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Méditations ...


COMMENT GÉRER L’IMPRÉVISIBLE ? ( Paul Moreau )

Comment gérer l’imprévisible ?

Je souhaiterais, en préambule, vous livrer quelques lignes de l’Évangile de Luc, extraites du chapitre 11, à partir du verset 5. C’est Jésus qui parle :

« Si l’un de vous a un ami, et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : Ami, prête-moi trois pains, car l’un de mes amis est arrivé de voyage chez moi et je n’ai rien à lui offrir, et si de l’intérieur de sa maison son ami lui répond : Ne m’importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi nous sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains… Je vous le dis, quand même il ne se lèverait pas pour les lui donner parce que c’est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin. Et moi, je vous dis : demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. »

J’insiste sur la fin de ce texte, comme la suite le fait, car il veut nous montrer la générosité du Père céleste :

« Quiconque demande, reçoit ; celui qui cherche trouve ; et l’on ouvre à celui qui frappe. »

Mais avez-vous aussi remarqué le début du texte :

« Si l’un de vous a un ami… ? »  Ce « l’un de vous », c’est moi, mais c’est également vous. Et que peut-il vous arriver ? Et bien, que ce soir, très tard, tandis que vous êtes couché, vous entendiez frapper à votre porte. Vous vous levez et vous vous trouvez en présence de votre ami Jacques, qui habite à au moins cent kilomètres de chez vous, et qui vous dit : « Excuse-moi de te déranger en pleine nuit. Je rentrais chez moi et je suis en panne de voiture. Elle n’avance plus. Pourrais-tu m’accorder l’hospitalité, le gîte et le couvert ? »

Pour le gîte, il n’y a pas de problème, mais pour le couvert, c’est moins évident. Vous deviez, en effet, aller faire des courses dans la soirée, mais vous vous êtes dit : « Je finis ma baguette de pain et les quelques bricoles qui sont dans le frigidaire. Demain, on ira faire peau neuve. » Comment, en effet, prévoir cette arrivée inopportune de Jacques ? Tous les magasins sont fermés à cette heure-ci. Comment faire ? Subitement, une idée jaillit à votre esprit : « Et si je demandais à mon ami Pierre ? Il habite sur le palier, il saura me dépanner. » Et vous bondissez en pyjama jusqu’à sa porte. L’accueil, tel que le relate la Bible, n’est pas très favorable. Pierre est un grincheux. Finalement, il vous dépannera. « Merci, je te revaudrai ça », dites-vous en rejoignant votre appartement.

Laissez-moi tout de suite vous dire que si vous imaginez Dieu au travers de la personne de Pierre, vous commettez une très lourde erreur. La Bible précise :

« Il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël en paix »,

et c’est de Dieu qu’il est question. Elle ajoute ailleurs :

« Si un malheureux crie, l’Éternel entend et il le sauve de toutes ses détresses. »

C’est bien ce que disait notre texte :

« Frappez et l’on vous ouvrira ; demandez et l’on vous donnera. »

Peut-être ne l’avez-vous pas remarqué, mais ce récit révèle quelque chose de très important. Si je vous posais la question : « Pourquoi n’avez-vous pas pu satisfaire le besoin de votre ami Jacques ? » vous me répondriez : « Parce que je n’avais pas pu prévoir sa venue inattendue. Si j’avais su… Mais c’était imprévisible. »

Eh oui ! Voilà le dilemme. Vous aviez prévu ce qu’il vous fallait pour la journée et la soirée. Mais vous n’aviez pas prévu l’imprévisible. Il est vrai que vous avez réussi, grâce à Pierre, à gérer cet imprévisible. Mais ce n’est pas toujours possible. Et la vie nous met souvent devant des situations plus scabreuses et douloureuses encore. Notre sagesse naturelle, notre esprit d’initiative, d’organisation, font que nous savons prévoir tout ce qui est prévisible. Mais devant l’imprévisible qui nous fait souvent dire : « Si j’avais su », nous sommes désemparés.

On a prévu les moindres détails de ce voyage, mais pas l’accident inattendu qui nous ravit l’un des nôtres. Pensez à ce terrible Tsunami de Noël dernier. On a prévu tout ce qui est nécessaire dans le ménage qu’on fonde, mais on n’a pas prévu les heurts, les incompréhensions, trop souvent, les infidélités qui briseront le ménage. On a prévu d’avoir des enfants, joie du foyer et bâton de vieillesse en puissance, mais on n’a pas prévu qu’un jour ils pourraient nous renier, et on n’a que ses yeux pour pleurer. Pensez, si vous la connaissez, à l’histoire du fils prodigue.
Et je pourrais multiplier indéfiniment les exemples et taper pile dans celui qui vous concerne aujourd’hui, comme la maladie ou la mort.

