N’accusons pas notre environnement de produire en nous de mauvaises pensées ou de nous forcer à mal agir. Comme le fait remarquer Jésus aux Juifs, c’est du cœur que viennent (les) mauvaises pensées.

Souvent, nous sentons fortement le décalage entre ce que nous pensons et ce que nous devrions penser, entre ce que nous faisons et ce que nous devrions faire. Comment sortir de cette situation? Si nous pensons pouvoir discipliner nos pensées et améliorer nos comportements par nous-mêmes, nous allons vite perdre toutes nos illusions: Ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair; mais ceux qui sont selon l’Esprit, aux choses de l’Esprit; car la pensée de la chair est la mort; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix (Ro 8:5,6).

Occupons donc nos pensées de tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui est de bonne réputation (Php 4:8).

Cette règle de vie permet de mieux comprendre le deuxième verset cité. Jacques écrit son épître à une époque où le christianisme se distinguait extérieurement encore peu du judaïsme. Les chrétiens continuaient de se réunir dans le temple pour la prière. Aussi Jacques invite-t-il les croyants à montrer leur foi, cette nouvelle manière de penser, par des actes. Leur nouveau comportement donnait la preuve qu’ils avaient accepté Jésus: il était devenu leur Seigneur et dirigeait leurs pensées.

Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit (Ga 5:25). Quand nous donnons nos vies au Seigneur par la foi et l’obéissance, l’Esprit manifeste sa victoire sur la chair et produit du fruit à la gloire de Dieu. Nous sommes ainsi encouragés à nous laisser conduire par l’Esprit de Dieu. Il travaille dans nos pensées pour que nous rendions témoignage à notre Seigneur et connaissions la vraie liberté intérieure.