* JESUS REVIENT *

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Rechercher le bien d’Israël dans la prière, par Derek Prince

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Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront.

La Bible nous exhorte à rechercher le bien d’Israël à travers nos prières. Pour prier efficacement dans cette direction, nous devons sonder les Écritures pour trouver les desseins de Dieu pour Israël et Jérusalem. Puis, nous devons nous mettre à prier de manière intelligente et méthodique pour l’aboutissement et l’accomplissement de ces desseins.

Au cours de cette étude scripturaire, nous découvrirons qu’au final, il a été décrété que la justice et la paix couleront de Jérusalem vers les nations de la terre. Ainsi, le bien-être de chaque nation est englobé dans cette prière pour Jérusalem et dépend de son accomplissement.

 

 

Daniel, qui priait trois fois par jour devant sa fenêtre ouverte dans la direction de Jérusalem, nous donne un exemple biblique et stimulateur de ce genre de prière. La prière de Daniel a dérangé satan et menacé son royaume à tel point qu’il s’est servi de la jalousie d’hommes mauvais pour amener un changement dans les lois de tout l’empire perse afin que les prières de Daniel soient rendues illégales. Cependant, la prière pour Jérusalem signifiait tellement pour Daniel qu’il a préféré être jeté aux lions plutôt que d’abandonner. A la fin, la foi et le courage de Daniel ont eu raison de l’opposition satanique. Il est sorti triomphant de la tanière des lions et a continué de prier pour Jérusalem.
De par ma propre expérience durant de nombreuses années, j’ai appris que prendre un engagement de prière de ce calibre pour Jérusalem et Israël, soulève manifestement l’opposition des forces sataniques. D’un autre côté, j’ai aussi appris que les promesses de Dieu envers ceux qui prient de cette manière continuent d’être valables.
C’est un chemin scripturaire vers la prospérité, pas simplement financière ou matérielle, mais englobant également l’assurance continuelle de la faveur de Dieu.
Merci Seigneur pour les bénédictions que tu promets à ceux qui aiment Israël. Je proclame que lorsque je prie pour Jérusalem, je reçois l’assurance continuelle de la faveur de Dieu. Je prie pour la paix de Jérusalem: «ceux qui t’aiment prospéreront». Amen.

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Ces méditations sont tirées du livre ‘Proclamer la parole de Dieu‘.


03/10/2017
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LE PRÉCIEUX TRÉSOR DE DIEU - PARACHA BAMIDBAR (NOMBRES 1 À 4: 20) ( Rencontrez Dieu )

Nombres 1 à 4 : 20 - Bamidbar signifie « Dans le désert »
 
 

Nous voici dans le quatrième livre de la Torah intitulé « Bamidbar » ce qui signifie en hébreu : « Dans le désert ». Cette paracha se lit habituellement juste avant la fête de Chavouot(Pentecôte) qui est une des fêtes de l’Eternel durant laquelle le don de la Torah sur le mont Sinaï est célébré. Comme chaque paracha, cette paracha regorge  d’infinis trésors. Ici, il est principalement question du recensement des enfants d’Israël dans lequel de beaux messages sont cachés. Découvrons-en quelques-uns.

Pour lire la Paracha : Lire Bamidbar. Ce 4ème livre de la Torah est qualifié en français de « livre des Nombres » d’après la traduction grecque de la Septante. Il est intéressant de remarquer qu’en français, lorsque l’on apprécie quelqu’un, on dit qu’il « compte ».

Et c’est tout l’objet de cette paracha Bamidbar. Les enfants d’Israël « comptent » individuellement aux yeux de YHWH, car comme le dira le Prophète Osée : ils sont Ses enfants… (Osée 2 :1).

Le sujet principal est le recensement entrepris durant la seconde année du séjour dans le désert des enfants d’Israël. Cet événement fut si important que le 4ème livre de la Torah s’appelle le livre du recensement dans une traduction plus proche de l’original.