Que désire donc nous apprendre le texte que je vous ai lu ? Que lorsque nous n’avons pas pu prévoir, et que ça nous tombe dessus et nous laisse désemparés, accablés, sans ressources, nous avons un ami à la porte duquel nous pouvons aller frapper, même en pleine nuit, même en pleine révolte. Et cet ami, c’est Jésus. Je connais un chant qui commence ainsi : « Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ… » Peut-être n’avez-vous jamais frappé à la porte de son cœur, jamais cherché à le connaître réellement, jamais demandé son aide, son secours. Le texte ne dit-il pas :

« Cherchez et vous trouverez ? »

Ouvrez une Bible, cherchez-y les Évangiles. Vous y trouverez celui qui pardonne une pécheresse adultère, qui sèche les larmes d’une mère éplorée, qui guérit des malades, qui éclaire sur la foi d’un vieillard.

Le texte ne dit-il pas aussi :

« Frappez et l’on vous ouvrira ? » 

C’est-à-dire, appelez-le et dites-lui votre souffrance, votre échec, dites-lui le poids de votre solitude, celui de votre culpabilité, votre mal-être, votre mal de vivre, vos déceptions, vos peines. Épanchez votre cœur. Je lis dans la Bible :

« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. »

Le texte n’ajoute-t-il pas :

« Demandez et l’on vous donnera ? »

Ne priez pas seulement après que l’imprévisible se soit produit pour que le Seigneur intervienne. Pensez à confier votre vie et celle des vôtres au Seigneur, chaque matin en vous levant, en lui disant peut-être : « Je ne sais de quel problème cette journée sera composée. Je ne puis le prévoir, mais toi, Seigneur, tu le sais. Je remets donc ce jour sous ta protection, sous ta lumière, afin que tu me guides et que tes anges campent autour de moi. »

J’ai parlé de tout cet imprévisible et de l’ami qui a les trois pains pour nous venir en aide. Mais je manquerais à mon devoir si j’omettais de vous dire que l’Évangile a aussi pour but de nous aider à prévoir ce qui est prévisible, mais que nous ne pouvons réaliser seuls. Et je citerais en priorité notre salut éternel.

En ce qui le concerne, nous avons quelque chose à faire. Le prophète Amos nous dit :

« Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu ».

Il est vrai que notre salut a été préparé et réalisé par le Christ lors de son sacrifice sur la Croix. Il a pu dire :

« Tout est accompli. »

Mais nous devons personnellement nous préparer à rencontrer Dieu.

« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement »,

affirme la Bible. Mais comme cette dernière affirme aussi :

« Celui qui a le Christ a la vie éternelle, mais celui qui n’a pas le Christ n’a pas la vie éternelle. » 

Nous devons avoir une démarche de recherche, de rencontre, de foi, d’engagement vis-à-vis du Christ. Tout cela, c’est prévoir le prévisible et il est important de ne pas le négliger afin qu’au jour du jugement, nous ne soyons pas rejetés. Gérons personnellement le prévisible et demandons à Dieu de gérer pour nous l’imprévisible.

 


07/02/2022
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Tendre l'oreille pour L'entendre, Lui

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Lecture proposée : 1 Rois 3.4-15
Donne à ton serviteur un cœur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal.
1 Rois 3.9
Salomon avait conscience de son besoin d’un cœur qui écoute (sens littéral) afin d’être un juge équitable.
Nous n’avons pas les mêmes responsabilités, mais il n’en est pas moins nécessaire de savoir écouter les autres… chose malheureusement devenue rare. Mais Dieu n’en refuse pas la grâce à qui la lui demande humblement. Il ne l’a pas refusée à Salomon, pourquoi nous la refuserait-il ?
Ecouter ! Nous sommes environnés de tant de rumeurs ou de bruits que nous ne les entendons plus. Mais arrêtons-nous, tendons l’oreille. Nous entendrons des chants d’oiseaux dans le lointain, le bruissement des feuilles qu’agite le vent, quelque appel lointain… un coq ou un chien peut-être, très loin. Il y a, autour de nous tant de vie si diversement exprimée.
En serait-il autrement de la voix de Dieu ? Nous irons sans doute au culte ce matin. Mais même en un temple ou une église, il ne faut pas moins choisir de tendre l’oreille. Dieu a beaucoup de choses à nous dire. Demandons-lui donc un cœur qui écoute, capable de laisser tout le reste pour être tout entier tendu vers Lui. Sa voix est bien souvent un murmure doux et léger. Elle n’en est pas moins distincte pour ceux qui savent écouter.
Bonne rencontre avec le Maître.

