* JESUS REVIENT *

* JESUS REVIENT   *

UN APPEL URGENT

A LIRE ET A MÉDITER
 
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Quelques versets de la prophétie d’Osée m’ont parlé ces jours-ci alors que je préparais des méditations pour le site. Il m’a semblé qu’ils méritaient que je les commente pour vous. C’est un texte tiré des chapitres 5 et 6 du livre d’Osée. Bien sûr, le prophète s’adressait à Israël et nous n’avons pas le droit de l’oublier. Il disait la colère de Dieu contre les infidélités de son peuple, spécialement de ses chefs, de sorte que son indignation est manifeste et les menaces fréquentes. Mais elles ne sont guère séparées d’appels à la repentance et de promesses.
Ce qui m’apparut, dès l’abord, c’est que la situation morale de nos églises contemporaines n’est peut-être pas si différente de celle du peuple élu au temps d’Osée. De là à être persuadé qu’il est temps de prendre au sérieux les avertissements de l’époque, il n’y avait qu’un pas que je n’hésite pas à franchir. Je n’ai repris qu’une partie de tout le passage Je cite de 5.1 à 6.6. Écoutons-le :
5.10Les princes de Juda sont comme ceux qui reculent les bornes. Je répandrai mon courroux sur eux comme de l’eau […] 14Je m’en vais retourner en mon lieu, jusqu’à ce qu’ils avouent leur culpabilité et cherchent ma face. Dans leur détresse, ils me chercheront diligemment.
6.1Venez, retournons à l’Éternel, car il a déchiré mais il guérira il a frappé, mais il bandera nos plaies. 2Après deux jours, le troisième jour, il nous relèvera et nous vivrons devant lui. 3Connaissons, hâtons-nous de connaître l’Éternel. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra à nous comme la pluie, comme la pluie de l’arrière-saison arrose la terre. […
] 6Car je prends plaisir à la bonté et non au sacrifice, et à la connaissance de Dieu plus qu’aux holocaustes.
Ces quelques versets, vous l’avez remarqué sans peine, sont d’une grande richesse. J’en retiens trois thèmes. En premier lieu, les bornes reculées et ses conséquences, ensuite l’appel et les promesses, enfin, l’urgence de l’aveu et de la connaissance.
LES BORNES RECULÉES, LES CONSÉQUENCES
Je n’ai pas lu tout ce que le prophète Osée reproche à Israël. Il faudrait citer les quatorze chapitres. Mais les reproches me paraissent fort bien résumés en 5.10, lorsqu’il critique spécialement les responsables qu’il accuse d’être, littéralement, comme des ‘reculeurs’ de bornes (ou ‘frontières).
Il me semble évident que ceux qui sont visés ne sont pas ceux qui déplacent les bornes mises pour délimiter les propriétés, même si ceux-là sont évidemment visés. Il est question de responsables qui, par laxisme ou sentiment d’impuissance, changent la donne, acceptent de fermer les yeux, rendent floues les limites entre le mal et le bien, regardent comme tolérable, voire légitime, ce que Dieu dénonce et condamne sans équivoque. Et là, je n’ai nul besoin de vous faire un dessin. C’est exactement ce qui se passe dans nos pays occidentaux. En quelques dizaines d’années, j’ai vu les hommes de loi reculer sans cesse les limites du permis. Nos lois, il y a seulement cinquante ans étaient encore un fruit indirect des dix commandements et de beaucoup de lois annexes proclamés par Moïse.
L’une des premières choses importantes abandonnées fut la condamnation de l’adultère. Puis vint l’assouplissement du divorce. Ensuite on autorisa l’avortement dans certaines conditions ― vous savez, bien sûr, que Simone Veil qui le proposa fut effrayée de ce que cela devint. Il est maintenant encouragé et remboursé par la sécurité sociale. Les bornes sont déplacées au point de condamner maintenant ceux qui tenteraient de s’y opposer ! Presque en même temps, la loi a cessé de condamner les relations homosexuelles et va jusqu’à pénaliser celui qui oserait les dénoncer comme contre nature. Elle officialise légalement leur mise en paire (je ne peux le dire autrement puisqu’il n’y a point de couple et ne saurait faire un mariage au vrai sens du mot !
Je pense qu’il y aurait bien d’autres reculs des normes à ajouter. Mais, est-ce utile ? Ce qui me trouble, c’est que la même confusion atteint les églises. Non seulement, elles deviennent complices en n’osant plus dénoncer ces dérives, mais un certain laxisme moral y pénètre également. La discipline qui devait caractériser la marche des communautés est maintenant remise en question. On accepte que n’importe qui participe à la Cène, même s’il est connu, par exemple, qu’il y a concubinage. Tout le mode sait que le prétendu mariage homosexuel a trouvé sa place dans une partie du protestantisme… dérive morale que Paul dépeint pourtant comme le sommet de la déchéance morale !
Les conséquences, Osée les met dans la bouche même de Dieu :
Je répandrai mon courroux sur eux comme de l’eau […] 14Je m’en vais retourner en mon lieu… Il y a des bornes à la patience de Dieu. Et celles-là, ni prince ni président ni ministre du gouvernement ou des cultes ne pourra jamais les reculer. Son courroux déborde contre nous, même si nous ne sommes que complices par inertie !
Quand Dieu annonçait son départ : Je m’en vais ou je m’en irai, il disait son retrait de son peuple. Ce retrait fut symbolisé par la destruction du temple en 70 par Titus. Les souffrances du peuple furent terribles ; pourtant les responsables d’Israël, dans leur ensemble, ne se repentirent pas. De sorte que des détresses plus profondes sont encore à venir.
