* JESUS REVIENT *

“Va vite dans les grandes rues… et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les infirmes”. Lc 14. 21

Imaginez qu’il est de votre responsabilité de choisir un leader capable de conduire un peuple de plusieurs millions de personnes sur une longue marche à travers un pays inhospitalier et dangereux, de gérer leurs problèmes de tous les jours, y compris leurs disputes, d’encourager une armée de combattants à en découdre avec des ennemis assoiffés de génocide… Qui choisiriez-vous ? Un homme charismatique ? Une “dame de fer” ? Ou un vieil homme désabusé par la vie et affublé d’une difficulté d’élocution au point que son frère devait parler à sa place ? Dieu a choisi ce dernier, autrement dit Moïse (Lisez Ex 4. 10-16). Imaginez vous dans une ville, assiégée par un ennemi sans pitié, avec des habitants ravagés par la faim et la soif. On vous demande de choisir des hommes sûrs et courageux, susceptibles d’aller espionner dans le camp ennemi et, qui sait, de parvenir à subtiliser quelques denrées essentielles pour survivre au siège ? Auriez-vous choisi un groupe de super guerriers, insensibles à la peur et prêts à tout pour remplir leur mission? Ou quelques handicapés, aux membres rongés par la lèpre, aux visages répugnants et rejetés par les habitants de cette ville ? Dieu a choisi quatre handicapés pour aller explorer le camp ennemi et le découvrir abandonné mais plein de victuailles. Et de plus Dieu mit dans leur cœur de revenir annoncer aux habitants de la ville, ceux-là mêmes qui les avaient chassés hors des murs, où se trouvait leur salut (Lisez 2 R 7. 3-15). Dieu a choisi aussi, plus près de nous un grand “handicapé”, un homme à l’apparence insignifiante, incapable de discourir correctement en public, à la vue si mauvaise qu’il ne pouvait écrire ses propres lettres et qu’il insulta sans le vouloir le grand prêtre qui le questionnait simplement parce qu’il ne pouvait le reconnaître ! Evidemment, il s’agissait du grand apôtre Paul ! Pourquoi Dieu choisit-Il ainsi de tels “handicapés” ? Parce qu’aucun n’aurait osé s’enorgueillir de ses propres qualités et talents.