* JESUS REVIENT *

L’un des pièges les plus subtils, pour le chrétien, est de se croire capable d’aimer à la fois Dieu et le monde. Le tableau que Jacques peint dans les trois premiers versets montre à quoi peut conduire cette prétention : luttes, combats intérieurs, convoitise, meurtre, envie… le tout avec l’insatisfaction.
Vous ne possédez pas ; vous ne recevez pas.
Dieu est un Dieu jaloux. Il nous aime trop pour accepter de nous partager. D’ailleurs, dans les faits, aimer le monde, ce n’est pas L’aimer moins, c’est le haïr. C’est ce qu’écrit Jacques, littéralement : L’amour du monde est haine de Dieu.
Le climat contemporain est celui de la tolérance. En quoi il faudrait entendre que rien n’est inacceptable sinon l’intransigeance.
Ce n’est pas le langage de Dieu. Il attend de l’homme un choix réel, sans mélange, un amour total et, par là, exclusif. On ne peut aimer deux maîtres à la fois. Impossible de servir Dieu et Mammon tout ensemble.
Il nous faut réentendre cela et trancher, si nous ne voulons pas découvrir un jour qu’en voulant tout ménager, nous avons tout perdu.

https://douliere.wordpress.com/…/07/14/avec-linsatisfaction/