, de celui qui connaît les desseins du Très Haut, de celui qui voit la vision du Tout Puissant, de celui qui se prosterne et dont les yeux s’ouvrent » (Nombres 24.15-16). De ce texte, nous tirons les marques d’une église prophétique :
1. Elle saisit la pensée de Dieu : Elle entend la voie de Dieu, saisit la vision de Dieu, est dans le programme de Dieu.
2. Travaille pour l’accomplissement des desseins de Dieu : Evangélisation, prière pour les serviteurs de Dieu sans discrimination, limite. S’occupe des pauvres, des orphelins et des veuves. Veille sur les œuvres sociales qui accompagnent l’évangile. Soutien de l’œuvre de Dieu sans borne. Le Saint-Esprit peut dire : donnez à telle ministère toutes vos dîmes ou offrandes. L’œuvre est l’œuvre de Dieu quelque soit la position géographique qu’occupe cette unité de l’église locale dans le monde.
3. Quand elle se prépare au retour du Seigneur Jésus : L’église s’adapte à la marche selon le plan prophétique de Dieu. Luther a apporté le salut par la foi, les baptistes le baptême authentique, les pentecôtistes l’expérience de l’effusion de la pentecôte. Les années 1950-1960 ont vu l’onction charismatique dans l’église manifestée par des grands miracles de guérison et autres. Nous sommes à l’heure de la connaissance de la Parole de Dieu et du retour authentique à Dieu en nous joignant à Israël pour une compréhension profonde des Saintes Ecritures.
4. Elle est dirigée par la nuée : L’église sous moïse était dirigée par la nuée qui devenait colonne de feu la nuit et colonne de nuée le jour, symbole du Saint-Esprit qui conduit selon la vison de Dieu. Le peuple sous Moïse s’arrêtait, marchait selon les injonctions du Saint-Esprit. L’intelligence, les possibilités humaines étaient complètement exclues dans la marche du peuple d’Israël à travers les quarante années dans le désert.
Osée 6.1-3 : « Venez, retournons à l’Eternel ! Car il a déchiré, mais il nous guérira ; Il a frappé, mais il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours ; Le troisième jour il nous relèvera, et nous vivrons devant lui. Connaissons, cherchons à connaître l’Eternel ; Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, comme la pluie du printemps qui arrose la terre ».
Dieu par le prophète a dépeint ici la marche de son peuple à travers les siècles :
1. Retour à la foi après les sombres périodes de sa marche sous l’emprise papale
2. Retour au vrai baptême par les baptistes
3. Retour à l’expérience du baptême du Saint-Esprit
4. La présence du charisme (miracles).
5. La connaissance du vrai Dieu
David avant de mourir dit à son fils Salomon : « Connais le Die de ton père ».
Il n’y a pas d’action apostolique sans déclaration prophétique. Nous sommes au troisième jour : Jubilé, restauration. Cela ne dépend pas de moi, mais bien de Dieu. Cela ne dépend ni de ce que je ressens, ni de ce que je pense ou des circonstances par lesquelles je passe ou de ce que je crois ou vois, mais de ce que Dieu déclare.
Esaïe 62.10-11 : « Franchissez, franchissez les portes ! Préparez un chemin pour le peuple ! Frayez, frayez la route, ôtez les pierres ! Elevez une bannière vers les peuples. Voici ce que l’Eternel proclame aux extrémités de la terre : Dites à la fille de Sion : Voici, ton Sauveur arrive ; Voici, le salaire est avec lui, et les rétributions le précèdent ».
Avant que le Seigneur ne rentre, le salaire l’accompagne. Nous devons pour être restauré, rétablir ce que nous avons perdu quelque chose. Nous avons perdu la présence de Dieu en nous. Nous avons renversé l’autel de Dieu et pour rebâtir, il faut le faire selon le plan de Dieu afin de voir Dieu siéger en Roi.
Depuis l’esclavage jusqu’à ce jour, il y a 400 ans et dès les années 1950 où les pays africains ont eu l’indépendance, il y a 50 ans. Après 50 ans, Israël entrait dans l’année sabbatique ou jubilé.
