Qui suis-je pour que Dieu me regarde avec une telle faveur? Cette question, David se l’est posée en trois circonstances très différentes. Voyons ensemble pourquoi David se l’est posée, afin de mieux apprécier le privilège, pour nous chrétiens, d’être en Christ.

Quelle est ma vie? Saül, jaloux de la renommée de David à la suite de sa victoire sur Goliath, lui propose sa fille en mariage. Ce n’est qu’un piège. En fait, Saül veut que David continue de combattre pour que ce ne soit pas lui, Saül, mais les Philistins qui attentent à sa vie (v. 17 et 21). David, qui ignore tout des intentions de Saül, s’étonne d’un tel honneur. Que vaut sa vie, quelle est l’importance de sa famille pour qu’il devienne gendre du roi, lui, un simple berger?

Quelle est ma maison? Maintenant David est roi. Dieu lui a promis, sans condition, que son trône sera affermi pour toujours. David s’interroge devant Dieu sur le passé (ma famille n’est-elle pas de condition humble?), sur le présent (comment se fait-il que Dieu m’ait amené jusque-là?) et sur le futur (et voilà que Dieu me fait des promesses pour l’avenir de ma maison!). Aucun mérite de sa part ne justifie de telles promesses de la part de ce Dieu incomparable!

Qui est mon peuple? David a rassemblé les matériaux nécessaires à la construction du temple. Les chefs du peuple offrent maintenant volontairement des sommes très importantes pour assurer le service de la maison de Dieu que Salomon va bâtir. David rassemble le peuple et bénit Dieu. Il ne se glorifie pas: en face de la grandeur de Dieu, qui est-il, qui est son peuple pour avoir les moyens d’offrir de tels dons? C’est de Dieu lui-même qu’ils ont reçu tout ce qu’ils ont offert!

David exprime des sentiments d’humilité et de reconnaissance très profonds. Pourtant il ne connaît pas les pleins effets de la grâce apportée par Jésus Christ, ni les bénédictions qui découlent de l’œuvre de Christ. Nous en parlerons demain.