* JESUS REVIENT *

Pour prouver l'incompatibilité du christianisme et de l'idolâtrie, Paul fait appel maintenant à l'intelligence renouvelée, l'intelligence spirituelle de ceux auxquels il s'adresse. Il le fait en prenant appui sur la cène, ce repas d'amour que Jésus a institué avant de donner sa vie sur la croix.

Les païens avaient leurs repas et leurs libations qu'ils dédiaient à la représentation de leurs dieux ou de leurs déesses; les chrétiens ont aussi leurs rencontres au cours desquelles, ensemble, ils adorent Dieu le Père et son Fils Jésus Christ.

Ils n'ont pas, bien entendu, de représentation de celui que les cieux ne peuvent contenir; mais le Seigneur Jésus leur a demandé de participer à un repas en souvenir de lui : la cène. Celle-ci leur parle de Jésus, leur Sauveur qui est mort, crucifié pour eux : en effet, le sang séparé du corps atteste bien de la réalité du sacrifice sanglant accompli par Christ sur la croix.

Autrefois, l'Israélite posait sa main sur la tête de l'animal qu'il offrait en sacrifice; il s'identifiait ainsi avec la victime. De même, en prenant la cène, nous nous identifions, nous avons communion, avec le sacrifice de Christ qui a pleinement satisfait Dieu.

Par cette affirmation solennelle de notre communion avec Christ, nous exprimons donc que nous sommes au bénéfice de son sacrifice accompli, que nous sommes entièrement de son côté, que nous lui devons tout, qu'il mérite tout notre attachement.

Il est donc tout à fait inconcevable pour des personnes spirituellement intelligentes d'avoir communion à la fois avec Christ et des idoles.

Paul, conduit par le Saint Esprit, ne se contente pas de nous dire que nous avons communion avec un Christ crucifié, il veut aller plus avant en parlant de la communion du sang de Christ et de la communion du corps de Christ, ainsi que nous le verrons demain.