« Faites le recensement de toute la communauté des Israélites, par clans et par familles, en comptant les noms de tous les mâles, tête par tête. Tous ceux d’Israël qui ont vingt ans et au-dessus, aptes à faire campagne, vous les enregistrerez, toi et Aaron, selon leurs formations au combat… » (Nombres 1 :2)

Le célèbre commentateur de la Torah, Rachi, a dit de ce verset :

« Parce qu’ils [les enfants d’Israël] lui sont chers, Il les compte tout le temps : quand ils sortirent d’Égypte, il les compta ; quand ils péchèrent à cause du Veau d’or, Il les compta ; quand Il fut sur le point de faire descendre Sa présence parmi eux (dans le Tabernacle) Il les compta. Car le premier mois, le Tabernacle fut érigé et le premier du second mois, Il les compta. »

Le Midrash(commentaire de la Torah, voir glossaire) explique que Dieu ordonna au peuple de Dieu d’être recensé, car ils sont importants : ils sont comparables à un tas de blé. Tout comme le blé est compté avant d’être préservé dans un silo, ainsi Dieu commande également que le peuple d’Israël soit souvent compté.

L’acte de compter les enfants d’Israël lui-même leur donnait de l’importance et révélait leurs qualités.

Autre chose : quand des éléments sont comptés, ils se trouvent dans un rapport d’égalité. Le plus grand des hommes israeliteencampment-960x350comme le plus petit, compte chacun pour un, ni plus, ni moins. Le recensement générait un sentiment d’appartenance à un collectif où tous « naissent et demeurent libres et égaux en droits » pour reprendre les termes d’une autre constitution célèbre !

Ces hommes qui allaient combattre à l’extérieur avaient davantage besoin de cet encouragement et de ce « comptage divin » qui leur garantissaient d’être connus individuellement et par leur nom. Pendant que « les femmes et les enfants » resteraient au sein du camp, à l’abri et loin du champ de bataille.

Sur un plan spirituel et pour nous-mêmes : lors d’un combat dans un environnement hostile contre des valeurs étrangères tendant constamment à saper nos idéaux et nos valeurs, se rappeler que notre Père nous connait, tous, individuellement et par nos noms, est précieux.

Élohim(Dieu) donne ainsi des forces supplémentaires à ceux qui sont exposés, vulnérables et qui pourraient rapidement se décourager.

mtsinaiLes recenser nominativement, c’est aussi une façon de dire « quelle que soit l’histoire humaine, vous êtes connus, comptabilisés et jamais oubliés ». Ce reflexe du recensement avant la guerre est une problématique qui s’est reposée dramatiquement au reste d’Israël après la Shoah, d’où ces interminables et poignantes listes de noms. Certains les recherchent encore.

Il ne s’agit pas à l’évidence de procéder à un simple recensement, car Élohim(Dieu), omniscient, connaissait parfaitement leur nombre. Nous devons donc conclure qu’une intention différente et plus profonde se cache derrière ces ordres divins. Il s’agit d’une invitation personnelle à utiliser ses talents spécifiques, sans les enfouir ou les cacher. Il s’agit d’accomplir chacun sa mission et d’assumer les œuvres préparées d’avance et positionnées sur nos routes. En relatant ce fait dans la Torah, Élohim(Dieu) s’assurait que ce message serait accessible à tous et en tout temps. Quand nous relisons ces épisodes dans la Torah, nous considérons à quel point nous sommes précieux pour notre Père qui nous connait comme des fils par notre nom ainsi qu’il est dit : « vous serez aussi, d’entre tous les peuples, mon plus précieux joyau » (Exode 19.6).

L’héritage généalogique et notre mission.

« Vous en ferez le dénombrement selon leurs divisions, toi et Aaron. Il y aura avec vous un homme par tribu, chef de la maison de ses pères. » (Nombres 1 : 4)

Considérons avec soin 2 anecdotes en vue de présenter ce verset :

1ère anecdote :

« Un jour, lors d’un différend entre deux hommes, l’un hautain et arrogant, issu d’une grande famille de Rabbin, s’adressa en ces termes à un homme Tsadik(Un juste selon la Torah) n’appartenant cependant pas à une famille « noble » :

« Est-ce que tu sais qui je suis, moi… ? » Le second répliqua : « En tout cas, je connais la différence entre toi et moi ! Toi tu viens certainement d’une grande lignée, mais apparemment tu en es le dernier maillon. Pour ma part, je suis, avec l’aide de Dieu, le premier maillon d’une grande lignée ! » »

2ème anecdote :

« Après qu’un incendie eut dévasté de nombreuses maisons, emportant les biens de très nombreux Juifs en quelques minutes, une mère était assise sur le côté d’un chemin et pleurait. Son fils de 5 ans s’approcha d’elle et lui demanda :

– maman, pourquoi pleures-tu, qu’est-ce qui te rend si triste ? Est-ce à cause de notre maison ? De nos biens ?

