TROIS FAÇONS DE S’APPROCHER DE JÉSUS ( Laurent Guillet )
Nous regardons vers le ciel, vers Dieu, et nous nous attendons à quelque chose : Peut-être de l’amour, de la compréhension ou tout au moins à une espérance nourrie par une tradition, une foi, ou rien du tout. Alors, nous devons considérer comment les gens, au temps de Jésus, s’y prenaient pour arriver jusqu’au Seigneur lui-même. Voici trois textes simples, pour illustrer cela.
I. Tout d’abord, une femme syro-phénicienne (c’est par rapport au lieu où elle habitait qu’on la qualifie ainsi). Il nous est dit qu’elle est venue vers le Seigneur Jésus, puis elle lui a fait cette déclaration très simple, elle cria :
« Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon ».
Le texte nous dit que Jésus ne lui a même pas répondu, mais que les disciples, eux, lui ont répondu en s’approchant et lui dirent :
« Renvoie-la, car elle crie derrière nous. »
Le Seigneur Jésus va s’adresser à cette femme et lui dire :
« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël ». Se prosternant devant lui, elle dit : Seigneur, viens à mon secours ! Il répondit : il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. Oui, Seigneur, dit-elle, pourtant les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus lui dit : Femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. » (Marc 7 : 24-30)
Cette femme est l’exemple de la persévérance. Elle sait ce qu’elle veut et sait qu’en Jésus il y a une solution au problème de sa fille. La persévérance est une qualité nécessaire, indispensable dans la vie de chaque jour, mais aussi dans le domaine de la foi, dans le domaine spirituel. Savez-vous que Dieu n’est pas là pour satisfaire nos envies et nos caprices ? Cette femme a un grand besoin. Peut-être vous-même, amis auditeurs avez-vous de grands besoins, des besoins réels, existentiels, des choses qui sont fondamentales pour vous ? Alors, à l’exemple de cette femme, je crois qu’il faut insister. Elle dit au Seigneur :
« Viens à mon secours ! »
et malgré les disciples qui la renvoient, elle continue et s’accroche. Elle fait du bruit, mais lorsque le Seigneur lui dit :
« Il n’est pas bien de prendre ce qui est destiné aux enfants, pour le donner aux petits chiens »
Alors, avec une simplicité, mais une foi extraordinaire, elle dit : « Mais moi je me contente des miettes, je ne veux pas le pain, je veux les miettes qui tombent de la table. »
Autrement dit, dans son esprit et son cœur, c’est sa foi qu’elle exprime par ces mots. Même avec les miettes de la bénédiction elle sera satisfaite, elle aura une réponse. Alors, le Seigneur va lui donner une parole d’encouragement et de bénédiction. Amis, êtes-vous persévérant ? Êtes-vous comme cette femme, capable, même devant l’adversité, devant les difficultés de vous accrocher au Seigneur ?
II. Ensuite, regardons comment une autre personne s’est approchée de Jésus. Il s’agit d’un officier romain, un centenier. Un homme qui avait un serviteur malade à la maison et qui vient vers le Seigneur Jésus en demandant que Jésus intervienne.
Voilà que Jésus se propose d’aller dans sa maison pour guérir le serviteur, et cet homme dit :
« Non, ce n’est pas nécessaire, dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri. »
Cet homme est l’exemple de l’humilité. Lui le romain, non-juif, s’abaisse en quelque sorte à demander au Seigneur Jésus qu’il vienne ou qu’il dise un mot pour guérir son serviteur malade. Cet homme dira même :
« Je ne suis pas digne, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit ».
C’est un homme humble malgré sa position, malgré sa situation. Le pays était occupé. Les Romains dominaient et il lui suffisait de commander, de dire une chose pour qu’on l’exécute. La Bible nous dit que Dieu fait grâce aux personnes humbles, mais qu’il résiste aux orgueilleux.
Dans la présence du Christ, de Jésus, devant celui qui est à la fois homme et Dieu, cet homme sait s’humilier. Cet homme reconnaît sa condition d’indignité, en un mot : de pécheur. Sachez bien-aimés, chers amis, que nous ne méritons rien. À cause de cette condition de pécheur devant Dieu, nous ne pouvons rien attendre en quelque sorte. Le Seigneur ne nous doit rien. Nous devons avoir la même humilité que cet homme : dire que nous sommes indignes, mais nous te demandons quand même Seigneur, parce que nous savons que tu es plein de compassion, de grâce et d’amour.
III. Troisième exemple pour illustrer cette façon de s’approcher du Seigneur Jésus. Cette fois, c’est un aveugle, un mendiant, assis au bord de la route. Il est dans la ville de Jéricho et s’appelle Bartimée. Lorsqu’il entend un cortège bruyant qui arrive — on peut imaginer la poussière, le bruit, les cris, bref tout ce qui fait une foule orientale —, cet homme demande : mais que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui arrive ? Ne voyant pas, cependant, il a de l’oreille. On lui dit que c’est Jésus. Et cela provoque une réaction tout à fait surprenante : il va se mettre à crier, à l’appeler. Il va être hors de lui en quelque sorte, et j’aimerais vous dire que cet homme aveugle, ce mendiant, Bartimée, c’est l’exemple de la ferveur. Quand on dit, quand on prononce le nom de Jésus, alors il ne tient plus en place et se met à crier de plus en plus fort.
Il n’est pas sans réactions ou impassible disant : « C’est dommage, je n’y vais pas, Jésus passe et c’est fini ! » Non, il va au contraire se faire remarquer à tel point même que Jésus va s’arrêter, ainsi que tout le cortège et Jésus va demander ce qui se passe. On va l’informer et Jésus va dire :
« Amenez cet homme ».
Pourquoi réagit-il ainsi ? Pour lui, Jésus c’est l’espoir et la possibilité d’une délivrance. Cet homme avait entendu parler de nombreux miracles accomplis par le Seigneur et se disait : « Ce qui était bon pour les autres, ce qui a été pour les autres, ça peut l’être pour moi… » Pour lui, retrouver la vue c’est un changement de vie. C’est sortir de la mendicité, du bord du chemin, c’est quelque chose d’extraordinaire. Alors, cet homme se lève, jette son manteau, et la Bible nous dit que d’un bond il est là, devant Jésus. Quelle ferveur, quel dynamisme !
Je termine simplement en posant cette question, et j’espère que vous vous la posez vous aussi : de ces trois façons de s’approcher, très différentes, quelle est la plus importante : la persévérance, l’humilité, la ferveur ? Si vous lisez, ces textes, vous remarquerez que Jésus regarde et il met l’accent et le doigt sur autre chose. À la femme, il lui dit :
« Femme, ta foi est grande ! »
Au centenier romain, Jésus dit :
« Je n’ai jamais vu une foi si grande même en Israël, qu’il te soit fait selon ta foi. »
Et à Bartimée l’aveugle, Jésus lui dit :
« Ta foi t’a sauvé ! »
L’homme est guéri, le serviteur est guéri et la fille tourmentée est aussi délivrée.
Pour terminer chers amis, je vous pose cette question : « Avez-vous cette même foi ? » C’est la clé pour s’approcher du Seigneur Jésus. Bien qu’elle puisse habiter vos cœurs, cette foi doit vous permettre de recevoir de Dieu en vous approchant avec persévérance, humilité et ferveur.
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