Aucune nation ne possédait le privilège du peuple d’Israël d’avoir l’Éternel au milieu de lui. Il a habité dans une tente, puis dans le temple où, certes, il se tenait dans l’obscurité, mais était présent. Sa présence distinguait fondamentalement ce peuple de tous les autres qui s’étaient fabriqué des dieux de pierre, de métal ou de bois.

Ce privilège, comme tout privilège, entraînait une responsabilité, d’autant plus importante que le privilège était grand. Dans le verset d’aujourd’hui, l’Éternel met en garde Israël contre toute infidélité, tout ce qui ne s’accorderait pas avec sa présence. Non seulement le peuple ne devait pas commettre le mal, mais plus encore, il devait écouter et agir selon les prescriptions divines.

Nous savons que, rapidement, le peuple a commis de nombreux péchés très graves, principalement l’idolâtrie, la fornication, l’injustice, la violence. Tous les prophètes les dénoncent vigoureusement. Pourtant, l’Éternel restera très longtemps au milieu de son peuple dans le temple. Il le quittera comme à regret (Ezé. 10).

Aujourd’hui, le Seigneur habite au milieu des croyants qui forment une maison dont ils sont les pierres vivantes: Vous-mêmes aussi, comme des pierres vivantes, êtes édifiés en une maison spirituelle (1Pi 2:5). La présence du Seigneur au milieu de ses rachetés, que ceux-ci soient réunis ou non, est un privilège immense qui entraîne pour eux une immense responsabilité: celle de manifester que le Seigneur habite bien parmi eux en se montrant dévoués, paisibles, heureux, reconnaissants.

Ce n’est pas en nous imposant des règles de conduite très strictes que nous pouvons faire face à cette responsabilité, mais c’est en aimant toujours davantage et toujours mieux celui qui nous a tellement aimés.