Esaïe 19.1-2 : « Oracle sur l’Egypte. Voici, l’Eternel est monté sur une nuée rapide, il vient en Egypte ; et les idoles de l’Egypte tremblent devant lui, et le cœur des Egyptiens tombe en défaillance. J’armerai l’Egyptien contre l’Egyptien, et l’on se battra frère contre frère, ami contre ami, ville contre ville, royaume contre royaume ». L’esprit de l’Egypte disparaîtra du milieu d’elle, et j’anéantirai son conseil ; on consultera les idoles et les chanteurs, ceux qui évoquent les morts et ceux et ceux qui prédisent l’avenir.
v. 1 : Nous avons l’onction prophétique nécessaire pour détruire les idoles.
v. 2 : Les guerres africaines aujourd’hui sont prophétiques. Ce ne sont pas les étrangers, mais ce sont les africains, les frères qui combattent contre eux-mêmes.
v. 3 : Pendant la colonisation, les africains ont perdu leurs principes traditionnels, mais continuaient toujours à servir les faux dieux.
Nous parlons de la restauration et dans son aspect quant à l’église, elle sera au temps marqué par les Ecritures. Sommes-nous vraiment à cette époque arrêtée par Dieu ? Sinon, nous ne pouvons espérer à la restauration dont on parle tant en ces derniers moments
1 Chron 12.32 : connaissance des signes du temps pour connaître dans quelle génération nous sommes
Est-ce vraiment le temps ou la saison de la restauration ?
Esaïe 20.3-4 : l’Egypte et l’Ethiopie = Afrique dans le sens de continent
Selon cette prédiction, les arabes viendraient en Afrique pour prendre des hommes et les vendre comme esclaves. Ceci se fit sous le signe du commerce triangulaire. Les hommes vigoureux furent vendus, certains par nous-mêmes africains
La Bible parle de 3 ans. Selon les principes prophétiques, il y a des jours et des semaines années autant qu’il peut avoir soit des jours qui sont des millénaires selon 2 Pierre 3.8. La prophétie se situait ici dans la période de 1000 ans avant Jésus. Après Jésus, il a eu 3è jour de la prédiction selon l’Ecriture.
Esaïe 21.6-9 :
L’esclavage a laissé des blessures.
Que disent les sentinelles ?
Esaïe 21.10 :
Pour mieux comprendre que « mon peuple dont il est question ici n’est pas Israël, mais bien l’Afrique, nous lisons Esaïe 19.25 : « Et l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, les bénira disant : Bénie soit l’Egypte, mon peuple, bénie soit l’Assyrie, mon œuvre, et Israël, qui m’appartient ». Osée dit : « celui qui n’était pas mon peuple est devenu mon peuple ».
Esaïe 19.18-25 : « En ce jour-là, il y aura dans le pays d’Egypte cinq ville où l’on parlera la langue de Canaan et où l’on prêtera serment par l’Eternel, le Seigneur des armées célestes. On appellera l’une d’entre elle la ville de Destruction… »
L’intelligence humaine ne connaît pas le temps et ne pourra pas nous aider à mettre dans l’ordre chronologique les prophéties. C’est dans leur accomplissement que nous saurons les situer dans le contexte spatio-temporel.
La restauration de l’Afrique viendra en même temps que celle de l’Arabie.
Cinq pays qui parlent la langue de Canaan. La langue de Canaan est l’Arabe qui vient des Philistins (Philistie), les palestiniens. Ces cinq pays qui ont l’Arabe pour langue officielle sont : Libye, Egypte, Maroc, Tunisie, Algérie.
Ville de destruction : La Libye est depuis connue comme une nation de terrorisme dont les effets sont nombreux dans le monde (destruction avion Air Afrique….)
