Hardis devant Dieu ( Plaire au Seigneur )
…Le Christ Jésus notre Seigneur; en lui nous avons hardiesse pour nous approcher avec confiance, par la foi en lui.Eph 3:12
Le mot «hardiesse» du verset d’en-tête est la traduction du terme grec «parrhesia». Ce terme contient en plus des connotations de confiance, de liberté et d’assurance. Le chrétien est invité à montrer d’abord de la hardiesse vis-à-vis de Dieu. Autrefois éloigné de lui, il le connaît désormais comme un Père tout proche auquel il peut s’adresser avec toute liberté (Ep 2. 11-13; 3. 14-21).
Cet accès hardi peut être utilisé pour la prière (c’est le côté de la confiance): Approchons-nous donc avec confiance (litt. hardiesse) du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun
(Heb 4:16). En Dieu, trois aspects coexistent dans un équilibre parfait: la puissance, l’amour et la sagesse. Ayons donc de la hardiesse pour demander, et pour demander beaucoup, à un Dieu puissant (tel que l’indique l’image du trône), plein d’amour (sous le double côté de la grâce et de la miséricorde) et de sagesse (qui sait donner une réponse adaptée au bon moment).
Cet accès peut être également hardi pour la louange (c’est plutôt le côté de la liberté): Ayant donc, frères, une pleine liberté (litt. hardiesse) pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus… approchons-nous avec un cœur vrai
(Heb 10:19-22). Quelle extraordinaire liberté nous avons! Elle est basée sur la certitude absolue de notre salut par l’œuvre de Jésus, certitude dont le début du chapitre 10 donne un résumé très clair. C’est donc
sur la base de ce salut accompli et définitif que nous nous approchons pour adorer. À ce titre, nous sommes tous frères
: plus de caste de sacrificateurs à l’accès privilégié, mais une égale et commune liberté d’accès. N’hésitons donc pas à manifester cette hardiesse en participant activement à la louange collective, oubliant notre timidité!
Mais il peut arriver que cette hardiesse fasse défaut. C’est sans doute que nous ne nous sentons pas à l’aise devant Dieu: notre cœur nous condamne
; il n’est plus vrai.
Que faire, sinon confesser l’obstacle à celui qui sait déjà toutes choses et qui lit nos motifs profonds (1Jn 3:20)? Alors, poursuit l’apôtre, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance (litt. de la hardiesse) devant Dieu; et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui
(v. 21). Le chemin est de nouveau libre, dans la pleine assurance d’un cœur libre et confiant.
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