L’Éternel offrait aux Israélites la possibilité de faire vœu de nazaréat, c’est-à-dire de se consacrer volontairement pour lui. Un homme ou une femme prenait alors la résolution de respecter quelques règles qui symbolisaient cette consécration. Bien entendu, ce qui comptait pour Dieu, c’était l’engagement intérieur du nazaréen. Y en a-t-il eu beaucoup, dans l’histoire d’Israël, de ces nazaréens vraiment mis à part pour l’Éternel? La Bible ne nous dit pas grand-chose à ce sujet et il n’est pas certain que cette institution rencontra beaucoup de succès. La loi de Moïse ne donnait ni l’amour pour Dieu, ni la puissance pour se consacrer à l’Éternel. Les seuls nazaréens dont il soit parlé ont été désignés par l’Éternel avant leur naissance: Samson (Jug 13:5) et Jean Baptiste (Lu 1:15).

Aujourd’hui, les choses sont différentes: tous les croyants sont appelés par Dieu à être séparés pour lui. Lavés de leurs péchés par le sang de Christ, nés de nouveau, ils sont saints, mis à part pour Dieu pour le servir. Une telle position entraîne des responsabilités: celle de ne pas se souiller et celle de faire la volonté de Dieu. Mieux que le nazaréen d’autrefois ils prennent garde:

• à tout ce qui excite exagérément leurs sentiments naturels, comme, en figure, le vin et les boissons fortes.
• à ne pas se préoccuper de leur propre apparence, de leur popularité. Ils ne cherchent pas à plaire à eux-mêmes ou aux autres et savent que Dieu connaît leurs motifs et leurs pensées.
• à ne pas se souiller avec les hommes inconvertis, qui sont des morts spirituels, c’est-à-dire sans relation vitale avec Dieu. Ceux-ci constituent le monde qui lui est hostile. Si les croyants pactisent ou s’associent avec les gens du monde, ils se souillent positivement.

Veillons pour que Dieu puisse nous employer efficacement comme il voulait le faire avec le nazaréen Samson duquel il est dit: ce sera lui qui commencera à sauver Israël de la main des Philistins (Jug 13:5).