L’autel au Centre du pays de l’Egypte. Egypte ici désigne toute l’Afrique. A l’heure actuelle des rumeurs de réveil se font entendre et se dessine en Afrique Centrale (Les deux Congo, le Cameroun, le Centrafrique, le Tchad, le Gabon)
Monument
Frontière : Un Pasteur Egyptien a dit que le territoire du Sinaï situé à la frontière de l’Egypte et Israël était totalement fermé à l’évangile. Cependant en ces derniers moments, une forte croissance des conversions voit le jour par la multiplication des cassettes du fils de Jésus Christ que les gens voient discrètement chez eux. Par Internet aussi, les hommes lisent et copient l’évangile depuis leur maison sans s’inquiéter des radicaux musulmans.
Joël 2.1-27 : donne tout le processus qu’il nous faut pour la restauration.
1. V. 1-11 : Le jour du Seigneur qui nous montre notre état et nous pousse à une prise de conscience pour un retour à Dieu. Par des pleurs, on prie pour la restauration.
Les difficultés sont inévitables avant la restauration. Ceci est un élément capital pour le passage à la seconde étape.
2. V. 12-17 : La repentance : Aujourd’hui, c’est la repentance dans l’étape des iniquités.
3. V. 18 : La consécration :
4. V. 19-27 : La restauration : Nous demandons les bénédictions de Dieu
Dieu dit à Josué que Canaan appartient à Israël. Dieu fait le miracle et on traverse le Jourdain à sec. Le mur de Jéricho tombe sous l’obéissance et la louange à Dieu. Mais il faut combattre pour gagner le pays.
Mais pour combattre et rentrer dans le plan de la restauration divine il faut bâtir sur le fondement. Nous vivons à une époque délicate que les Ecritures dépeignent fort bien. Le psalmiste s’écrit alors en ces termes : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que ferait-il ? ».
Jérémie 5.24-25 : « Ils ne disent pas dans leur cœur : Craignons l’Eternel, notre Dieu, qui donne la pluie en son temps, la pluie de la première et de l’arrière-saison, et qui nous réserve les semaines destinées à la moisson. C’est à cause de vos iniquités que ces dispensations n’ont pas lieu, ce sont vos péchés qui vous privent de ces biens ».
Les fondements sont renversés, nous n’avons pas les bénédictions à cause de :
1. Les iniquités
2. Nos péchés
Nous devons prendre conscience que nous avons perdu quelque chose. Il y a une grande différence entre péchés et iniquité.
Péché : transgression d’un individu contre Dieu.
Psaumes 51.6 : « J’ai péché contre toi seul, et j’i fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement ».
Iniquités : Les péchés de nos parents et de nos arrières grands parents. Dieu punit l’iniquité jusqu’à la quatrième génération.
Ps 51.7 : « Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché ».
Confession de David : Ps 51.11 : « Détourne ton regard de mes péchés, efface toutes mes iniquités ».
1 Jean 1.9 : Le pardon est pour le péché personnel et les conséquences des iniquités des parents.
Quand Esdras est rentré de la captivité, lui et le peuple se sont repentis de leurs péchés et de l’iniquité des parents. Il n’y a pas de repentance s’il n’y a pas de confession des péchés.
C’est l’iniquité qui apprend le mal aux enfants. Comment peut-on expliquer qu’un enfant morde les seins de sa maman et quand celle-ci le frappe, il ne pleur pas ? Deux enfants de 6 ans qui n’ont jamais connu le sexe, s’accoupleront facilement quand ils seront dans l’obscurité ou dans un lieu secret.
Avant de naître, nous sommes déjà par les iniquités de nos parents, consacrés au diable. La stabilité du pays n’est pas assurée parce que le pays est maudit par les iniquités de nos parents. Il faut racheter la terre.
Il faut rebâtir un autel à l’Eternel : « En ce jour là, l’Eternel aura un autel au milieu de l’Egypte, et une stèle sera dressée en l’honneur du Seigneur sur sa frontière » (Esaïe 19.19).
