Les évangiles rapportent de nombreux épisodes de la vie de Jésus où on le voit dans son abaissement de Fils de l’homme, mais ils ne cessent pas de rappeler, parfois sous une forme voilée, sa grandeur de Fils de Dieu. Les humiliations de toutes sortes, les moqueries, le mépris, sa condamnation injuste, rien n’a jamais pu ternir la beauté morale de son être. Plus les hommes l’ont rabaissé, plus grande a été sa dignité.

Jésus naît dans une étable, mais le ciel éclate de louange à l’annonce de la naissance du fils de David. Et des mages viennent lui rendre hommage à Bethléem.

En commençant son ministère, Jésus s’associe aux Juifs repentants qui se font baptiser par Jean. Mais pour le distinguer entre tous, Dieu déclare du ciel: Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai trouvé mon plaisir (Mt 3:17). Et l’Esprit descend sur lui.

Nathanaël doute qu’il puisse venir quelque chose de bon de Nazareth. Mais, quand le Seigneur lui montre qu’il connaît tout de lui, il est bien obligé de dire: Rabbi, tu es le Fils de Dieu; tu es le roi d’Israël (Jn 1:49).

À un autre moment, Jésus guérit un aveugle de naissance. En présence de ce miracle incontestable, les chefs du peuple déclarent que Jésus est un pécheur et qu’ils ne savent d’où il est. Ils chassent de leur synagogue l’homme guéri. Mais Jésus le trouve et lui révèle qu’il est le Fils de Dieu. En réponse cet homme lui rend hommage (Jn 9:35-38).

Lorsque Jésus, crucifié, s’écrie: C’est accompli (Jn 19:30), le centurion qui était là en face de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit: Véritablement, cet homme était Fils de Dieu (Mr 15:39).

Abaissement et grandeur sont étroitement liés en Jésus, le Fils de l’homme, le Fils de Dieu. Nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges… couronné de gloire et d’honneur (Heb 2:9).