Par la parole de l’Éternel, Élie déclare à Achab, un roi impie d’Israël, qu’il n’y aura ni rosée ni pluie dans le pays, sauf, ajoute-t-il, si je le demande. Après l’annonce de ce terrible jugement sur tout Israël, l’Éternel ordonne à Élie de se cacher dans le ravin du torrent du Kerith: Tu boiras du torrent, et j’ai commandé aux corbeaux de te nourrir là (1Ro 17:4). Le prophète sait que le torrent risque de tarir à cause de la sécheresse et que les corbeaux sont des oiseaux que la Loi déclare impurs, mais il obéit sans discuter à la parole de l’Éternel.

Au bout d’un certain temps, le torrent sèche. L’Éternel se révèle de nouveau à Élie et lui donne une nouvelle directive: Lève-toi, va-t’en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et tu habiteras là; voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir (1Ro 17:9). Cette ville est en dehors des limites du pays d’Israël, mais le prophète s’y rend immédiatement. Il ne sait pas encore que cette veuve et son fils sont dans une extrême pauvreté. On connaît la suite de l’histoire. Parce que cette femme a cru Élie qui parlait au nom de l’Éternel, le peu de farine et le fond d’huile qui lui restaient ne se sont pas épuisés pendant toute une année.

Dieu désire que nous marchions avec lui, pas à pas, que nous dépendions de lui en toutes circonstances, jour après jour. Comment Élie aurait-il pu engager par la suite la nation tout entière à se décider pour l’Éternel s’il n’avait pas lui-même appris à compter entièrement sur Dieu, à lui obéir immédiatement? Au torrent du Kerith, le prophète a appris à dépendre de Dieu. À Sarepta, avec une veuve et son fils, il a engagé sa foi.

Ne pensons pas que Dieu va nous donner de nouvelles directives si nous n’avons pas obéi aux premières. Quand Dieu nous demande de faire un pas avec foi, il vaut la peine d’obéir.