L’état moral lamentable du peuple d’Israël, qu’Habakuk constate et déplore, lui inspire une ardente supplication. Dieu y répond et lui révèle ses plans relatifs à l’avenir des Israélites. Un dialogue s’établit alors entre Dieu et le prophète, qui apprend à connaître suffisamment les pensées de Dieu pour clore l’entretien par une prière.

Après la réponse de Dieu du premier chapitre, Habakuk se dégage des circonstances qui l’avaient affligé pour prendre note de ce que Dieu dira et fera. Il monte sur une tour, lieu de sécurité, propice à l’observation. Il se tient à l’écart du tumulte pour être à l’écoute de Dieu. Il s’attend à ce que Dieu se manifeste: Je veillerai, dit-il. Il résiste à l’assoupissement, il écarte les distractions et il concentre son attention sur le message attendu. Cette disposition de cœur et d’esprit le rend apte à recevoir les communications de son Dieu.

Les conditions remplies, Dieu répond au prophète en précisant que cette fois-ci sa vision doit être écrite. Mais pourquoi cette précaution? Afin que celui qui la lit puisse courir. Le message est si important (la nouvelle de la chute de Babylone et du rétablissement de Juda) qu’il doit être écrit pour que celui qui le lit se mette à courir afin de le diffuser dans les plus brefs délais.

Actualisons: Vous êtes entourés de violence, le tumulte grandit dans le monde. Propagez la Bible par tous les moyens que Dieu met à votre disposition. Le temps presse (Ro 13:11). Pour que la bonne nouvelle du salut arrive auprès de vos concitoyens, il faut des lecteurs qui utilisent leurs jambes! Vous considérez la Parole de Dieu comme un trésor? Ne la gardez pas jalousement pour vous: il faut lire et courir, assimiler la Parole et la diffuser. Dès l’aube du christianisme, l’Évangile a couru avec une telle rapidité qu’on y a vu l’intervention de Dieu (2Th 3:1).

Veiller, lire et courir, quel programme stimulant pour un jeune croyant!