1 Rois 18.30-36 :
Elie fut choisi pour trois raisons :
1. Reprendre Achab pour sa vie de péché d’idolâtrie,
2. Exercer le jugement sur les prophètes de Baal
3. Ramener Israël à Dieu
L’intervention d’Elie introduit par le biais du rapprochement du peuple à côté de lui, deux situations importantes :
1. La restauration des bénédictions matérielles
2. La restauration de la vie spirituelle
v.31 : La restauration des douze pierres constitue le rétablissement de l’unité entre le peuple.
v.34 : La réconciliation (Elie verse l’eau trois fois). L’eau était très rare à cette époque qui connut trois ans et demi de sécheresse :
1. eau de repentance (prise de conscience de son état)
2. eau de restauration
3. eau de séparation (mise à part pour Dieu). Israël ne devait plus aller après d’autres dieux.
v. 35 : eau de la puissance de Dieu utilisée pour que le feu descende car toute chose bénéficiait de la restauration.
Les iniquités dans leur diversification : (Lévitique. 18 et 20)
Dr. André CHOUBEU
< Devenir majeurs en Christ >>
Devenir majeurs en Christ
I Cor. 2.6.
par Egon Wilms
"Nous prêchons aux chrétiens parvenus à maturité "
La famille de Jacob a faim. Une fois déjà, les fils ont fait le voyage de l'Egypte, pour prier le vice-roi inconnu - le frère qu'ils ont vendu - de leur vendre du blé. Genèse 42 nous renseigne à ce sujet. Au chapitre 43, nous lisons ceci: « La famine pesait lourdement sur le pays. Quand ils eurent achevé de manger le blé qu'ils avaient apporté d'Egypte, leur père leur dit: « Retournez pour acheter un peu de vivres ». On le sent tout de suite: Les fils de Jacob ont renvoyé le plus longtemps possible le départ du voyage de Canossa au bord du Nil. Mais voilà, la détresse au pays a atteint son plus haut degré. L'homme a faim. Le bétail a faim. Et cela même oblige à penser au deuxième départ vers le Nil, vers l'homme sévère...
A ce point, un « quelque chose » attire notre regard :
Dieu a recours à la catastrophe pour amener des élus à posséder une bonne santé spirituelle.
Car, avec le temps, cela ne peut aller - traîner après soi, jour après jour, année après année, un péché non pardonné, tel un fardeau de cent kilos sur les épaules !
Connaissons-nous cela ? Une offense non pardonnée peut brûler comme un feu, et l'on n'est pas soi-même dans la possibilité de l'éteindre. Les fils de Jacob vivent avec une mauvaise conscience en face de leur père âgé. Ils lui ont menti; ils l'ont trompé, volé - ils ont fait disparaître leur frère Joseph. De plus, ils ont péché contre Dieu; ils savent très bien ce que cela signifie.
Si nous laissons le texte nous enseigner, nous avons l'impression qu'ils craignent le contre-coup du Dieu saint. Ils doivent se présenter à nouveau devant le sévère vice-roi. Pourquoi veut-il avoir le frère Benjamin ? Nouvelle chicane, esclavage ou même la mort ? Ils ont encore peur de révéler toute la vérité à leur père, ce qui permettrait de mettre fin à cette tragi-comédie et de rétablir avec le père des relations de confiance. Mieux prendre un nouveau risque en Egypte... que la fuite dans la bonne direction, dans les bras de Dieu! Ce texte n'est- il pas pour nous tous ?
Combien d'offenses, de manquements, pèsent sur nos relations avec notre Maître, entre parents et enfants, entre frères et sœurs ! On ne s'y retrouve même plus. On se sépare après une querelle, puis on meurt. Combien d'offenses entre mari et femme ? On n'arrive pas à prendre le chemin le plus bas... pour demander pardon et nettoyer l'atmosphère. Combien d'offenses non réglées entre frères de la même communauté - de la communauté de Christ !
Une aide importante nous est offerte dans la lettre de Jacques: « Confessez vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ». La confession, une pratique qui n'est plus guère d'usage parmi nous. On se rend chez le vis-à-vis, on s'incline, on reconnaît sa faute, et l'on prie l'un pour l'autre. Alors, tout redevient limpide. Mais rien n'est plus pénible, pour l'orgueil humain, que de prendre le chemin de la confession, avec l'intention d'en finir une fois ! Notre but est pourtant de gagner des hommes à Christ, sans être entravé, bloqué par l'Esprit-Saint attristé. Cela ne peut réussir que si toute offense est réglée, tout péché reconnu, en face de celui que nous avions blessé !
