Ce qui est frappant chez le Seigneur Jésus, c’est son intérêt pour les personnes. Jésus ne s’embarrasse pas du sabbat lorsqu’il s’agit de guérir une personne, ni de l’origine d’une Cananéenne, ni du métier d’un publicain, ni de la grande misère d’un aveugle obligé de mendier: il est venu pour servir les hommes, non pour pratiquer les commandements d’une religion.

Quel contraste avec les pharisiens et les scribes qui plaçaient leur système religieux au premier rang de leurs préoccupations! On les comprend: c’est ce qui les mettait en valeur devant les hommes, et aussi dans leur propre appréciation d’eux-mêmes.

Pourtant, direz-vous, le sabbat était ordonné par Dieu et enfreindre la Loi est grave! Mais, pour Jésus, la délivrance d’un homme passe avant le respect formel d’un commandement.

Une Cananéenne a besoin qu’il chasse un démon de sa fille: il est là pour elle. Le Fils de l’homme est venu pour tous, sans distinction de race et de nationalité. C’est pourquoi il répond aux besoins de cette femme.

Zachée, le chef publicain haï des Juifs, est tourmenté dans sa conscience et désire voir qui est Jésus: celui-ci est disponible pour entrer chez lui, sans tenir compte du qu’en-dira-t-on. Il apporte le salut à toute sa maison.

Quel exemple de don de soi nous offre le Seigneur! Il sert et, de plus, il donne sa vie pour sauver chacun de ceux qui croient en lui. S’il est cloué sur une croix, ce n’est pas pour défendre une religion ou un certain groupe, c’est pour sauver les hommes qu’il aime intensément.

Une chrétienne engagée disait: «Ce qui m’intéresse, ce ne sont pas les doctrines concernant l’Église, ce sont les personnes dont l’Église est constituée, surtout celles qui ont des besoins intérieurs». Peut-être pourrions-nous aussi orienter notre vie un peu plus vers les autres, quels qu’ils soient!