* JESUS REVIENT *

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Jérôme Prekel


" Penser le changement " ...

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Penser le changement ou changer le pansement ?

 

 

 

Cette idée de penser le changement plutôt que changer le pansement concerne notre vie personnelle à tous : le domaine naturel ET le domaine spirituel. Et il concerne évidemment notre vie d’église aussi.

 

Qu’est-ce que ça signifie concrètement ? Que si nous voulons un résultat différent dans notre vie, nous devons entrer dans un changement de comportement, et donc faire évoluer notre mentalité : penser différemment. Ce n’est pas de la psychologie, c’est de la mécanique : ceux qui pensent qu’en agissant toujours de la même manière, on peut obtenir un résultat différent, se trompent lourdement

Nous avons à choisir souvent entre la sécurité d’un système qui a fait ses preuves, et qu’on se contente d’entretenir, ou un renouvellement du système. Et dans le naturel, nous préférons la sécurité. Nous préférons souvent « changer le pansement que penser le changement ».

 

 

La plupart des progrès et des révolutions humaines viennent d’une manière de penser différente : pensez différemment ! Ce n’est pas de la psychologie, c’est une exhortation biblique : 

 

 

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L’épître aux colossiens dit : «pensez aux choses qui sont en haut, et pas à celle qui sont sur la terre» (3/2). Ce qui signifie aussi : pensez de la manière dont on pense en haut, et non de la manière dont on pense sur la terre. Et votre foi s’exprimera d’une manière différente. «Soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence (Romains 12/12) pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite». 

 

Pour connaître le progrès que Dieu envisage pour nous, il est nécessaire d’arrêter de pomper sans vision (changer le pansement), et d’accepter de penser le changement, faire face à notre peur du changement. Ce qui implique de mettre en cause les vieux schémas et notre manière d’aborder les problèmes, d’entrer dans un fonctionnement différent.

 

Dans l’aphorisme «penser le changement» plutôt que «changer le pansement», on oppose la révolution de l’Esprit continuelle à la gestion de la foi par l’homme. La vie spirituelle authentique consiste à veiller à ce que Christ soit toujours le guide et le conducteur, à ne pas nous détourner des défis constants dans lesquels il cherche à nous entraîner : c’est normal puisqu’il désire nous faire passer de la mort à la vie, du possible à l’impossible, de la sécurité de la barque à l’expérience de marcher sur l’eau. 

 

 

Comment être transformés (marcher sur un chemin de transformation) et comment être renouvelés (dans nos pensées et l’expression de notre foi) ?

 

Il faut d’abord répondre à une première question, qui va donner un fondement à notre vision, un socle nouveau pour notre vie : 

Quelle est la volonté de Dieu pour ma vie, pour la vie des rachetés ?

 

 

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«Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ». (Jean 17/3)

La première volonté de Dieu, c’est que je LE connaisse, et que je connaisse Christ. Mais cette idée reste un peu abstraite.

 

«moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance». (Jn 10/10)

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«Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne» (Jean 15/16).

 

«Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l'exhortation, à l'enseignement … Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous». (1 Timothée 4/13)

 

«Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c'est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès». (1 Thessaloniciens 4/1)

 

Nous voulons tous vivre le PROGRÈS dans notre communion avec Dieu, dans notre relation avec Lui. Et le début de l’année est propice à ce genre d’attente, puisque c’est l’époque des remises en questions et des bonnes résolutions.

C’est justement la vision et le projet de Dieu pour nous : marcher de progrès en progrès, de changement en changement, d’évolution en évolution, ou pour le dire encore au moyen d’un autre verset biblique, en marchant sur un chemin dont la lumière augmente :

 

«Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant (qui progresse), jusqu’à ce que le plein jour soit établi» (Proverbes 4/18).

 

Comment puis-je entrer concrètement dans le changement ? Tout commence par une œuvre de Dieu, une œuvre de la Grâce, quelque chose qui a été accompli et dont nous sommes au bénéfice :

 

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante [c’est-à-dire active], par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts…» (1 Pierre 1/3) … « puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu» (1 Pierre 1/23).

 

« Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont faites nouvelles» (2 Cor. 5/17). 

 

L’épitre aux Ephésiens précise les choses dans une déclaration définitive et complète :

 

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ» (Ephésiens 1/3)

 

Tout dépend donc de ma position en Christ, là où je suis béni de toute bénédiction, là où je suis une nouvelle créature. En Lui je suis béni, alors que dans l’Homme je recherche les bénédictions. En Lui j’ai tout, alors que dans l’Homme je manque de tout. Notre grande et cruciale question consiste donc à «être trouvés en Christ» (Phil. 3/9) parce que là est la VIE et là est la bénédiction. La part de Dieu est-elle accomplie ? OUI. Manque-t-il quelque chose à l’œuvre de Dieu pour que je sois libéré et guéri ? NON. Tout dépend donc d’un autre facteur.

 

 

Comment le changement est-il concrètement possible ? Par l’obéissance à la Grâce. 

