Parmi toutes les femmes dont nous parle la Bible, essayons de dégager quelques enseignements de l’histoire de Marie, la sœur aînée de Moïse. Enseignements valables pour les sœurs… et les frères!

Alors qu’il est tout bébé, Marie veille avec amour sur le berceau de son petit frère, flottant sur les eaux du Nil (Ex 2:4). On imagine sans peine son anxiété devant la tournure des événements. Cette adolescente est certainement loin de penser que, par sa présence d’esprit devant la fille du pharaon, elle participe à l’accomplissement du plan de Dieu pour son peuple. C’est un encouragement pour tous les jeunes croyants: un mot dit par la foi permet de collaborer aux desseins de Dieu!

De nombreuses années plus tard, le peuple d’Israël libéré contemple, sur le rivage de la mer Rouge, la délivrance dont il est l’objet. Il chante le cantique de Moïse. Marie, la prophétesse, un tambourin à la main, entraîne les chœurs de danse féminins pour célébrer le passage de la mer Rouge, une louange qui fait écho à celle des hommes (Ex 15:20,21). Quelle joie de chanter ensemble, hommes et femmes, à la gloire de Celui qui nous a sauvés!

Le long voyage des fils d’Israël dans le désert se poursuit avec fatigues et plaintes. Marie et Aaron, son frère, cèdent à un mouvement de jalousie. Ils prennent pour prétexte l’origine de la femme de Moïse pour mettre en doute l’autorité que l’Éternel lui a donnée et se révolter contre lui (No 12:1,2). Dieu prend alors la défense de son serviteur Moïse. La lèpre frappe Marie, Moïse intercède pour elle, Dieu la guérit. Ce châtiment impose une halte au peuple tout entier jusqu’au retour de Marie dans le camp.

Il n’est pas correct de parler contre un serviteur de Dieu. L’apôtre Pierre exhorte à rejeter toute méchanceté, toute fraude, les hypocrisies, les envies et les médisances de toute sorte (1Pi 2:1). Ces attitudes critiques et négatives ne font que ralentir la marche des enfants de Dieu.

Dernière étape: le peuple est arrivé aux frontières du pays promis. Marie dont le service s’achève, meurt à Kadès (No 20:1). La voix, qui a chanté la délivrance et qui a prophétisé, s’est tue sur la terre. Marie attend désormais le jour glorieux de la résurrection.