Malgré la démonstration de la puissance de Dieu sur le Carmel par le prophète Élie, le roi Achab et la reine Jézabel ne se repentent pas. Bien au contraire, ils persévèrent dans le mal en organisant l’assassinat de Naboth qui refuse de leur vendre sa vigne, l’héritage de ses pères. Le mal semble triompher! C’est précisément ce moment-là que Dieu choisit pour faire revenir Élie sur la scène. C’est le moment où il faudra récolter ce qui a été semé. Le prophète rencontre Achab et lui annonce qu’il va mourir, lui, et toute la famille royale avec lui. Contre toute attente, Achab s’humilie devant Dieu. Il déchire ses vêtements, s’habille d’un sac, jeûne, et marche lentement. Dieu sait qu’Achab s’humilie sincèrement, aussi diffère-t-il son jugement.

Le cas d’Achab n’est pas unique. Manassé monte sur le trône à l’âge de 12 ans et règne 55 ans à Jérusalem. Il sera le pire roi d’Israël. Il pratique l’occultisme, sacrifie son fils, place une idole dans la maison de Dieu. En plus de ces abominations, Manassé commet des atrocités. Dieu l’avertit, mais il n’y fait pas attention. Les Assyriens prennent alors Manassé et l’emmènent, lié de chaînes, à Babylone.

Contre toute attente, Manassé s’humilie devant Dieu. Et Dieu se laisse fléchir. Il écoute sa supplication et le ramène à Jérusalem. Manassé y remet en état l’autel de l’Éternel et ordonne à son peuple de servir.

Ces récits nous aident à comprendre que la miséricorde divine ne connaît pas de limite.

Contre toute attente, l’un des brigands crucifiés avec Jésus se repent; Saul de Tarse, qui persécute les chrétiens, devient lui-même un chrétien. Là où le péché abondait, la grâce a surabondé (Ro 5:20).

Dieu ne résiste pas à un homme quand il s’humilie devant lui: il lui fait grâce.