La Bonne Semence
“Le chrétien” du Bangladesh (2) ( La Bonne Semence )
“En 1976, un des missionnaires de l’église locale est venu me dire : “J’ai là six jeunes hommes qui arrivent de leur village. Ils sont tous musulmans et ils veulent savoir ce qu’il faut faire pour être sauvés. Toi, tu comprends les musulmans, va donc parler à ces jeunes et essaye de savoir s’ils sont sérieux ou non.”
J’ai donc passé deux ou trois heures avec eux et je me suis rendu compte qu’ils connaissaient Jésus. Ils avaient reçu quelques livres chrétiens, les avaient lus, et avaient alors cru en Jésus.
Jusqu’alors, mon expérience de l’église, en tant que croyant d’origine musulmane, n’avait pas été très positive. Les chrétiens désiraient que les musulmans viennent à la foi, mais quelques gênes persistaient.
J’ai donc dit à ces jeunes musulmans : “Je vois que Jésus est dans votre cœur. Rentrez chez vous, mais ne vous dites pas chrétiens. Vos parents le sauront assez vite, en voyant votre vie changée. Quand ils commenceront à vous poser des questions, parlez-leur de Jésus.”
Après leur départ, j’ai raconté au missionnaire ce qui s’était passé. Il a été très contrarié parce qu’il pensait que j’avais laissé passer ma chance. Mais un mois plus tard, l’un de ces six musulmans revenait, accompagné de 15 sages de sa communauté. Il m’a annoncé : “Ces hommes veulent aussi devenir des disciples de Jésus”. Le mois suivant, ils sont revenus avec 16 nouvelles personnes. Et pendant les huit années suivantes, ils ont été des centaines à venir étudier la Bible avec moi.”
"Le chrétien" du Bangladesh (1) ( La Bonne Semence )
Jésus apprit qu'ils l'avaient chassé ; et, l'ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Et qui est-il, Seigneur, afin que je crois en lui ? Jean 9. 35, 36
La vérité qui est en Jésus. Éphésiens 4. 21
"En 1969, j'avais 17 ans. Mon père était imam, descendant d'un peuple venu d'Afghanistan au Bengale, en y important l'islam. Je posais beaucoup de questions à mes professeurs à la madrasa (école islamique), mais ils n'arrivaient pas à répondre et le mettaient en colère. Pour se moquer de moi, l'un d'eux m'appelait "le chrétien." N'ayant aucune idée de ce que cela signifiait, je suis allé voir un missionnaire qui à répondu à mes questions. J'ai ainsi appris qui est Jésus et ce qu'il a fait pour nous. Peu de temps après, j'ai donné ma vie au Christ.
Rentré chez moi, j'ai tout raconté à mon père. Il m'a immédiatement mis à la porte, sans même me laisser le temps de prendre quelques vêtements. J'ai été banni de ma famille et mon père m'a déshérité. Je suis parti pour Dacca, la capitale, mais je n'avais rien... En 1972, alors que je vivais dans la rue, j'ai rencontré un autre missionnaire. Il m'a invité à étudié la Bible avec lui et m'a pris en charge pendant neuf mois, pour m'instruire dans la foi. Puis il m'a invité à rentré chez moi et à évangéliser les miens. Je suis donc reparti pour le nord et j'ai rejoint une église chrétienne composée essentiellement de personnes issues des tribus que les Bengalis avaient chassées de leurs terres. Alors, étant moi-même Bengali et d'originaire musulmane, j'ai compris la gêne que ces croyants pouvaient converser à mon égards, même si nous étions maintenant frères. Á cette époque, j'ai lancé un groupe d'étude biblique qui avait lieu tous les matins à 6 heures."
(suite demain)
Rien ne sera plus comme avant?! ( La Bonne Semence )
Lors de la terrible pandémie du Covid-19 qui a débuté fin 2019, les plus grands médecins, les politiciens, les sociologues, les économistes et beaucoup d’autres experts ont cherché l’origine du virus, son remède, les meilleurs moyens de ne pas être contaminés. Tous ont exprimé des opinions divergentes, mais tous ont été d’accord pour dire : “Rien ne sera plus comme avant”.