07/02/2022
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REGARDER SON PASSÉ EN FACE ( Dominique OURLIN )

 

Regarder son passé en face

Chers abonnés, en ce début d’année 2022, nous vous proposons de participer à un sondage qui vous permet de donner votre avis sur nos services et d’exprimer vos attentes. 

N’hésitez pas à participer à ce sondage qui se trouve en bas de cette page « Perspectives Evandis pour 2022 »


Ce n’est pas une petite affaire ! Selon l’âge, l’expérience, le passé vécu, cela peut-être parfois bien lourd, difficile, et pourtant, tôt ou tard, c’est une nécessité. Je pense à cette parole de Charles Dickens qui disait :

« Si j’avais le pouvoir d’oublier, j’oublierais. Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles. »

Cela est certainement vrai d’un enfant. Que d’enfants, déjà, ont vécu, entendu et vu tant de choses que même des adultes n’auraient pas besoin de voir, de vivre ou d’entendre ! Je pense à cette parole extraordinaire de la Bible qui dit ceci :

« Si quelqu’un place sa confiance en Jésus-Christ, il devient une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici toutes choses sont devenues nouvelles. »

En effet, le message de l’Évangile est tellement plus qu’une affaire de religion, pour ne pas dire qu’il ne l’est pas du tout. C’est une affaire de relation, de transformation, de révolution : les choses anciennes passent, toutes choses deviennent nouvelles.
Non pas que l’on puisse du jour au lendemain se défaire et oublier totalement, faire abstraction de tout ce qui a pu être dans notre vie. Certes Mais Dieu Lui — et c’est la Bonne Nouvelle de l’Évangile — est prêt, Il est capable de nous aider à tourner radicalement la page de notre vie pour prendre un nouveau départ.
Pour cela bien sûr, il y a des conditions.

Naturellement, il y a des étapes indispensables, incontournables pour que cette transformation ait lieu. La première chose serait d’accepter notre passé tel qu’il est d’en assumer la réalité. Non pas qu’il faille assumer les choses que l’on a, ou bien prendre la responsabilité des choses que l’on a subie — il ne s’agit pas de cela.
Il s’agit d’accepter la réalité de notre passé. On ne peut pas le nier ni le faire disparaître en cherchant à l’oublier seulement. Il est ce qu’il est, il a été ce qu’il a été. Il nous a marqués et façonnés.

Je pense à un homme de la Bible, comme l’apôtre Paul qui dira : « J’étais un blasphémateur et un persécuteur. » Il n’en était pas fier, mais il assumait son passé. Il a su le dépasser et l’exposer à la lumière, mais pas à n’importe laquelle.
Pas à celle de la science des hommes qui est quand même toujours bien limitée, mais à celle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. L’Évangile nous invite à accepter de venir à la lumière avec tous les risques que cela comporte.
Venir à la lumière, c’est prendre le risque que tous les défauts et toutes les ombres soient mises en évidence, mais c’est une nécessité.

Il ne suffit pas d’avoir la conscience tranquille, il faut avoir une bonne conscience. La Bible nous montre que seul Jésus-Christ, lorsqu’il vient purifier nos cœurs et nos vies, nous donne la possibilité d’avoir une bonne conscience qui n’oublie pas les choses qui la dérangent, mais qui met toutes choses à plat, au grand jour devant Celui qui juge et qui connaît les cœurs. Puis, après avoir accepté notre passé, l’avoir exposé, c’est-à-dire reconnu devant Dieu dans tout ce qu’il est, ce qu’il a de bon, de moche, de négatif, l’Évangile parle ensuite de confesser nos fautes du passé.

Il y a des choses dans chacune de nos vies dont nous seuls sommes responsables et que nous avons besoin d’accepter, de mettre au grand jour. La Bible dit qu’il y a une tristesse que Dieu peut provoquer dans un cœur.
C’est une tristesse qui a pour but de nous conduire à ce que la Bible appelle la repentance, c’est-à-dire un changement de cap, un changement de vie, d’attitude qui conduit au salut, c’est-à-dire à une vie nouvelle, comme on l’a partagé tout à l’heure.
Une fois ces choses confessées, reconnues, mise à plat devant Dieu, à nous, là où c’est possible, d’être prêts à réparer les dégâts. Certes, ce sera parfois difficile. Il y a des situations qui ont pu avoir lieu dans le passé et parfois les personnes offensées ou blessées ont même disparu.

Il y a aussi l’exemple de cet homme qui avait, pendant des années, volé des outils dans son usine au nez et à la barbe de ses supérieurs. Convaincu par la suite de la réalité de sa faute, et voulant vraiment être un chrétien au plein sens du terme, il est retourné avec sa boîte à outils bien garnie dans le bureau du patron et tout ému lui a demandé pardon et a restitué les outils. Ce qu’il ne savait pas, c’est que son patron allait être bien plus ému que lui et que sa vie aussi allait être profondément marquée par ce témoignage, ce changement d’attitude.

