Nous ne pouvons jamais être trop attachés à la Bible pour approfondir notre foi et comprendre les bases sur lesquelles elle s’enracine. Veillons à la façon dont nous lisons et étudions le Saint Livre. Une approche purement intellectuelle conduit au désastre (1Co 8:1,3). Dieu veut se révéler lui-même. Il frappe à notre cœur et à notre conscience. Toute Écriture… est utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice (2Ti 3:16).

Certains disent: «Il faut prendre de la hauteur et considérer le plan global, dégager les idées générales, les grands principes, sans s’attarder sur les mots». C’est la façon de faire de celui qui, voulant découvrir une forêt, la survole à basse altitude, au ras des arbres, à bord d’un hélicoptère. D’autres affirment: «On doit étudier le texte verset par verset, mot à mot, de préférence dans l’hébreu et le grec». C’est ainsi que procède cet étudiant de la forêt qui entre dans un sous-bois, s’agenouille et examine à la loupe un fragment d’écorce, un brin de mousse, un échantillon de terre… sans regarder l’ensemble.

La Nature, moyen autre que la Bible de montrer la sagesse de Dieu, peut nous enseigner dans ce domaine. L’aigle, comme d’autres rapaces, qui survole à haute altitude une région, est capable d’apercevoir une souris ou un lézard dans les herbes. Son œil est équipé d’une espèce de lunette qui permet de grossir une zone centrale de sa vision, tout en conservant une vue panoramique du site environnant. C’est plus performant que le zoom d’un appareil photo qui rapproche et grossit tout ce qu’on voit dans le viseur, mais qui fait perdre la vision panoramique.

Alors, de quelle manière lire la Bible: étude panoramique ou microscopique? Les deux! Lire, un œil en permanence attentif au contexte (livre, chapitre, paragraphe) et l’autre s’arrêtant sur les détails, les mots, comme l’aigle qui ne peut tomber sur sa proie minuscule à coup sûr que s’il garde une vue panoramique du site environnant.