– Non mon fils, ce n’est pas cela qui m’attriste. Ce qui m’est le plus douloureux, c’est de voir notre arbre généalogique parti en fumée, il témoignait de notre extraordinaire lignée, qui comme tu le sais commence depuis l’époque des grands Tanaïm(Grands Sages d’Israël).

Le petit garçon dit alors à sa maman : « Ce n’est pas grave maman, je te promets que je te fonderai une nouvelle lignée, qui commencera par moi !

Savez-vous qui devint ce petit garçon ? L’Illustre Rabbi Dov Beèr de Mizritch. Il fut l’un des plus éminents élèves du Baal Chem Tov, et le maître de très illustres personnages tels que le Baal HaTania, ce sont ici deux des plus grandes figures de la sagesse d’Israël… »

Donc, que nul ne se glorifie de sa Lignée car ce n’est pas elle qui confère la vérité et une condition de cœur obéissante propre à celui qui craint Dieu et observe ses commandements. Mais aussi : que nul ne néglige sa lignée qui lui sera d’une aide précieuse dans le service divin s’il sait en extraire les perles léguées par ses pères.

Grâce à ces anecdotes, nous pouvons aisément comprendre une autre interprétation moins connue du verset du Psaumes 126 : 6 : « Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, Revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes. » (Traduction Louis Segond 1910)

Une meilleure traduction donnera :

« C’est en pleurant que s’en va celui qui porte le sac de semences, c’est joyeux qu’il viendra, pliant sous le poids de ses gerbes ».

Si l’homme ne fait que porter le sac de semences, c’est-à-dire s’il vit sa vie avec l’héritage de ses pères, les mérites de ses ancêtres, sans récolter de mérite personnel, c’est en pleurant qu’il quittera ce monde : « c’est en pleurant que s’en va celui qui porte le sac de semences… »

Tandis que s’il plie sous le poids de ses gerbes, de ce qu’il a lui-même récolté, s’il a lui-même acquis des mérites, c’est joyeux qu’il se présentera devant son Créateur : « … c’est Joyeux qu’il viendra, pliant sous le poids de ses gerbes. »

C’est ce que vient aussi signifier notre verset : « Il y aura avec vous un homme par tribu, chef de la maison de ses pères » (Nombres 1 : 4). Choisissez pour chef de chaque tribu un homme de mérite, pas le fils de un tel, mais « un homme à la tête de la maison paternelle ». Un homme qui soit méritant par lui-même, qu’il soit lui-même le début de sa lignée !

Il est extrêmement méritoire de faire partie d’une illustre famille, d’être le fils ou le petit-fils d’un Tsadik(un juste), cependant le travail ne s’arrête pas là. Si je ne continue pas moi-même dans son sillage, cela ne m’avance à rien d’appartenir à sa famille et c’est encore plus vain de me vanter de ses actes glorieux ainsi qu’il est dit : « un impie n’ose paraître en sa présence. » (Job 13 : 16)

C’est aussi ce qu’enseigne la Brit Hadasha(Nouvelle Alliance) « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. » (2 Timothée 2 : 15) et encore, de la bouche même du Messie : « priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme. » (Luc 21 : 36))

C’est cependant source de joie d’avoir comme aïeul un Tsadik (un juste), comme nous l’enseigne Rabbi Haïm de Vologin, sur le verset : « Le juste marche dans son intégrité, heureux ses enfants après lui. » (Michée 20 : 7) :

« Pourquoi si le juste est intègre, le fils a-t-il de quoi se réjouir ?

