Ici, nous trouvons une comparaison entre deux formes d’autorité. D’un côté, il y a l’autorité officielle, détenue par les religieux de l’époque, et de l'autre côté, il y a l’autorité pleine de vitalité et de force du Seigneur Jésus.
L’autorité des religieux provenait de leur position officielle. Il est dit à leur sujet qu’ils occupaient la chaire de Moïse : "Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse." (Matthieu 23.2)
Cette place leur conférait une certaine autorité qu’ils exerçaient en faisant pression sur les personnes. Ils utilisaient pour cela la menace de l’exclusion : "Ses parents dirent cela parce qu’ils craignaient les Juifs ; car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu’un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue." (Jean 9.22)
Nous retrouvons cette même forme d’autorité exercée à l’encontre des disciples : "(...) défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là." (Actes 4.17)
Ils utilisaient également leur autorité pour accuser : "Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l’accuser." (Jean 8.6)
C’est ainsi que la menace, l’accusation, la manipulation et l’exclusion caractérisaient l’autorité des religieux.
L’autorité de Jésus provenait du revêtement du Saint-Esprit : "Jésus, revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d’alentour." (Luc 4.14)
Son autorité s’exerçait lorsqu’il rendait libres les opprimés et les captifs, et donnaient des paroles pleines de vie et de grâce, comme nous le voyons, entre mille exemples, ici, lorsqu’il guérit le paralytique : "Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison." (Matthieu 9.6)
L’autorité qui provient du Saint-Esprit ne détruit pas mais elle édifie. C’est ce que nous voyons lorsque l’apôtre Paul parle de l’autorité qu’il exerçait : "Et quand même je me glorifierais un peu trop de l’autorité que le Seigneur nous a donnée pour votre édification et non pour votre destruction… " (2 Corinthiens 10.8) Pour l’édification et non la destruction.
Lorsque dans l’Église cette autorité, pleine de vitalité provenant d’une puissante onction du Saint-Esprit, édifiant et relevant ceux qui sont chancelants, fait défaut, elle est remplacée par une autorité officielle, qui utilise la menace ou l’intimidation, afin d’exercer un pouvoir de manipulation sur les personnes. L’autorité officielle, comme celle des scribes et des pharisiens, n’édifie pas, elle sanctionne et détruit. Elle "brise le roseau froissé".
Une prière pour aujourd’hui
Merci Seigneur pour ton autorité qui se manifeste dans l’amour des pécheurs pour les relever et les sauver. Amen !