Le N.T. affirme avec force l’absence totale de péché en Jésus Christ, dans sa vie et sa nature. Trois apôtres, divinement inspirés, l’attestent:

• Paul: Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui (2Co 5:21).
• Jean: Vous savez que lui a été manifesté afin qu’il ôte nos péchés; et il n’y a pas de péché en lui (1Jn 3:5).
• Pierre, dans le verset du jour. Témoin oculaire de son Maître pendant plus de trois ans, le disciple Pierre lui applique le passage du prophète Esaïe (53. 9). Il constate que celui dont il a partagé la vie, dans tant de circonstances, de lieux, de rencontres diverses, n’a jamais pu être pris en défaut. Il n’a jamais rien vu de déplacé, d’incomplet, d’imparfait dans son glorieux Seigneur. En acte comme en parole, Jésus a toujours été d’une stature morale parfaite.

Trois remarques étayent ce constat:

• Pris à parti par des Juifs sûrs d’eux et fiers de leur race, Jésus leur répond: Qui de vous me convaincra de péché? (Jn 8:46). Et, bien sûr, personne n’a pu le faire.
• Lors de son procès, les chefs religieux cherchent quelque faute pour le condamner. Impossible de rien trouver: ils sont obligés de faire venir des faux témoins (Mt 26:60).
• Enfin, on ne voit jamais dans les évangiles Jésus s’excuser, demander pardon ou revenir sur ce qu’il a dit ou fait. Tout était parfait.

Une telle perfection pourrait nous décourager. Au contraire! D’une part, elle était nécessaire pour notre salut: il fallait que celui qui s’offrait comme sacrifice pour le péché en soit lui-même exempt (Heb 7:26,27). D’autre part, cette perfection nous montre que, désormais, vivant de la vie de Christ, nous pouvons marcher à sa suite en l’ayant pour modèle (1Pi 2:21).