Parce que le Tsadik s’est efforcé et a peiné durant sa vie pour acquérir ses vertus, celles-ci seront ensuite ancrées danstalmud5al’âme de ses enfants après lui, elles leur seront comme une seconde nature ; et il suffira d’un minimum d’effort afin d’éveiller ses qualités en eux.

Les vertus de nos ancêtres nous ont été transmises dans nos gênes, nous les possédons donc toutes en nous, il nous est ainsi très aisé de les raviver et de poursuivre le même chemin qu’eux. »

De la même façon, si nos ancêtres étaient dans de fausses religions, éloignés de la Torah d’Israël, s’ils étaient dans des religions qualifiées d’apostates selon la Torah, s’ils étaient dans des liens occultes, ne perdons pas courage car il est possible comme le montrent les anecdotes précédentes, de fonder une nouvelle lignée basée sur la vérité. Cette lignée commence ici et maintenant pour chacun d’entre nous, qui désirons suivre le Messie d’Israël, Yéshoua(Jésus) le Sauveur du monde.

Ainsi, cette greffe sur Israël par la foi dans le Messie Yéshoua, permet, comme l’enseignent les sages d’Israël, de démarrer une belle et grande lignée propageant ainsi la lumière de la Torah et du Messie :

« Même un converti n’ayant aucune ascendance juive peut, s’il prend sur lui sincèrement le joug divin, mériter la Torah au même titre que n’importe quel juif, au point que les sages d’Israël affirment : « Un non juif (après s’être converti) qui s’adonne à l’étude de la Torah équivaut à un Cohen Gadol (Grand sacrificateur) ».

N’est-ce pas ici précisément ce qu’enseigne la Nouvelle Alliance : « Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement; et la circoncision, c’est celle du cœur » (Romains 2 : 28) et encore : « vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2 : 9) mais aussi : « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et du Messie, et ils régneront avec lui pendant mille ans. » (Apocalypse 20 : 6).

« Toutefois, Tu ne dénombreras point la tribu de Lévi seulement, et tu n’en feras point le compte au milieu des enfants d’Israël; » (Nombres 1 : 54)

Rachi, commente ce passage :

« La légion du Roi mérite d’être recensée à part. Mais aussi : Le Saint béni soit-Il, a prévu que seraient frappés par le décret et que mourraient dans le désert tous ceux qui, lors du recensement, étaient âgés de 20 ans et plus. Il s’est dit : « il ne faut pas que cela soit inclus dans le recensement, car ils m’appartiennent pour n’avoir pas failli lors du veau d’or ».

Oui, par la foi dans le Messie et l’observance de la Torah(Saine Doctrine), nous faisons partie de la légion du roi. Ne faiblissons donc devant aucun veau d’or et demeurons fidèles en toute chose en offrant à Dieu un culte raisonnable selon qu’il est dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12 : 1-2) Que le Dieu d’Israël et son Messie de Gloire vous fortifie et vous visite tous et vous bénisse.

Un partage sur la paracha de la semaine, avec les commentaires du livre « La Paracha Leket Eliaou, compilation de commentaires et d’histoires », ainsi que des extraits du fascicule « la Sidra de la semaine », par la seule grâce infinie d’HaShem(Dieu) et avec la précieuse aide des rabbanim d’aujourd’hui et des sages d’Israël d’autrefois.

Note : Merci de citer la source lors de toute copie partielle ou complète de cet article comme le rappellent les maximes des pères (Pirqé Avot) : « Quiconque cite l’auteur d’une parole amène la délivrance dans le monde ». Pour le reste, c’est entre vous et Dieu qui sonde les coeurs et qui rendra à chacun selon ses oeuvres.

(*) : Mis à part les citations et autres extraits de sources externes repris sur le site rencontrerdieu.com, nous ne cautionnons pas forcément tous les propos et les enseignements des personnes et/ou des références et autres sites web cités dans les articles et les vidéos du site rencontrerdieu.com : chacun doit être attentif et ne retenir que ce qui lui semble bon et en accord avec les voies de Dieu.


27/05/2017
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« IL N’Y A QU’UN SEUL PÉCHÉ IMPARDONNABLE AUX YEUX DE DIEU » ( Info Chrétienne )

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Billy Graham répond à un lecteur, sur la délicate question qui angoisse toujours nombre de croyants concernant l’existence d’un péché trop grave pour être pardonné.

