* JESUS REVIENT *

Noël, le premier, en Palestine, il y a deux mille ans. Un bébé dans une mangeoire à bestiaux, quoi de plus simple ! De simples bergers venus voir cet enfant nouveau-né, avouez qu’il n’y a pas de quoi en faire la une d’un grand quotidien. Nous sommes bien loin, avec le récit primitif et authentique du premier Noël, de tous les excès d’une fête qui, aujourd’hui, est devenue la plus païenne de toutes ! C’est le comble !

On est frappé, en lisant l’Évangile, de la simplicité de ce que l’on pourrait appeler « le cadre de Noël. » En effet, pour donner son Fils unique au monde, Dieu choisit, non pas une princesse, mais une simple jeune fille d’Israël, appartenant au petit peuple. Son fiancé ? Un ouvrier charpentier ! Le berceau de Jésus ? Une crèche.
La Bible dit que Jésus, existant en forme de Dieu, n’a pas voulu conserver jalousement son rang divin, le fait d’être égal avec Dieu le Père, mais qu’Il s’est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié Lui-même.

Le Noël de Dieu fut simple, sans faste, sans éclat, selon ce que le prophète Ésaïe avait annoncé, des siècles plus tôt : Jésus s’est élevé devant Dieu

« Comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. »

Comment ne pas être étonnés de la simplicité des premiers témoins de ce Noël. L’Enfant Jésus n’est pas entouré d’une cour d’hommes politiques célèbres, de personnages en vue, mais de bergers, de petites gens qui ont cru à ce qui leur avait été annoncé, et qui sont venus découvrir le Sauveur du monde.
Plus tard, adressant une prière à Dieu son Père, Jésus dit :

« Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux tout-petits. Oui, Père, je te loue de ce dont tu l’as voulu ainsi. »

Le message de Noël est tout entier empreint de simplicité. Il y avait, dans la contrée où l’Enfant Jésus venait de naître, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Un ange leur apparut, et leur dit :

« Ne craignez pas ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le Peuple le sujet d’une grande joie : c’est aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »

Reconnaître le Sauveur du monde était chose facile ! L’ange dit :

« Vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. »

N’était-ce pas simple ? Comprendre un tel message était à la portée de quiconque.

Faire la démarche vers l’Enfant Jésus aussi. Mais quelle grâce dans cette Bonne Nouvelle de l’Évangile ! Dieu adressait aux hommes de bonne volonté un message de paix, de joie ; un message universel, actuel, vrai, puissant et libérateur.