* JESUS REVIENT *

L’Ecclésiaste, ce livre de la Bible, a un message particulier. Certaines de ses déclarations semblent étranges à première vue, voire désespérantes. L’auteur observe les choses telles qu’elles sont “sous le soleil”. Il décrit la fragilité de la vie, encourage à se remettre en question, et balaie tous les appuis humains. Il nous rappelle ce qu’est le monde sans relation avec Dieu. L’homme ne peut trouver en lui-même les ressources pour être vraiment heureux. Il ne peut pas s’améliorer, et surtout, il ne peut pas triompher de la mort. Alors, tout ce qu’il recherche n’est que trompe-l’œil, illusion, une course vaine et sans espoir. L’auteur de l’Ecclésiaste ôte à l’homme ses illusions. Il perce l’apparence des choses pour nous en montrer la réalité : vanité et poursuite du vent (2. 26).

Ce livre est d’une brûlante actualité : aujourd’hui encore, une majorité de personnes vivent pour l’apparence, suivant sans réfléchir le tourbillon de l’information, de la technique et des plaisirs. Une société qui refuse Dieu ne peut qu’engendrer la perte de sens, l’ennui, le dégoût… et aboutir à une forme d’autodestruction.

Mais l’Ecclésiaste prépare à recevoir le message du Nouveau Testament, qui nous fait connaître le bonheur d’être chrétien. Le Seigneur Jésus veut transformer nos vies, nous donner une joie permanente et complète, qui trouve sa source et son but en Dieu. Même la mort perd son côté terrifiant. L’avenir n’est plus l’inconnu, il est pour le chrétien l’espérance “d’être avec Christ… C’est, de beaucoup, meilleur” (Philippiens 1. 23).