L’obéissance à la Grâce, c’est une CONFIANCE dans la vision de Dieu (de mon bonheur, de la vie, du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, etc). L’épître aux Ephésiens donne la vision du processus du changement, avec une chronologie de lois spirituelles importantes :

 

« si … vous l'avez entendu et avez été instruits en lui selon que la vérité est en Jésus, ALORS vous savez que vous avez à vous dépouiller, par rapport à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, AFIN d’être renouvelés dans l'esprit de votre intelligence, ET (ENSUITE) de revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. C’EST POURQUOI, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, ET NE DONNEZ PAS ACCÈS au diable. ». (Ephésiens 4/21 à 27)

 

1-Vous l’avez entendu et vous avez été instruits en lui selon la vérité qui est en Jésus

2- Vous savez que vous avez à vous dépouiller des anciens principes, pensées et raisonnements

3- Ce processus vous conduira à être renouvelés dans votre intelligence

4- Ce renouvellement concrétisera le revêtement du Nouvel Homme

5- À cause de ces choses, renoncez aux choses mauvaises et vous fermerez l’accès au diable

 

«Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés» (1 Pierre 2/15)

 

 

Paul nous dit que grâce à l’œuvre accomplie en Christ, nous pouvons SORTIR des vieux comportement/raisonnements (qui font la part importante à l’Homme) pour ENTRER dans un renouvellement qui SEUL nous permettra de connaître et de comprendre la volonté de Dieu. Aucune possibilité d’entrer sans emprunter la sortie. Les rachetés et sauvés par Grâce sont attendus dans l’obéissance à la Grâce, c’est-à-dire une mise en pratique de la vision de Dieu pour leur vie personnelle, qui passe par des choses simples : des actes de confiance. C’est cela qui donne à Christ les couronnes, qui fait de lui le Seigneur. Et lorsque Christ est Seigneur et roi, des fleuves d’eau-vive jaillissent de notre sein. Dieu veut la VIE pour chacun, et la clé pour les rachetés est dans une obéissance confiante dans la Grâce, pour faire ce qu’elle dit :

 

« Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes : elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, attendant la bienheureuse espérance et l'apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ, qui s'est donné lui-même pour nous, afin qu'il nous rachetât de toute iniquité et qu'il purifiât pour lui-même un peuple acquis, zélé pour les bonnes oeuvres» (Tite 2/11 à 14).

 

 

L’abandon

 

Les responsables de l’église s’interrogent sur les moyens de développement de l’œuvre de Dieu, et chaque chrétien individuellement devrait être préoccupé par cette pensée : que l’œuvre de Dieu se développe en moi ! Que Dieu prenne davantage de place ! Que ton règne vienne ! Que ta volonté soit faite ! Que la vie soit abondante et que le fruit se voie ! 

 

Dieu développe toujours son œuvre et le Saint-Esprit n’est pas statique : on ne sait d’où il vient et on ne comprend pas où il va. Humainement, nous avons besoin d’être rassurés par un système bien en place, aux limites bien connues mais c’est la meilleur manière de refouler Dieu en dehors de son temple ou de son œuvre.

 

Abandonner le changement des pansements pour entrer dans la pensée du changement implique d’identifier et de faire tomber les bloquages, d’affronter les peurs, de renverser les idoles : Préparez le chemin, faites droits les sentiers, pour que le roi de gloire vienne : Viens Seigneur Jésus !

 

De quoi avons-nous peur ? Quels sont les bloquages qui lient notre développement, dans quelle sparties de la Parole de Dieu nous ne croyons réellement pas ? C’est cela qui lie l’essor de la volonté de Dieu en nous; quelles sont les PEURS qui nous ont arrêtés, et derrière lesquelles nous disons à Dieu : je ne peux pas abandonner cette chose, cette béquille, cette relation, cette personne, cette fonction, ce passé, cette souffrance, parce que si je n’ai plus ça, je n’ai plus rien, je ne epeux pas vivre sans. Et je ne crois pas que tu peux remplacer mes trésors, je ne crois pas que tu me récupéreras, que tu me recueilleras, je ne crois pas que tu me garderas, je ne crois pas que tu me protégeras, je ne crois pas que tu seras suffisant pour moi, et tout cela fait que je ne crois pas vraiment en toi, je crois que certaines choses que Dieu dit sont FAUSSES. Je suis, moi, celui qui garantit ma propre sécurité… ce qui revient à accuser Dieu de mentir.

 

Nous sommes le temple du Saint-Esprit mais nous n’avons pas vocation à être simplement un bâtiment, et même un beau bâtiment plein de chants : nous sommes appelés à être remplis du Saint-Esprit, et à ce que le trône soit occupé par Dieu, et non par les choses de la terre. Et pour être remplis, il faudra envisager de se séparer de certaines choses, et de nous laisser entraîner par le Saint-Esprit à comprendre que seule, la confiance grandissante dans notre Sauveur fera de Lui notre Seigneur. Et que c’est là seulement qu’il s’assiera sur le trône de notre vie.

 

Arrêtons — décidons d’arrêter — de changer le pansement, et pensons le changement de la vraie foi. Examinons-nous pour savoir si nous sommes vraiment dans la vraie foi (2 Cor. 13/5).  Et si ce processus est déjà en place, comme c’est le cas pour certains, affermissons-le. Montrons notre confiance dans la grâce de Dieu, en lui obéissant, et en nous séparant de nos idoles cachées, secrètes, en lesquelles nous croyons davantage que dans sa fidélité. Pour cela aussi, il y a une promesse :

 

« Et vous souillerez le plaqué d'argent de tes images taillées et le revêtement d'or de tes images de fonte; tu les jetteras loin comme un linge impur: Dehors! lui diras-tu. Et il donnera la pluie à ta semence dont tu ensemenceras le sol, et le pain, produit du sol; et il sera riche et nourrissant. Ton bétail paîtra en ce jour-là dans de vastes pâturages, et les boeufs et les ânes qui labourent le sol mangeront du fourrage salé qu'on a vanné avec la pelle et avec le van. Et, sur toute haute montagne et sur toute colline élevée, il y aura des ruisseaux, des courants d'eau, au jour du grand carnage, quand les tours s'écrouleront» (Esaïe 30/22).

 

                                               Jérôme Prekel


10/07/2014
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