Le peuple d’Israël se fabrique un dieu en forme de veau d’or alors que le premier des dix commandements lui prescrivait de n’avoir pas d’autres dieux que l’Éternel. Dieu ne peut tolérer cette violation de la Loi et annonce à Moïse qu’il va détruire le peuple (Ex 32:10). Aussitôt Moïse intercède, l’Éternel l’écoute, le peuple ne sera pas détruit: l’Éternel fait grâce (32. 14).

Dieu confie à Moïse la charge de faire entrer le peuple dans le pays promis aux patriarches, tout en déclarant qu’il n’irait pas avec eux. Comment pourrait-il supporter un peuple aussi désobéissant (33. 3)? Moïse, qui comprend que la présence de l’Éternel est indispensable, intercède une seconde fois pour que Dieu accompagne le peuple. Merveille de sa grâce, Dieu accepte de rester au milieu d’un peuple rebelle (33. 14). Il siégera dans l’obscurité du lieu très saint où se trouve l’arche.

Cette présence est inconditionnelle. Heureusement! Car les plaintes du peuple et ses fautes se renouvelleront souvent tout au long de son voyage dans le désert, puis à son entrée en Canaan.

Le Seigneur Jésus enseigne à ses disciples qu’il est présent au milieu de ses rachetés, lorsqu’ils se réunissent pour lui, en son nom (Mt 18:20). Il n’y met pas de condition, pas plus qu’il n’en impose à la présence du Saint Esprit en chaque croyant. Heureusement! Car quels sont les croyants dont le comportement est toujours digne de la sainteté de Dieu?

Réjouissons-nous donc de réaliser que le Seigneur, plein de grâce, est au milieu de nous. Et parce qu’il en est ainsi, comportons-nous d’une manière digne de lui, qui l’honore et lui plaise à tous égards.