Dieu se saisit de la catastrophe pour guérir ses élus. Cependant, encore un point: Dieu n'utilise pas seulement la catastrophe, lorsqu'il s'agit de ses bien-aimés malades spirituellement. Il utilise aussi l'amour. Simultanément, Dieu déclenche l'offensive de l'amour et attaque sur tout le front.
A leur arrivée sur le bord du Nil, les fils de Jacob éprouvent une surprise après l'autre. Une énigme se dresse après une énigme. Faveur sur faveur. Joie sur joie. Ils sont étonnés et stupéfaits tout à la fois. Nous lisons plus loin: « Joseph parla à l'intendant de sa maison, après que ses frères se fussent prosternés devant lui jusqu'à terre, et il dit : « fais entrer ces hommes dans ma maison, car ils prendront leur repas avec moi, à midi ».
Pour aller plus loin, nous devons maintenant nous souvenir des moeurs de ce temps-là, qui étaient fort différentes des nôtres. La réception dans la maison du vice-roi (que les frères n'avaient pas encore reconnu) est d'une beaucoup plus grande valeur qu'une manifestation de bienvenue, comme nous la pratiquons dans nos maisons et nos familles. Là, c'était vraiment offrir sa maison à l'étranger. Et cela était fait en toute cordialité. Manger de la même marmite, boire du même verre signifiaient davantage que ce que nous comprenons aujourd'hui comme une aimable invitation. L'hôte qui agissait de cette manière se déclarait solidaire avec ceux qu'il recevait à sa table. Il reconnaissait que rien ne les séparait. Le repas communautaire signifiait une acceptation intime de l'étranger, la base d'une communion de cœur avec lui !
Celui qui connaît l'Ecriture sait que la préparation d'un repas de fête avait toujours une profonde signification. Sous forme imagée, la Bible compare souvent la réunion des enfants de Dieu dans la gloire à une fête sans fin! Un céleste repas de mariage, les noces de l'Agneau ! De même, dans la similitude du fils prodigue, nous trouvons mention d'un repas de fête. Le père voulait affirmer ce fait: « Tu es reçu dans la gloire divine; il n'y a plus pour toi que gloire et bénédictions ». Ne devons-nous pas toujours nous en souvenir lorsque nous prenons part à la cène ? C'est une heure où l'on mange, où l'on boit, où l'on se souvient que Dieu, à la croix, a donné le départ à l'offensive de l'amour. De même encore, la salutation avait, à ce moment-là, une plus grande signification que celle d'aujourd'hui. Nous lisons que « Joseph les salua » ou « Joseph leur demanda comment ils se portaient ». En langue hébraïque, nous lisons ceci: « Il leur demanda après « Shalom ». Shalom veut dire: paix, salut, santé intime. Ce n'était pas une phrase seulement. L'Oriental exprimait ainsi une profonde question, un vœu sincère. Il souhaitait que la paix fût vraiment la part des visiteurs.
Joseph leur posa encore une autre question: « Votre vieux père se porte-t-il bien ? » Plus exactement: « Votre vieux père a-t-il Shalom ?" A-t-il la paix ? Est-il en bonne santé ? Comment va son âme ? Combien était aimable toute cette bienveillance dont les visiteurs étaient entourés. Beaucoup d'amour. Puis Joseph dit encore: « Est-ce là votre jeune frère dont vous m'avez parlé ? ». Il ajouta: « Dieu te fasse miséricorde, mon fils ».
C'en est trop pour les fils de Jacob, trop d'amour. Ils ne peuvent supporter cette offensive de bonté. C'est pourquoi ils réagissent très sainement au réveil de leur conscience. Ah! ils auraient bien voulu disparaître sous terre. Leur dette les accable: de la tête aux pieds, ils constatent leur perversité et leur vulgarité. « Ils eurent peur », ils craignirent et tremblèrent. Et voici leur commentaire: on veut nous assaillir, faire de nous des esclaves. Peut-être avaient-ils peur de la potence. En Egypte, tout était possible. Après tout, n'avaient-ils pas eux-mêmes accompli quelque chose de terrible ?
