Dans ces versets, l’apôtre Paul s’adresse aux Galates que certains perturbateurs d’origine juive troublaient: ils affirmaient qu’ils devaient observer la loi de Moïse et se faire circoncire pour faire partie du peuple de Dieu. Non, leur déclare-t-il, le Christ vous a affranchis de la Loi et vous êtes libérés de ses obligations.

Mais, béni soit Dieu, nous avons aussi été libérés de la puissance du diable. Depuis sa victoire sur Adam et Ève au jardin d’Éden, Satan tient les hommes en esclavage. C’est lui qui avait le pouvoir de la mort, et les hommes par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage (Heb 2:14,15). Par sa victoire, Jésus Christ nous a délivrés de son pouvoir. Associés à Christ dans sa mort et sa résurrection, nous sommes libérés. Nous ne sommes plus des enfants du diable, mais des enfants de Dieu (1Jn 3:10).

Nous étions aussi esclaves du péché, rebelles à Dieu, car l’homme cherche à donner un sens à sa vie en dehors de la volonté de Dieu. Morts avec Christ et ressuscités avec lui, nous sommes animés d’une nouvelle vie, la sienne. Devenus une nouvelle création, nous ne sommes plus sous la domination du péché, nous avons été affranchis du péché (Ro 6:18).

Pour vivre dans cette triple liberté que Christ nous a acquise, il faut la foi, c’est-à-dire croire les déclarations de la Bible. Si nous sommes chrétiens, délivrés de la colère de Dieu, c’est par la foi en Jésus Christ mort sur la croix pour nous. De la même manière, croyons que nous sommes délivrés de la puissance du diable, même s’il cherche à nous intimider en mentant. Croyons aussi que le péché ne domine plus sur nous, même si nous devons faire face à des tentations. Croyons enfin que nous ne sommes pas soumis à l’esclavage de la loi de Moïse, pourtant grande et honorable (Esa 42:21).

Lorsque nous apprécions l’étendue de notre liberté en Christ, nous nous écrions avec reconnaissance et en toute vérité: «Qu’il est merveilleux, l’évangile du Christ, celui de la liberté!»