Lecteur : Quel est le type de péché que Dieu ne pardonnera pas ? J’ai peur d’avoir franchi la ligne, parce que j’ai fait des choses terribles.

Il n’y a qu’un seul péché que Dieu ne puisse pas pardonner : Refuser son pardon ! Peu importe ce que nous sommes ou ce que nous avons fait, Dieu nous aime toujours, et il promet de nous pardonner – totalement et complètement – si nous nous tournons vers lui dans la repentance et dans la foi.

Est-ce difficile pour nous de l’accepter ? Oui, parce que cela ne correspond pas à notre manière de fonctionner. Si quelqu’un est désagréable avec nous, nous sommes enclins à le rejeter. Avec le temps, nous finirons par pardonner. Mais si quelqu’un nous fait vraiment du mal ou nous trompe, nous avons beaucoup plus de mal à oublier ou à pardonner. Plus le mal est important, plus il est difficile pour nous de pardonner.

Mais Dieu n’est pas comme nous ! Oui, nous l’avons offensé par nos péchés – en fait, nous l’avons blessé beaucoup plus profondément que nous ne pourrons jamais blesser quelqu’un. Et pourtant Dieu nous aime toujours. Il nous prie de réaliser ce que nous avons fait, et de nous tourner vers lui dans la repentance et la foi.

 

Source : BG Daiily News


18/05/2017
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LA VENGEANCE DE L’ÉTERNEL, PAR LE PASTEUR GÉRALD FRUHINSHOLZ

De Jérusalem,

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(Il y  quelques jours), nous avons assisté à Jérusalem, à la 2e lecture de la Meguila d’Esther. Le livre d’Esther est le seul livre à être lu deux fois à Pourim, ce qui montre l’importance de la fête. Pourim est véritablement la fête de la Délivrance finale,  évoquant la victoire du Messie sur les ennemis d’Israël. 
 
 
 
 

 

 
Bravo à ceux qui, dans les assemblées chrétiennes, ont partagé la Parole concernant Pourim, car ce jour nous rappelle que Dieu est en contrôle de toute chose, et qu’Il veille sur son peuple Israël, la prunelle de son oeil. Est-ce important pour nous chrétiens ? – Bien sûr, car l’Eglise est sur le même arbre qu’Israël, l’olivier franc. Et nous constatons combien aujourd’hui particulièrement, les nations, l’Europe et le monde sont dans un chaos qui peut emporter quiconque n’est pas accroché aux promesses de l’Eternel.
 
Pourim 1946 ! 
Connait-on cette histoire incroyable des « dix fils d’Haman » pendus à Nuremberg en 1946 ?  Dans la Méguila d’Esther, nous trouvons une requête de la part de la reine Esther au roi, une demande pour le moins surprenante. Le roi dit à Esther : « Les Juifs ont tué et fait périr dans Suze, la capitale, cinq cents hommes et les dix fils d’Haman »Esther lui demande : « S’il plaît au roi, qu’il soit donné aux Juifs de Suze d’agir encore demain selon le décret d’aujourd’hui, et que l’on pende au bois les dix fils d’Haman » – Esther 9:12. 

Les pendre alors qu’ils avaient été tués le jour même ? Voilà qui est bien étrange…

 
Il y a en fait dans le texte des anomalies intéressantes. L’une concerne l’énumération des fils d’Haman, avec des lettres plus ou moins grandes formant un mot, qui selon la gematria, évoque une date. Les lettres Tav, Shin, Zayin ont ainsi pour somme 707. Le grand Vav désigne la valeur de 6000. En clair, au cours du 6ème millénaire, durant la 707ème année, donc 5707, la requête d’Esther devra se réaliser, soit en 1946, date de l’exécution de dix nazis, à Nuremberg !
 
C’est précisément le 7e jour de Soukkot 5707le 16 Octobre 1946, que furent pendus les dix « dignitaires » nazis à l’issue du procès de Nuremberg !  Et la date d’exécution tombe sur la fête juive de « Hochana Raba » (21 Tishri du calendrier juif) qui est le jour de l’accomplissement des verdicts de Dieu, d‘après la tradition. 

