la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Jn 3:36

Jésus… nous délivre de la colère qui vient. 1Th 1:10

Un auteur chrétien fait cette remarque: «À une époque où les hommes se sont vendus aux dieux de l’argent, de l’orgueil, du sexe, de la permissivité, l’Église se borne à proclamer l’amour de Dieu sans rien dire, ou presque, de son jugement… Notre société moderne s’interdit de parler de la colère de Dieu et les chrétiens se sont finalement soumis à ce tabou en acceptant de ne plus guère aborder ce sujet». Pourtant une des choses qui frappe en lisant la Bible, est l’insistance du Saint Esprit, soit dans l’A.T. soit dans le N.T., à parler de la colère divine. Quels sont les caractères de la colère divine?

La colère de Dieu n’est pas comme celle de l’homme, une perte de maîtrise de soi, la rage qui naît de l’impuissance ou de l’orgueil blessé, ou simplement un accès de mauvaise humeur. Non, la colère de Dieu revêt toujours un caractère judiciaire: c’est l’attitude d’un juge rendant justice d’une manière rigoureuse. Le jour de la colère - nous dit Paul - est aussi le jour de la révélation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres (Ro 2:5).

La colère de Dieu est donc l’expression de sa justice divine, pleine de majesté et de gloire, contre la rébellion de l’homme. Le croyant, comme Paul, rejette l’idée que Dieu pourrait être injuste quand il donne libre cours à sa colère (Ro 3:5).

La colère de Dieu est révélée du ciel contre toute impiété et toute iniquité des hommes qui possèdent la vérité tout en vivant dans l’iniquité (Ro 1:18). Si le jour de la colère approche, alors comment y échapper?

Beaucoup de bonnes œuvres ne pourraient y suffire; pas une ne peut effacer un péché. Le seul moyen est la personne de Jésus qui nous délivre de la colère qui vient. Nous sommes justifiés par le moyen de la foi, c’est-à-dire en faisant totalement confiance à Jésus et à son œuvre (voir Ro 3:24,25 5:9).