Et nous, pensons-nous pouvoir échapper à la colère divine si, dans nos communautés, nous acceptons de reculer ou de laisser reculer les bornes ? Nous en savons plus que les responsables de nos gouvernements… et nous croyons être traités moins sévèrement !
Déjà, dans bien des églises, Dieu s’est pratiquement retiré. Quand elles sont pleines ― il y en a ― l’écoute de Sa Parole et de ses exigences a laissé place à l’expression de soi quand ce n’est pas au spectacle. Je m’en irai disait Dieu.
L’APPEL ET LES PROMESSES
Mais Dieu ne prend point plaisir à rejeter ses créatures ni à sa fureur. Quelques mots consolent : je m’en vais… jusqu’à ce qu’ils avouent leur culpabilité et cherchent ma face. Dieu n’a pas fermé la porte ; il attend patiemment la repentance et la quête de Sa personne. Aussi tôt après vient une promesse magnifique en même temps qu’un appel solennel : 1Venez, retournons à l’Éternel, car il a déchiré mais il guérira ; il a frappé ; mais il bandera nos plaies. Une prophétie pour Israël : Dans leur détresse, ils me chercheront diligemment. La plupart des prophètes ont annoncé clairement qu’à la fin des temps, son peuple pleurera sur Celui qu’ils ont percé et se convertira sans plus attendre. Mais il y faudra l’ultime et indicible détresse. Dieu guérira, Il bandera les plaies, Il habitera de nouveau et plus réellement que jamais au milieu d’eux. Mais ce ne sera pas avant qu’ils aient reconnu et avoué leur culpabilité.
Est-ce différent pour nous, chrétiens du XXI siècle ? L’appel est solennel ; il s’adresse autant à nous qu’au peuple élu : Venez, retournons à l’Éternel et deux versets plus loin : Connaissons, hâtons-nous de connaître l’Éternel. À ce retour à Lui sont liées les promesses. Il reviendra. Son apparition ― son avènement ― est aussi certain que la venue de l’aurore. Tout ce qu’il a promis s’accomplira. Notre relèvement aussi tout comme celui d’Israël : Après deux jours, le troisième jour, il nous relèvera et nous vivrons devant lui. Aussi certainement que notre Seigneur l’a certifié en l’accomplissant en sa propre résurrection le troisième jour, son peuple lors de son aveu vivra une véritable résurrection. Certains aimeraient nous persuader qu’Israël n’a plus rien à attendre ou espérer. Il faudrait gommer les prophètes et renoncer dès lors à notre propre relèvement.
Si nous entendons l’appel et si nous y répondons, alors ne doutons pas et accrochons-nous aux promesses, pour eux et pour nous !
L’URGENCE DE L'AVEU ET DE LA CONNAISSANCE
Qu’est-ce que le message d’Osée peut nous dire aujourd’hui ? Ce que nous avons déjà dit, c’est que c’est un avertissement sévère. Si l’appel que Dieu nous adresse demeure sans effet, c’est dans la détresse que Dieu nous parlera. Faut-il qu’il nous éprouve durement pour que nous reconnaissions nos erreurs et nos manquements ? Pour que nous le cherchions réellement ? Dieu tient à nous, si nous lui appartenons ; il ne peut nous laisser tranquille. Mais ce sera pour qu’enfin, sans plus remettre, nous capitulions. Hâtons-nous dit le prophète de Sa part. Nous essayons parfois d’oublier qu’il y a un ‘trop tard’. Pour Israël, il y a un retour prophétique. La prophétie concerne la nation, pas les individus. Pour eux, comme pour nous, il n’y a que des promesses conditionnelles et urgentes. Le hâtons-nous l’exprime. Demain n’est pas entre nos mains. Le retour est possible aujourd’hui. Le sera-t-il demain ?
Retourner à Dieu n’est pas affaire de sentiments. Notre époque prompte à mettre en avant l’expérience et les sentiments peut s’en étonner. Mais pas le lecteur du Nouveau Testament. Ce que dit Dieu à travers la plume d’Osée, c’est Connaissons, hâtons-nous de connaître l’Éternel. Revenir à Lui, c’est revenir à sa révélation ; le connaître, c’est l’y découvrir, c’est retrouver les frontières et y obéir. C’est redonner sa vraie place à l’écoute de Sa Parole, à l’enseignement de tous les aspects de la Vérité. C’est cesser de nous soumettre à nos seules règles, à nos seules limites, cesser de nous croire capables de distinguer ce qui est bon par nos seuls moyens. C’est ne vouloir entendre que ce qu’il dit, mais encore vouloir entendre tout ce qu’il dit. Et découvrir que ce qu’il désire se résume à trouver en nous ces deux choses : l’amour qu’Il veut répandre en nos cœurs et la connaissance de sa personne qu’il veut révéler. Il veut cela plus que nos sacrifices ou nos rites, plus que notre dîme ou nos déclarations de foi.
Or, ce qu’Il veut, il l’offre et l’accomplit en quiconque avoue ses errements et le cherche de tout son cœur. Alors une nouvelle Pentecôte nous est promise, ce qu’il appelle la pluie de l’arrière-saison. Elle abreuvera Israël lorsqu’il se sera converti aussi sûrement que la pluie de la première saison a galvanisé les apôtres lors de la première pentecôte.
Et elle nous galvanisera sans attendre, à titre individuel, si nous la désirons sans réserve.
Il serait surprenant que le texte d’Osée commenté ce matin ne nous ait nullement parlé. Laisserons-nous passer l’occasion ? Aurons-nous oublié ce que nous avons entendu dans quelques jours, voire avant la nuit ? Ce sera le cas si nous négligeons de répondre sans attendre à ce que Dieu demande, car il en est un qui fera tout pour nous le faire oublier..


18/08/2021
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