C'est pourquoi ils s'adressent à l'intendant de la maison de Joseph et s'enquièrent de l'argent trouvé dans leurs sacs lors du premier voyage. Or, c'est un païen (un homme qui ne croyait pas au Dieu d'Israël) qui parle à leur conscience: « C'est votre Dieu, le Dieu de votre père, qui vous a donné un trésor dans vos sacs. Votre argent m'a bien été remis ». De tous côtés, Dieu les saisit. Ils sont entourés par l'amour du Créateur.
Est-ce le moment de nous confesser ? Paul écrivait dans Romains 2.4 : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience, de sa longanimité, et ne reconnais-tu pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? ».
Nous rendons-nous compte de la situation ?
Pour la plupart d'entre nous, notre table est bien garnie; nous sommes rassasiés. Nos enfants sont en bonne santé; nous avons du travail et nous gagnons notre vie matérielle. JI y a du confort dans notre appartement - et pourquoi pas ? Nous sommes dans un pays démocrate et libre. Pas de police secrète. Et nous sommes protégés.
Cependant « Il te couvrira de ses ailes et sous sa protection (en automobile, par exemple), tu trouveras un refuge ». Savons-nous que tout cela ne va pas de soi ? Dieu est présent, avec son offensive d'amour. Ne voyez-vous pas combien Il nous entoure ? Il nous demande :« Quand me donneras-tu tout, jusqu'à la dernière dette ou faute non pardonnée? Quand mettras-tu en ordre ceci ou cela ? Quand sortiras-tu, t'élèveras-tu hors de ta paresse spirituelle ? ».
Dieu met en œuvre l'amour, l'offensive de l'amour, pour guérir spirituellement les élus d'Israël. La question doit être posée: Sommes- nous des hommes chrétiens dont l'existence satisfait pleinement Dieu ?
C'est ce qu'Il désire, et c'est la raison de l'offensive de l'amour. « Et aussitôt, sentant son coeur ému à la vue de son frère, Joseph chercha un endroit pour pleurer; il entra dans la chambre intérieure, et y pleura » - lui, l'homme fort Joseph, le frère de ses frères...
Mais le même Joseph est aussi l'instrument de Dieu et il le sait! Tenant compte de Dieu, il doit être dur à cause de la chair. Il se redresse, il se ressaisit, car Dieu est encore en action... mais non pas lui, Joseph - en ce moment - l'homme et le frère de ses frères.
Laissez-moi l'exprimer concrètement: chaque croyant est un être humain, comme Joseph est humain ; simultanément, il est aussi un « outil » dans la main de Dieu.
Une certaine relation ou tension lie ces points les uns aux autres. Quant à Joseph: « Ainsi dit le Seigneur », Je te le dis, sois dur; tu es outil, non encore le frère qui peut se faire connaître à ses frères. Dans l'Ancien Testament, nous voyons
le prophète, avec le joug sur le cou,
membre de son peuple, de sa communauté. Certainement, c'était pénible, pour le prophète, de porter le joug à la vue de chacun, tel le bœuf qui porte son joug. Peut-être s'est-on moqué de lui! « Tu es mon instrument, premièrement, tu n'es pas frère de tes frères en Israël. Tu portes mon joug, tu dois annoncer ma prophétie :
Le roi Nebukadnetsar vaincra Israël.
Osée prendra une prostituée comme femme - horrible,
afin de rendre clair à leurs yeux que le peuple d'Israël
est devenu une prostituée, qui court aujourd'hui vers Dieu,
demain vers un Baal, un faux dieu... !
L'homme Joseph doit maintenant se laisser dominer par la vocation divine -« Tu es instrument dans les mains de Dieu ». Comprenons- nous cela ? Le conducteur spirituel aimerait bien dire: « Humainement parlant, vous devriez agir comme ceci ou cela ». Mais, comme outil dans la main de Dieu, il doit annoncer ce que le Seigneur VEUT pour une situation donnée. Joseph aimerait se faire, connaître, dévoiler son incognito. Son cœur se serre... « mais ce sont mes frères! » Je leur dis tout et tout est clair !...
