* JESUS REVIENT *

“Mais l’homme qui est mort, est-ce qu’il peut revivre ?” Jb 14. 14

C’est la question qui hante le plus les hommes depuis toujours. La mort est-elle la fin de tout ? Notre corps ne sert-il qu’à “fertiliser les pissenlits” après notre mort, comme l’a exprimé un jour crûment un juif athée ? Rares sont en fait les hommes qui ne croient qu’à la vie terrestre et qui refusent toute possibilité d’une vie future. Pourquoi ? 1- la première loi de thermodynamique affirme que l’énergie ou la matière ne peut ni se créer ni se détruire. Elle ne peut que se transformer. Aucun atome de la création ne peut donc disparaître. Si l’être humain cessait d’exister, il constituerait la seule chose dans l’univers qui peut être annihilée. 2- la nature nous donne l’exemple d’un perpétuel recommencement. Dieu aurait-Il choisi de laisser s’évanouir l’esprit de l’homme, “fait à Son image”, alors que la création subsisterait ? 3- l’homme possède un sentiment d’éternité qui fait partie de ses gènes. Salomon s’écrie : “Il nous a aussi donné le sens de l’infini” (Ecc 3.11). Ou selon une autre traduction : “Il a placé dans notre cœur le désir de l’éternité”. Seul l’homme éprouve ce besoin de vivre éternellement et n’accepte pas d’autre solution au mystère de la vie. Le poète Emerson a écrit : “La preuve la plus flagrante de notre immortalité est notre insatisfaction à accepter toute autre solution.” Ce sentiment d’immortalité se retrouve, sous une forme ou une autre dans chaque peuple, race ou religion de notre planète. Dieu nous a créés pour l’éternité. Mais nous avons dû attendre la venue de Jésus et Sa résurrection pour recevoir la confirmation que la mort a été vaincue et disparaîtra un jour complètement. Les mots de Jésus, “Je suis le vivant. J’étais mort, mais maintenant Je suis vivant pour toujours. Je détiens le pouvoir sur la mort et sur le monde des morts” (Ap 1. 18), sont notre garantie que nous aussi vivrons, même après notre mort. L’importante question n’est pas : “est-ce qu’un homme peut revivre ?” mais plutôt “où passera-t-il l’éternité ?”