* JESUS REVIENT *

1 SAMUEL 1.1‑18

Il est difficile de s’accrocher à l’espoir quand tout va mal et que rien ne laisse présager une amélioration de la situation. Ce fait peut être particulièrement décourageant, car nous savons que notre Dieu tout‑puissant pourrait remédier à cet état de choses et combler nos attentes, mais qu’il n’est pas encore intervenu.

C’est probablement ainsi qu’Anne s’est sentie. Elle était profondément affligée de ce que « l’Éternel [l’avait] rendue stérile » (1 S 1.5). À l’époque, il était honteux pour une Israélite de ne pas pouvoir porter d’enfants. Et Anne souffrait pour une raison de plus : sa rivale, l’autre épouse de son mari, avait des enfants et se moquait d’elle.

Anne était cependant une femme de foi, malgré sa douleur et sa déception. Elle n’a jamais cessé d’espérer en Dieu; au contraire, sa douleur l’a rapprochée de lui. Accablée, elle lui a vidé son cœur et lui a promis que, s’il lui accordait un fils, elle le lui redonnerait pour toujours.

Par sa foi, Anne nous encourage à présenter nos espoirs à Dieu, le seul qui puisse soit réaliser nos désirs, soit les aligner sur sa volonté. Comme nous savons que tout lui appartient, acceptons de lui rendre tout ce qu’il nous a confié.