* JESUS REVIENT *

Pour tous ceux qui vivent il y a de l’espérance; et même un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée.

Ecclésiaste 9.4, 5

 

 

Les chrétiens évangéliques sont rares à aller fleurir la tombe de ceux qui les ont quitté pour le repos dans l’attente de la résurrection. La raison en est simple. Ils savent que là ne se trouvent, pourrissant, que les éléments matériels qui rendaient le corps présent et capable d’agir durant le séjour ici-bas. Mais la personne endormie des enfants de Dieu décédés n’a nul besoin d’un lieu où reposer. Dans un sens, bien qu’en attente du réveil final, lorsque la trompette céleste sonnera et que notre Seigneur apparaîtra, elle est déjà au-delà du présent. Comme Salomon l’affirmait, littéralement, les morts n’auront de tout l’âge (présent), aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil ( v. 6).

Celui qui se laisse instruire par la Parole de Dieu, la Bible, sait qu’il est non seulement fallacieux, mais dangereux de tenter d’une manière ou d’une autre d’entrer en contact avec les morts. J’ai dit la tentative dangereuse parce que mensongère, donc liée à une séduction diabolique de type occulte.

Cela signifie-t-il que nous devions accepter que la mémoire de nos bien-aimés disparus soit oubliée ? Certes non. Même si, inévitablement, tôt ou tard, lorsque, à notre tour, nous aurons laissé ces lieux, l’affirmation de l’Ecclésiaste se réalisera. Se souvenir d’eux doit nourrir notre reconnaissance envers Dieu de tout ce que nous avons reçu d’eux..

Il est une chose, au moins, que tous les morts nous enseignent et ne cessent de nous rappeler, c’est que nous sommes mortels, juste de passage ici-bas. C’est qu’il nous faudra, à notre tour, tout laisser et, finalement, comparaître devant Dieu et lui rendre des comptes de ce que nous aurons fait de notre vie et, surtout, du salut qu’Il nous propose en Jésus-Christ.