* JESUS REVIENT *

“Jésus a été soumis, mais sans pécher, à des épreuves en tous points semblables aux nôtres.” He 4.15 TP

Nos attitudes, nos paroles ou nos actions peuvent-elles causer de la gêne à Jésus, notre Seigneur et maître ? N’a-t-Il pas souffert au cours de Ses années sur cette terre des réactions de certaines gens à Son égard ? A commencer par Joseph et Marie, lorsqu’Il avait 12 ans et qu’ils sont revenus Le chercher dans le temple alors qu’Il discutait avec les meilleurs spécialistes des Ecritures. Ecoutez : “Quand Ses parents L’aperçurent, ils furent saisis d’émotion et sa mère lui dit : “Mon enfant, pourquoi nous as-Tu fait cela?” (Lc 2. 48). Ne s’est-Il pas senti gêné d’être interpellé ainsi en public ? Et quand Il annonça dans Sa propre ville qu’Il était vraiment le Messie et que Ses voisins et amis, ceux avec qui Il avait passé Son enfance se sont levés pour L’emmener au bord d’une falaise afin de Le forcer à sauter ? Il a accepté les moqueries et le doute, écouté sans répondre aux quolibets, comme le jour où Il déclara à Jairus que sa fille n’était qu’endormie, provoquant l’hilarité des présents dans la pièce (Mt 9. 24). Au début de Son procès, “le grand-prêtre interrogea Jésus sur Ses disciples et sur l’enseignement qu’Il donnait. Jésus lui répondit : “… Pourquoi M’interroges-tu ? Demande à ceux qui M’ont entendu ce que Je leur ai dit : eux savent ce que J’ai dit” (Jn 18. 19), ce qui Lui valut une gifle de la part d’un garde. Certes Il allait souffrir de bien plus cruelles moqueries venant des soldats romains. Mais ceux-ci étaient des étrangers. Qu’a dû ressentir Jésus, quand le grand-prêtre L’interrogea sur Ses disciples ? Où étaient-ils passés ? Judas L’avait trahi pour quelques pièces d’argent, Pierre était dans la cour en train de Le renier, et les autres, à l’exception de Jean, s’étaient enfuis pour sauver leur peau. Quelle lumière pouvaient-ils apporter sur l’enseignement de Jésus, puisque Ce dernier se retrouvait seul face à Ses accusateurs ? Posons-nous aujourd’hui la question : notre comportement, nos paroles correspondent-ils à l’enseignement de Jésus ou au contraire sont-ils une source d’embarras pour Lui ?