Cette pandémie a eu des conséquences sur nos modes de vie, de pensée, sur le plan personnel, mais aussi pour l’ensemble de la société. Pourtant cet événement, aussi marquant soit-il pour ceux qui l’ont vécu, finira peut-être par n’être qu’une date dans les livres d’histoire, comme le tsunami de 2004, la grippe espagnole de 1918, les deux guerres mondiales, ou la peste noire du Moyen-Âge.
En revanche, vous connaissez certainement l’événement le plus important de toute l’histoire du monde, événement qui a eu un avant, un pendant, un après, et dont on a pu dire avec juste raison : Rien ne sera plus comme avant. Non, ce n’est pas l’un de ces horribles sinistres qui ont fait tant de victimes !
Bien au contraire, c’est un événement qui a donné la vie éternelle et le bonheur à des millions d’êtres humains, mais qui a coûté un prix infini pour Dieu. C’est la mort de Jésus Christ et sa résurrection glorieuse. Tout a changé alors. Le problème du péché a été résolu, la mort a été vaincue. Pour ceux qui ont cru à cela, pour vous qui croyez à l’œuvre de Jésus, pour moi, plus rien n’est comme avant, nous sommes passés de la mort à la vie éternelle !
On ne meurt qu’une fois?? ( La Bonne Semence )
“On ne meurt qu’une fois, mais les causes de la mort peuvent être multiples.” C’est une évidence…
L’homme naît dans le monde, y vit un certain temps, puis meurt pour ne plus jamais revivre sur la terre. Il meurt une seule fois, et son corps retourne à la poussière. Il meurt à cause de la vieillesse, de la maladie, d’un accident, de la violence subie, etc. Les causes sont multiples.
Pourtant la Bible parle d’une seule cause. Pour Dieu, la cause de notre mort est le péché : “La mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché” (Romains 5. 12). La mort sur la terre est la séparation du corps et de l’esprit, qui retourne à Dieu (Ecclésiaste 12. 7). Tous les morts ressusciteront un jour, mais pas au même moment, ni dans le même but.
– Ceux qui ont cru en l’œuvre de Jésus à la croix sont délivrés par la grâce de Dieu des conséquences de leurs fautes. Ils ne seront pas condamnés, car Jésus a subi le jugement à leur place. Ils ressusciteront quand Jésus reviendra enlever au ciel tous les croyants. Ils seront éternellement dans la présence de Dieu (1 Thessaloniciens 4. 16, 17). Alors l’esprit sera de nouveau réuni avec le corps, un nouveau corps spirituel.
– Les non-croyants ressusciteront afin de comparaître pour le jugement devant Dieu. Ils seront condamnés à un éloignement éternel de Dieu : c’est la terrible réalité de la seconde mort.
“Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur” (Romains 6. 23) – Aujourd’hui, saisis la vie !
Prions pour l’Inde (1) ( La Bonne Semence )
Vers 1800, à Sérampore en Inde, au nord de Calcutta, quelque chose vient de changer. À l’extrémité de ce pays aux traditions millénaires, certaines personnes originaires de religions variées vivent maintenant ensemble, en bonne harmonie, travaillent à un même projet, et des écoles s’ouvrent à des enfants de tout milieu…
Pourquoi cela ? Depuis quelques années, William Carey, venu d’Angleterre avec une équipe missionnaire, travaille sans relâche pour l’évangile. Après un début sans résultat apparent, le charpentier Krishna Pal, de la caste des artisans, est baptisé dans le fleuve Hooghly, affluent du Gange aux eaux “sacrées”. Ensuite, c’est un brahmane qui vient à la foi ; puis la fille de Krishna Pal épouse un brahmane converti au Christ, ce qui est interdit en dehors de sa caste. Quand Goluk, un des premiers convertis bengalis, vient à mourir, ce sont quatre chrétiens qui portent le cercueil (deux missionnaires, un brahmane et un musulman convertis). Bientôt la mission compte plus de 300 baptisés et 26 écoles en langue indigène avec 10 000 élèves. Enfin, Carey supervise la traduction de la Bible entière ou partielle en 34 langues !
Aujourd’hui, l’Inde compte 1,3 milliard d’habitants. Elle a 24 langues officielles, mais 1653 langues au total. Plusieurs millions de dieux y sont révérés… L’évangile a progressé depuis la mission de W. Carey, mais l’Inde reste un pays où le christianisme a peu pénétré. Pourtant, nous ne doutons pas que le Seigneur a dans ce pays d’innombrables croyants. Prions pour l’évangile en Inde !