L’Évangile nous invite aussi à dépasser notre passé, c’est-à-dire accepter d’apprendre à… 

« Oublier ce qui est en arrière et tendre vers ce qui est en avant pour courir vers le but »

Comme dira l’apôtre Paul. Ce qui est merveilleux, c’est que Dieu peut rendre cela possible pour chacun d’entre nous. On ne peut pas oublier totalement ni faire abstraction du passé. Toutefois, on peut arriver à oublier, dans le sens de ne plus se cramponner, ne plus être fixé, rivé sur les échecs et les souffrances du passé.
Les yeux peuvent être fixés, rivés sur la personne de Jésus-Christ, qui est Celui qui apporte un plein pardon. La Bible ira jusqu’à dire que Dieu même est prêt à oublier nos fautes pour nous conduire dans une vie nouvelle avec Lui. Pourquoi ne pas relever le défi de l’Évangile ? Pourquoi ne pas Lui faire confiance et Lui dire :

« Seigneur, fais de moi une nouvelle créature. Je te demande, avec ton aide, que les choses anciennes puissent être passées et que vraiment je puisse connaître un nouveau départ et voir toutes choses devenir nouvelles dans ma vie. »

 


31/01/2022
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QUELLE LUMIÈRE POUR LE PRÉSENT ?

Lecture proposée : Jean 1.1-13
…que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde.
Philippiens 2.15
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À la suite du péché de nos premiers parents, l’obscurité et la mort n’ont cessé de régner dans le monde. Aussi, Dieu est-il venu en Jésus, pour être la lumière des hommes. Mais les ténèbres ne l’ont point accueillie.
Bien peu de personnes de notre entourage ignorent tout de ce que fut la vie de Jésus. Or, voici bientôt 2000 ans qu’il est retourné au ciel. Quelle lumière, aujourd’hui, peut briller au sein de ténèbres plus profondes que jamais ?
Nous ! Si nous avons entendu et répondu à l’appel aimant de Dieu et sommes devenus ses enfants.
Oui, si Dieu nous appelle à être saints ― c’est-à-dire, dit Paul, faisant tout sans murmures ni hésitations, irréprochables et purs, irrépréhensibles ― c’est afin d’être pareils à des flambeaux, des porteurs de lumière, la Sienne, au sein de la nuit épaisse de notre monde.
La grâce d’être irréprochables ne nous est pas proposée pour notre propre satisfaction ; encore moins pour nous permettre de nous enorgueillir. Nous cesserions aussitôt de l’être. Elle nous est réclamée et offerte pour qu’en l’absence de Dieu, Sa lumière continue de briller et serve de témoignage à une humanité qui l’ignore.
Rien d’autre, en effet, ne peut réellement témoigner de Dieu que des vies réellement transformées.

31/01/2022
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LE SEUL CULTE RAISONNABLE

Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
Jean 4.24
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En esprit et en vérité est une expression sémitique qui signifie ‘de manière véritablement spirituelle’. C’est un impératif si notre adoration veut être agréée par le Seigneur.
Hélas, ritualiser, ramener la foi à des formules ou formes est l’une des tendances humaines les plus tenaces. Elle explique que l’on puisse même vivre d’une manière apparemment pieuse sans vraie piété dans le cœur.
Mais le piège du ritualisme existe aussi pour de vrais chrétiens. La pente naturelle est de réduire la foi à un certain nombre de gestes particuliers, de formes plus ou moins codifiées. C’est la nature de la magie ou gestes ou formules, s’ils sont corrects sont sensés entraîner forcément un effet. C’est aussi la nature de ce qui est appelé ‘sacrement’1. Si tel est le cas, cela dispense de s’interroger. C’est la voie de la facilité. L’esprit, la pensée même, peuvent être ailleurs, voire en contradiction avec le geste !
Est-il nécessaire de dire que cela n’a rien de spirituel ?
Comment Dieu pourrait-il y trouver son compte, son plaisir ? Nous avons à adorer, disait Jésus, de façon réellement spirituelle.
Pour adorer ainsi, la forêt, l’atelier ou les sous-sols d’un grand immeuble ne sont pas moins propices qu’une cathédrale. L’absence d’un lieu de culte n’est pas une barrière à l’expression de la foi.
Inversement, se trouver en un lieu consacré à l’adoration ne garantit pas l’authenticité du culte. Celui-ci n’est vrai et raisonnable que dans le don réel de soi-même à Dieu selon Romains 12.1: Je vous exhorte, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, sait, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
C’est à tort que les protestants eux-mêmes appellent parfois « sacrements la Cène et le baptême

31/01/2022
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