Sonder les Écritures
Ésaïe 54.17.
Deux anecdotes relatives à la guerre m’ont fortement émue ; ce sont les histoires de deux soldats chrétiens dont la vie a été sauvée de façon plutôt inédite.
La première date de la Seconde Guerre mondiale. Une mini-Bible qui se trouvait dans la poche de l’uniforme d’un jeune Américain a empêché la cartouche de toucher son cœur.
La deuxième, plus récente, s’est déroulée lors du conflit qui a opposé l’Arménie à l’Azerbaïdjan. Un jeune Arménien a été épargné grâce à la croix qu’il portait autour du cou et sur laquelle la balle avait rebondi.
Il ne s’agit pas ici de discuter du bien-fondé ou non du port d’une Bible ou d’une croix sur soi. Une chose est certaine : ces deux objets ne doivent pas être considérés comme magiques, tels des gris-gris protecteurs.
J’aime à penser que ces deux hommes portaient leur objet respectif en signe de leur foi au Christ car lui seul pouvait les protéger. Cela me fait penser au verset d’Éphésiens 6.16 : "En toute circonstance, saisissez-vous de la foi comme d’un bouclier avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du diable." Notre foi ne laisse pas Dieu indifférent. Et dans sa protection "rapprochée", il a agi en faveur de ses enfants.
Ces deux histoires sont comme des paraboles qui nous rappellent la puissance de la Parole de Dieu et de la croix.
Dieu nous demande de serrer sa Parole contre notre cœur. Elle nous permettra de déjouer les mensonges du diable, comme ce fut le cas pour Jésus lors de la tentation au désert ; il a su manier le "Il est écrit" avec force et détermination. Cette Parole sera également source de courage dans nos combats. "L’Éternel des armées", comme tout bon général, connaît l’importance de motiver ses troupes, de leur faire oublier la peur et de donner un sens à leur sacrifice.
La croix, quant à elle, représente l’œuvre du Christ qui nous délivre de l’emprise de l’ennemi et nous sauve de la mort spirituelle et éternelle. En effet, c’est à la croix que Jésus "a désarmé toute Autorité, tout Pouvoir" (Colossiens 2.15). Par conséquent, nous pouvons vaincre l’adversaire "grâce au sang de l’Agneau" (Apocalypse 12.11).
