Cette question est celle d’un jeune musulman. Plusieurs l’ont aidé en des moments difficiles. Il a entendu le message de l’Évangile. Plus encore, il l’a observé dans la vie de ceux qui ont eu un contact avec lui. Désireux d’en voir la manifestation collective dans un lieu de culte, il vient un dimanche matin dans une assemblée évangélique. Saisi par ce qu’il entend, et surtout par le chant des cantiques, il est ému aux larmes.

Invité ensuite à partager le repas de midi, il s’entretient librement avec ses hôtes: il leur dit combien cette manifestation d’amour et d’hospitalité le touche profondément. Vers la fin de l’après-midi, il demande que l’on prie pour lui et avec lui. Puis il pose cette question qui, pour lui, est naturelle: «Que faut-il faire pour devenir chrétien?»

C’est la question posée par le geôlier de Philippes, qui se plaçait sur le même plan que les religions humaines pour lesquelles un salut «se mérite». Mais Dieu est un Dieu qui donne. Il n’échange pas nos œuvres contre le salut. Il donne par grâce à des pécheurs qui ne sont pas dignes. «Cher ami, si tu peux dire en vérité: Jésus Christ est mort et ressuscité pour moi, il a porté mes péchés et les a expiés, alors tu es sauvé, indépendamment de toute étiquette religieuse». Au ciel il n’y a ni Juifs, ni Grecs (Ga 3:28 Col 3:11), mais uniquement des enfants de Dieu, des hommes autrefois pécheurs et maintenant sauvés par la grâce de Dieu et par l’œuvre de Jésus à la croix de Golgotha.

Bien entendu, il est nécessaire de confirmer ensuite cet engagement par un acte, le baptême; mais le salut n’en dépend pas. Le baptême n’est qu’un symbole qui témoigne de la foi sincère qui est la part du nouveau converti, lequel a déjà reçu le titre d’enfant de Dieu.