Les anciens ou surveillants ont un rôle de vigilance dans l’assemblée. Une tâche difficile! Mais ils en ont aussi une autre, plus belle et tout aussi utile, celle de faire paître le troupeau, lui donner sa nourriture.

Remarquons déjà que, dans le verset de ce jour, les bergers sont établis par le Saint Esprit. Ensuite l’accent est mis sur la valeur de leur domaine d’activité: l’assemblée de Dieu, qu’il a acquise par le sang de son propre Fils. Ce n’est pas leur assemblée.

Un berger prend soin de son troupeau. Il le conduit vers les pâturages et les sources d’eau. Il le fait reposer aux heures chaudes de la journée, et la nuit, le rassemble dans des parcs à l’abri des voleurs. Aucune brebis du troupeau n’est oubliée ou négligée. Il donne les soins appropriés à celle qui est blessée ou fatiguée. Il conduira doucement celle qui allaite (Esa 40:11). Si besoin, il ramène celle qui s’est égarée.

Telle est l’attitude des vrais bergers dans l’Église, en vue du bien et de la prospérité spirituelle de tous. Si ce service doit être exercé par ceux qui sont reconnus comme anciens ou surveillants, chaque croyant devrait avoir à cœur d’agir dans le même esprit, sans préférence, mais en prenant un soin égal les uns des autres (1Co 12:25). Assurément ce service demande du temps, de la disponibilité et, par-dessus tout, un véritable amour pour son prochain.

Il existe des frères et des sœurs fatigués ou découragés qui réclament une attention et des soins particuliers. D’autres ont besoin d’une nourriture spécifique en raison de leur état. D’autres enfin s’écartent du vrai chemin et il faut, avec amour et humilité, les ramener.

Prenons conscience de ce que Dieu attend de chacun d’entre nous, et prenons exemple sur celui qui peut seul compatir et soigner parfaitement, Jésus qui a dit: Moi je suis le bon berger: le bon berger laisse sa vie pour les brebis (Jn 10:11).