 

En outre, le rapport établi par les témoins oculaires des derniers instants de Julius Streicher, déclare ceci : « Alors qu’il monte sur la plate-forme, nous l’entendons crier : « Et maintenant, à Dieu ! » Puis il se tourne vers les officiers alliés et vers les huit correspondants de presse alignés face aux potences. Avec un regard plein de haine il fixe tous ces témoins et crie : « Pourim 1946! ». C’est à ce moment que la trappe est tirée (…) « .
 
Hitler incarnait Haman, et cet épisode des dix fils d’Haman « réincarnés » en ces meurtriers nazis nous montre que la vengeance de l’Eternel a commencé avec le jugement des nazis, juste avant que Dieu ne recrée l’Etat hébreu, ramenant Son peuple dans son pays. Et cette vengeance se poursuit aujourd’hui encore, selon le calendrier de Dieu.
 
La vengeance de l’Eternel 
 
Peu de prédications évoquent ce qui précède la venue du Messie, à savoir la vengeance de Dieu, Yom naqam – le Jour de vengeanceen hébreu (Esaïe 61:2). Pourtant les prophètes en parlent abondamment. Même Jean en a la révélation, lorsqu’il parle de la venue du Roi des rois : « … De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations ; il les paîtra avec une verge de fer ; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant » – Apocalypse 19:11-16. 
 
Chez les prophètes de la Bible, l’on sait que « ces nations » sont les ennemies d’Israël : « Je rassemblerai toutes les nations, et Je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat ; Là, J’entrerai en jugement avec elles, au sujet de mon peuple, d’Israël, mon héritage, qu’elles ont dispersé parmi les nations, et au sujet de mon pays qu’elles se sont partagé… » – Joël 3:2.

 

Or, que voyons-nous aujourd’hui ?… – Nous voyons que le jugement commencé avec les enfants d’Haman continue. « C’est la vengeance de l’Eternel … (v17) Israël est une brebis égarée, que les lions ont chassée ; le roi d’Assyrie l’a dévorée le premier ; et ce dernier, Nébucanetsar, roi de Babylone, lui a brisé les os. C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël, voici Je châtierai le roi de Babylone et son pays, comme J’ai châtié le roi d’Assyrie » – Jérémie 50:15-18

 

Nous voyons combien le Moyen-Orient est dans le chaos ; est-ce le fruit du hasard ?… L’Irak et son tyran Saddam Hussein ont été humiliés, le pays ravagé, démembré. La Syrie aujourd’hui vit la même chose, ce pays n’existe plus, et tous les pays environnants subissent les mêmes terribles destructions. Dieu permet ce chaos…  et ce n’est pas fini.

 
Aujourd’hui, le nouveau président américain semble permettre que les Kurdes, qui ont toujours été favorables à Israël, retrouvent un territoire qui puisse réunir tous les Kurdes éparpillés en un seul pays de 40 millions d’individus ; ils pourraient être les Mèdes et les Perses mélangés aux tribus exilées d’Israël. Pensons à « la route de l’Egypte à l’Assyrie », d’Esaïe 19.
 
– L’Iran, le pays de Haman, subira-t-il la colère de Dieu ?… Actuellement, l’Iran des mollahs fait toujours peser sur Israël une lourde menace, et ils sont les grands pourvoyeurs du Hamas et du Hezbollah. Pourtant, L’Iran est aussi la Perse du roi Cyrus, ancien grand ami d’Israël. 
 
– L’Europe subit-elle déjà la colère de Dieu, avec « l’invasion » par l’islam des  migrants, dénaturant les nations forgées par la civilisation judéo-chrétienne ?… L’Europe a fait partie des persécuteurs du peuple juif, comme les dix fils d’Haman ; l’Occident est en partie responsable de la Shoah…. comme d’ailleurs la théologie chrétienne, anti-juive depuis 2000 ans.
 
