David est pourchassé par Saül qui veut le faire mourir, poussé par une jalousie diabolique. Il se cache donc ici et là.

On l’informe que les Philistins, ennemis jurés d’Israël, se sont abattus sur les récoltes des habitants de la ville de Kehila. Normalement, il appartient au roi Saül de délivrer ses sujets, mais celui-ci semble ne pas s’en préoccuper. À sa jalousie envers David s’ajoute un manque d’amour évident pour son peuple. Que sert-il d’avoir le pouvoir sans amour?

Par contre, David aime son peuple. Quand il apprend la situation de Kehila, il interroge l’Éternel et reçoit son accord pour attaquer l’ennemi avec sa toute petite troupe. Il inflige une grande défaite aux Philistins, délivre Kehila et s’installe dans la ville.

Saül, qui ne s’est pas dérangé pour combattre les Philistins, rassemble alors tous ses guerriers pour faire le siège de Kehila et se saisir de David. Ce dernier interroge l’Éternel qui lui répond que les habitants de Kehila le livreront à Saül. Quelle ingratitude de la part de ces hommes pour qui David et ses compagnons ont risqué leur vie!

Le Seigneur n’a-t-il pas souffert de la même ingratitude? Pendant plus de trois ans, il s’est dévoué entièrement à son peuple qui, pourtant, l’a rejeté et crucifié.

Des hommes de Dieu font parfois la même expérience que David. Paul, méprisé par les Corinthiens à qui il avait annoncé l’Évangile, leur déclare: Moi, très volontiers je dépenserai et je me dépenserai moi-même entièrement pour vos âmes, même si, vous aimant beaucoup plus, je devais être moins aimé (2Co 12:15).

Aujourd’hui comme autrefois, de vrais serviteurs de Dieu poursuivent leur mission par amour, même s’ils sont incompris, calomniés et méprisés.