Dag Heward-Mills
LES LEADERS ET LA LOYAUTÉ
La loyauté ne dépend pas seulement des subordonnés. Tout ce qui est bon ou mal commence par le haut.
Dix lois de la loyauté
1. Le chef d'une organisation doit être le premier à être loyal envers ses subordonnés.
Ce qui se trouve à la tête se retrouvera dans les rangs. La loyauté commence par le chef de l'organisation. S'il est infidèle à ses disciples, ils seront infidèles envers lui.
C'est la raison pour laquelle il est difficile d'enseigner la loyauté dans certaines églises. Certaines églises ont des pasteurs déraisonnables. Certaines églises ont des leaders déloyaux envers leurs subordonnés de plusieurs manières.
Il est difficile, voire impossible, d'enseigner aux gens à être loyaux envers un leader déloyal. Le superviseur peut être une personne qui n'est pas agréable envers ses associés et ne dit même pas du bien d'eux.
2. La loyauté est la clef de l'expansion
Beaucoup d'églises, d'entreprises et d'individus ont besoin de comprendre la clef de la loyauté pour se développer. La croissance ne peut se produire dans un lieu que jusqu'à un certain point. C'est ce qu'on appelle une croissance localisée. Vous vendez un produit que seul un certain nombre de personnes peut acheter. Après un moment, la collectivité sera saturée de ce que vous vendez. C'est la raison pour laquelle vous devez vous développer. Souvent, le développement se produit dans différents lieux géographiques.
Beaucoup de personnes n'accordent aucune importance à l'honnêteté et la loyauté. Mais nous ferions mieux d'apprendre de Jésus. Jésus ne recherchait pas les qualifications. Il recherchait la loyauté et la fidélité. Voyez ce que Paul disait au sujet des employés et des dispensateurs.
3. La loyauté engendre la loyauté
4. La déloyauté engendre la déloyauté
5. La loyauté a un oeil simple
6. La loyauté nécessite que l'on ait la bonne attitude
7. La loyauté ne se joint pas aux factions et n'en crée pas
8. L'orgueil est la racine de la déloyauté
9. La loyauté fait partie intégrante de votre caractère
10. La familiarité engendre la déloyauté
Dag Heward-Mills
" Les souvenirs !
La plus importante qualité pour un leader est sans doute sa capacité à se souvenir.
Pourquoi se souvenir ?
Pourquoi il est important de se souvenir
1. Se souvenir vous rend reconnaissant envers Dieu
2. Se souvenir vous fait aider les autres
Les Israélites devaient se souvenir de leur passé et permettre à ce souvenir d'influencer leur attitude présente. Dans le verset que je viens de citer, si les Israélites se souviennent de leur statut d'esclaves en Égypte, cela les incitera à obéir au Seigneur et à inclure les orphelins, les veuves et les étrangers à leurs festivités et à leurs réjouissances.
4. Se souvenir vous garde attaché à votre appel
5. Le souvenir vous rend généreux
6. Le souvenir cultive l'humilité
Lorsque vous vous souvenez d'où vous venez, vous reconnaissez que la grâce de Dieu vous a toujours accompagné. Lorsque vous vous souvenez clairement d'où Dieu vous a sorti, vous n'attribuez pas votre succès actuel à vos propres forces ou à votre propre sagesse. Malheureusement, les gens ont tendance à faire fi de leur passé. Ils n'ont aucune référence et semblent avoir oublié tous les problèmes et les difficultés de leur passé.
7. Se souvenir fait de vous une personne reconnaissante
L'oubli mène à l'échec
On échoue ses examens parce qu'on oublie des informations importantes. Plusieurs des maux qui frappent les chrétiens sont dus au fait qu'ils oublient certaines choses. Comme le démontrent plusieurs histoires de la Bible. Plusieurs des maux frappent les hommes, mais peu de gens attribuent leurs ennuis à l'oubli.
Remarquez les plaintes des enfants d'Israël. Si l'on analyse ces plaintes, elles ressemblent plus au charabia insensé d'un singe fou.
Qu'est-ce qu'un esclave pourrait désirer plus que la liberté ? Et pourtant, ce qu'ils ont gagné ne semble pas s'inscrire dans leur mémoire. Ils semblent souffrir d'une certaine forme d'amnésie. Voyez comment ces bougonnements étaient ridicules et irrationnels : ils se plaignaient de ne pas avoir d'ail, d'oignons et de poireaux. Ne pensez-vous pas que tout prisonnier d'aujourd'hui échangerait volontiers de l'ail contre sa liberté ? N'importe quel prisonnier dans le monde achèterait sa liberté contre une offre de ne plus jamais manger d'ail !
Ne laissez pas la perte de mémoire vous mener vers la folie.
Dag Heward-Mills