Mais l'Esprit de Dieu est sur lui: « Non, tu es l'instrument de Dieu. Il y a plus et plus haut, que d'être frère parmi ses frères. Il s'agit de mieux encore; il faut que ces hommes deviennent MAJEURS devant MOI".
Le Seigneur aimerait aussi nous amener à la majorité, à la stature « d'hommes faits » (I Cor. 2: 6).
Un vrai chrétien « majeur » brûle d'amour à cause de son amour pour Jésus; il fait Sa volonté, il vit en communion avec ses frères. Dans cette optique, Dieu crée, utilise cette tension entre l'humain et le spirituel :
Humain parmi les humains,
frère parmi les frères,
mais instrument de Dieu.
Joseph, tu ne dois pas te laisser attendrir,
Joseph, tu dois être sévère,
Joseph, tes frères doivent devenir majeurs.
Dieu met en jeu la catastrophe,
Dieu déploie son amour, car
Dieu désire nous guérir et nous posséder entièrement.
Dieu nous laisse subir et endurer cette contradiction :
Etre humain, mais aussi instrument de Dieu,
afin que les élus deviennent majeurs - pour Dieu.
Comprenons-nous Sa voix ?
D'après « Ruf », No 17/2, avec autorisation.
Source : http://www.promesses.org/arts/27p246-250f.html
<< Christ, l'Avocat fidèle >>
Après avoir mené une vie indécente, une homme rencontra Christ et l’accepta comme son Seigneur et Sauveur personnel. Dans sa vie chrétienne, il se battait pour vivre dans l’intégrité bien que plusieurs le qualifiaient toujours d’extrémiste. Dans son cœur, il s’interrogeait toujours comment on dit que Satan accuse. Mais se disait-il souvent, comment Satan m’accusera-t-il ? Il n’a rien en moi. Il oubliait une triste réalité ; Satan non seulement est un accusateur, mais il est un maître menteur, le père du mensonge. Mentir pour Satan n’est pas un problème puisqu’il est l’impulsion, l’incitateur, l’orchestration même du péché.
C’est alors, qu’un jour après un temps de prière, il eut en vision, la scène suivante :
‘‘Assis dans une salle d’attente de ce qui semblait être un palais de justice, il vit son tour arriver enfin et on l’introduisit dans une salle d’audience. A peine entré dans cette salle d’audience, on lui demanda de venir m'asseoir près de la table de la défense. Dans les multiples interrogations très inquiétantes de son cœur, il regarda autour de lui et vit LE PROCUREUR, un homme au regard infâme qui grognait de rage en me fixant. Il est en définitive la personne la plus hideuse que j'ai vue jusqu’à présent. Je me suis assis et j'ai regardé à ma gauche. Là était assis MON AVOCAT, un homme doux et gentil qui avait une apparence qui m'était familière. La porte du coin s'ouvrit brusquement et LE JUGE apparut dans une robe flottante. Il a une présence impressionnante, alors qu'Il traverse la salle. Je ne pouvais transporter mes yeux vers lui tellement, une très forte lumière émanait de lui. S'asseyant au tribunal, il dit : commençons.
Le procureur se leva et dit : Mon nom est Satan et je suis ici pour vous montrer pourquoi cet homme, en me doigtant d’un air farouche, appartient à l'enfer. Il énumère les mensonges que j'ai dits, les choses que j'ai volées, et les gens que j'ai trompés dans le passé, tout ceci avec précision des faits et dates. Je m’en souvenais avec clarté et une sueur froide traversa mon dos. Le timbre de sa voix était si sévère et méchant que je me croyais dors et déjà perdu. Satan parla des perversions horribles qui ont fait parties de ma vie passée. Plus il parlait, plus je m'enfonçais dans mon siège, complètement désemparé, j'étais tellement embarrassé que je ne pouvais regarder personne, pas même mon propre avocat. Pendant que le diable parlait des péchés que même moi, j'avais oublié, j'étais aussi bouleversé d'entendre Satan parler de moi avec tant de détail, que voir même mon Avocat, ce représentant silencieux, n'offrir aucune opposition, me devint terrifiant. En effet, je savais que j'étais coupable de ces choses, mais j'avais quand même fait de bonnes choses, somme toute insignifiante vraiment par rapport à la longue liste des choses ressorties dans le réquisitoire du Procureur Satan. Cela pouvait-il vraiment égaler toutes les condamnations qui pesaient contre moi ? Satan fini en furie par ces mots : "cet homme appartient à l'enfer, il est coupable de toutes les charges portées contre lui et personne ne peut prouver autrement."