Dieu fait grâce 
La grâce de Dieu suit toujours Sa colère, comme l’aurore après la nuit. Autant pour Israël que pour les nations:  « Je ramènerai Israël dans sa demeure… en ces jours-là, on cherchera l’iniquité d’Israël et elle n’existera plus, et Je pardonnerai au reste que J’aurai laissé » – Jérémie 50:19-20. 
Concernant les nations, Dieu fait grâce également: « Dans la suite des temps, Je ramènerai les captifs… de Moab (Jér 48:47), d’Ammon (Jér 49:6), d’Elam (49:39) »

 

Attendons-nous donc à Sa grâce,
et comme Esther, prions pour toucher le sceptre du Roi !

25/04/2017
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LA MANNE DU SHABBAT : MOURIR POUR VIVRE, PAR JEAN WEBER

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Galates 2.20, «…et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ, qui vit en moi…».

A – Si nous voulons être sincères et honnêtes avec nous-mêmes, nous pouvons constater que notre «moi» ou notre vieille nature prend encore une bien trop grande place dans notre vie…

 

C’est souvent notre vieille nature qui s’oblige de vivre une bonne vie chrétienne, c’est notre «moi» qui est ainsi à la manœuvre, ainsi «c’est nous» qui voulons servir Jésus…

Mon moi, encore lui, «moi» va se fâcher, jalouser, tricher, tromper, refuser de pardonner, éprouver de la rancune, critiquer, s’inquiéter, etc.

Oui nous avons besoin de mourir à nous-mêmes, ou nous devrions dire nous avons besoin d’être brisés…pour pouvoir mourir à nous-mêmes.

Dieu ne peut pas faire grand-chose dans ma vie tant que j’en tiens les rênes. Lorsque je vois que le Fruit de l’Esprit est si merveilleux, je veux le porter… et par erreur je vais m’efforcer de le produire. Chose impossible à ma vieille nature. Si je veux que ce Fruit soit le fruit dans ma vie, je me dois de mourir à moi-même pour que l’Esprit puisse vivre en moi à ma place.

 

B – Comment la plénitude de Jésus peut-elle me combler, intervenir dans ma vie et pour ma vie ? C’est possible si je laisse Jésus régner sur mes pensées, mes désirs sur ma propre vie ?

Comment puis-je bénéficier de cette plénitude de vie que Jésus promet, si je défends ma position, si je défends mes droits, que je ne renonce pas à moi-même. Alors que je devrais laisser à Jésus toute la maîtrise de ma vie et la maîtrise des événements qui m’entourent ? Renoncer à mes droits, c’est laisser Jésus s’occuper de la situation.

Je me dois de me conformer strictement à la Bible parole de Dieu, et cela me conduit à renoncer à mes désirs naturels ou charnels.

Chaque vexation, chaque rejet ou humiliation que je suis conduit à endurer est un moyen que Dieu utilise pour me «briser». Même si aux yeux des autres je parais être faible, c’est afin de pouvoir faire couler d’avantage la vie de Christ en moi, afin d’être fort en lui et par lui. Je vais pouvoir dire comme l’apôtre Paul dans 2 Corinthiens 12.10,«…quand je suis faible c’est alors que je suis fort…».

 

C – Jésus, renonçant à sa position, à sa gloire a été brisé pour nous, il est mort pour nous. Il a renoncé à tout, et selon Philippiens 2.5-8, il a vraiment été loin pour nous.

Par exemple le sermon sur la montagne avec ses enseignements de non vengeance, d’amour désintéressé, nous montre notre véritable position. Nous pouvons prier «O Seigneur, viens et brise-moi. Que je puisse vivre pleinement ce texte dans ma vie de tous les jours. Aide-moi à me courber et mourir à moi-même, comme tu l’as fait à Golgotha»…

Cette «position de mort» avec lui, n’est pas acquise une fois pour toute, il faut à chaque instant revivre des nouveaux brisements dans les nouveaux choix que la vie nous offre. Mais c’est de cette façon que le Seigneur Jésus peut se révéler en nous et à travers nous.

Si notre vie reste centrée sur nous-mêmes c’est-à-dire aux antipodes de celle de Jésus, nous ne pourrons jamais être remplis de SA VIE. La seule condition pour être rempli de sa vie c’est d’accepter que Dieu fasse en permanence mourir la nôtre. C’est notre choix.

 


16/04/2017
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