Moïse entretenait des relations privilégiées avec l’Éternel qui étaient sur le principe de la grâce et non de la Loi. Il savait que Dieu était miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité (Ex 34:6). Comment aurait-il pu plaider pour le peuple coupable sans connaître Dieu comme le Dieu de grâce?

Qu’est-ce qui lui permettait de parler de vive voix avec Dieu? C’est que cette conversation, expression de la communion qu’il avait avec lui, se faisait au-dessus de l’arche du témoignage. En figure, il y avait donc, entre Dieu et Moïse, Jésus Christ, symbolisé par l’arche, et son œuvre à la croix, symbolisée par le sang qui se trouvait sur son couvercle (le propitiatoire). Les chérubins regardaient le sang qui mettait Moïse à l’abri du jugement de Dieu et dans sa faveur.

Il en est de même pour nous, croyants nés de nouveau. Par l’œuvre de Christ, nous sommes à l’abri du jugement; mieux encore, nous sommes dans la faveur de Dieu: nous lui sommes agréables parce que nous sommes liés à son Fils bien-aimé.

Nous pouvons donc parler à Dieu en toute liberté, grâce à l’œuvre de Christ. Lui nous fait part de ses pensées par son Esprit qui habite en nous. Nous pouvons aussi nous approcher de lui pour l’adorer et lui apporter notre reconnaissance.

De quoi Moïse s’entretenait-il avec l’Éternel? Sans doute, des problèmes que posait la conduite d’un peuple aussi difficile. Toutefois, nous pouvons être certains qu’à propos de ces difficultés, Dieu révélait à son serviteur ses pensées profondes de grâce et de miséricorde.

Il en est de même pour nous: par notre conversation avec lui, Dieu nous fait connaître les trésors de son amour pour nous individuellement et envers tout son peuple.