Quand est venu son tour, mon AVOCAT demanda d'abord s'il peut s'approcher du tribunal. Le juge d’un air ferme le lui autorisa et lui faire signe de s'avancer, malgré les objections de Satan. Comme il se levait et s'avançait, je pouvais le voir dans sa splendeur et sa majesté. J'ai réalisai alors pourquoi il m'était si familier.
C'était JESUS qui me représentait, mon SEIGNEUR et MON SAUVEUR. Il s'arrêta devant le tribunal et dit doucement au juge : "BONJOUR PAPA." Puis il s'est tourné pour s'adresser à la cour. "SATAN dit vrai, cet homme a péché, je ne nie aucune de ses allégations. Oui le salaire du péché c'est la mort et cet homme mérite d'être puni." JESUS a pris une grande respiration et s'est tourné vers son PERE, les bras tendus et a proclamé : "cependant, je suis mort sur la croix afin que cette personne ait la vie éternelle et il m'a accepté comme son Sauveur et son Seigneur personnel, alors il est à MOI. MON SEIGNEUR continu "SON NOM est écrit dans le livre de vie et personne ne peut Me le ravir." SATAN ne semblait pas encore avoir compris. "Cet homme ne doit pas être remis à la justice, mais plutôt à la grâce". Comme JESUS s'asseyait, il s'est arrêté doucement, a regardé SON PERE et a repris : "rien d'autre n'a besoin d'être fait J'ai tout accompli, car je ne mettrais pas dehors quiconque vient à moi. Il est venu à moi et je suis son berger, ses péchés ont été lavés dans mon sang, il est libre. N’est-il pas écrit : Maintenant, il n’y a plus de condamnation pour tous ceux qui sont en Jésus christ, qui vivent non selon la chair, mais selon l’Esprit ? Il est à moi, il a vécu selon l’Esprit, et qui condamnera les élus ? Il a été affranchi et il est libre, papa, je suis la Vérité, voilà la vérité".
Pendant que mon Avocat parlait, je ressentais la vie me revenir, la confiance revenait et l’autorité des paroles douces, mais puissante de mon illustre Avocat imposait respect, silence clame et paix dans l’auditoire de ce vaste tribunal. Pendant qu’il parlait, le Procureur se tordait les doigts, confus à chaque parole bien placée, rempli d’amour de mon Avocat.
LE JUGE leva sa main puissante et fit claquer le marteau et proclama de ses lèvres cette parole autoritairement absolue : "cet homme est libre, la punition pour lui a déjà été payée en entier, cas acquitté."
Pendant que mon SEIGNEUR me conduit au loin, j'ai pu entendre SATAN déclarer en divaguant, "je ne laisse pas tomber, je gagnerai la prochaine fois". Pendant que Jésus, mon Avocat céleste me donnait les instructions de la prochaine étape, je lui ai demandé : "As-tu déjà perdu un cas ?" Christ me sourit avec Amour et dit : "tous ceux qui sont venus me demander de les représenter ont reçu le même verdict que toi, payé totalement, acquitté complètement de toutes accusations".
Conclusion : Bien que ce ne soit qu’une histoire, si tu passais à ce moment au Tribunal de Dieu, serais-tu trouvé complètement acquittable ou coupable ? Et si Jésus revenait maintenant, serait-il ton Seigneur ou un ennemi par ta vie intimement secrète, remplie de fraudes, mensonges, ruses, hypocrisie, duplicité, parce que tu n’es qu’un figuratif dans l’église, menant double vie ?
Dr. André CHOUBEU