* JESUS REVIENT *

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QUAND DIEU SE CACHE ?? ( Eric DENIMAL )

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Un ange du Seigneur, s'adressant à Philippe, lui dit: Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert. 27Il se leva, et partit. Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d'Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, 28s'en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Ésaïe. 29L'Esprit dit à Philippe: Avance, et approche-toi de ce char. 30Philippe accourut, et entendit l'Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ? 31Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu'un ne me guide? Et il invita Philippe à monter et à s'asseoir avec lui. 32Le passage de l'Écriture qu'il lisait était celui-ci: Il a été mené comme une brebis à la boucherie; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n'a point ouvert la bouche. 33Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra? Car sa vie a été retranchée de la terre. 34L'eunuque dit à Philippe: Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ? 35Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. 36Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l'eau. Et l'eunuque dit: Voici de l'eau; qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? 37Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L'eunuque répondit : Je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu. 38Il fit arrêter le char; Philippe et l'eunuque descendirent tous deux dans l'eau, et Philippe baptisa l'eunuque. 39Quand ils furent sortis de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route, 40Philippe se trouva dans Azot, d'où il alla jusqu'à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait.
Actes 8.26-40
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Apocalypse 3.20
Il est étonnant de constater que pour certains, croire en Dieu est une réalité forte, et que pour d’autres, Dieu n’existe pas.
Quand on y réfléchit, on mesure qu’il y a là, entre ces deux catégories de personnes, un véritable gouffre.
Il y a peut-être aussi une troisième catégorie de gens : ceux qui pensent que Dieu existe peut-être, sous une forme ou sous une autre, mais qu’il n’est pas utile pour autant de l’adorer et de lui obéir.
Soyons clairs : Si Dieu n’existe pas, les athées ont raison. Mais surtout, des milliers, des millions et même deux milliards d’habitants sur terre qui se réclament du christianisme aujourd’hui, sont dans l’erreur.
Ils ont construit des cathédrales et des églises pour honorer une « personne » qui n’existe pas. C’est comme si l'on avait construit des églises et des temples pour Pinocchio, pour Blanche neige ou pour Astérix !
Pire, croire en une personne qui n’est personne, c’est adresser des prières, des demandes et des requêtes et s'être engagé à suivre ce qui n’est que du vent.
C’est avoir entrepris des actions pour un monde meilleur avec une conviction qui s’avère n’être que néant.
(Remarquez ! Même pour Blanche neige, on a construit des Disneyland et pour Astérix un parc d’attraction !).
Si Dieu n’existe pas, depuis que le monde est monde, des centaines de milliards de personnes se sont totalement trompées. Elles ont bâti, outre des cathédrales, des structures, des raisonnements, des idéaux, des réflexions, des systèmes de pensées sur un leurre.
Que tel ou tel se trompe, c’est une possibilité, mais que des milliers de générations d’hommes et de femmes, et pas des moins intelligentes, se soient dupées elles-mêmes… c’est tout de même étrange !
Le risque de s'être trompé
Au contraire, si Dieu existe, un nombre très impressionnant de personnes agnostiques, athées ou adhérentes à d'autres divinités, vivent alors dans l’erreur. Leurs raisonnements et leurs pensées, qui ne sont pas nécessairement plus nuls que d’autres, sont tout de même à côté de la réalité.
La foi avec laquelle ils disent que le Dieu biblique n’existe pas peut être aussi forte que la foi des chrétiens qui pensent qu'il existe. Ce n’est d’ailleurs pas la force de conviction qui fait que Dieu existe ou n’existe pas.
Mais s'il existe, que nous soyons d’accord avec cette idée ou que nous la refusions, n’empêche pas Dieu d’être ce qu'il est.
Ainsi, je peux refuser de croire que la terre est ronde ; si la terre est ronde, elle ne changera pas et elle restera telle qu’elle est. Si je crois que Pinocchio existe, la force de mes certitudes ne va pas faire que Pinocchio soit effectivement réel.
Tout ceci pour montrer qu’il faut d’autres raisons que les perceptions subjectives pour en arriver à croire ou à ne pas croire.
L'image qui fausse tout
Bien des gens disent ne pas « pouvoir » croire en Dieu lorsqu’ils regardent le monde comme il est, et les hommes à travers ce qu'ils font. Ils attesteront qu’on ne peut croire en un Dieu d’amour lorsque tant de drames se déroulent sous nos yeux… qu'on ne peut pas croire en Dieu lorsqu’il se manifeste si peu, voire jamais… On ne peut croire en Dieu sourd à nos requêtes et à nos demandes…
De fait, on refuse parfois de croire en Dieu parce que l’on s’est fait une image de lui et qu’on ne reconnaît pas cette image dans le Dieu qu l'on pense discrner.
À partir de quelques éléments concernant Dieu, de quelques informations partielles et souvent tronquées d’un vieux catéchisme plus ou moins boycotté, à partir de désirs personnels sur ce que nous voudrions que Dieu soit, à partir de fantasmes et de rêveries enfantines, à partir de notre perception de certaines réalités et de certains mystères, nous nous faisons un portrait robot de Dieu.
Mais le portrait correspond-il à la réalité ?
Pendant des années, j’ai travaillé à la radio, sur les antennes de Monte-Carlo. Certains auditeurs m’entendaient tous les jours. Mais ils ne m’avaient jamais vu. Et lorsque j’allais ensuite dans telle ou telle ville pour des manifestations, des conférences, des campagnes d’informations, très souvent les gens me disaient : « Tiens, je ne vous imaginais pas comme ça ! »
Avec comme seules informations ma voix et certaines idées que je proposais, ils se faisaient une image de moi. Ils étaient venus ensuite me voir et s’ils m’avaient croisé sur le trottoir, ils ne m’auraient naturellement pas reconnu.
On s’imagine parfois de quelle façon devraient être les gens, les choses, et lorsque ces gens ou ces choses sont devant nous, nous nous étonnons : ce n’est pas du tout comme ça que nous les voyions.
De fait, nous ne voyions rien ! Nous avions une idée, mais une idée fausse.
Combien de fois sommes-nous passés à côté de notre chance, de certaines rencontres déterminantes, parce que nous ne pensions pas que ces choses allaient se présenter ainsi devant nous.
Une quête inutile
Peer Gynt est une œuvre du compositeur Grieg. Elle raconte l’histoire d’un homme qui cherchait l’amour de sa vie. Il savait qu’il y avait quelque part, dans le monde, la femme à aimer. En quittant son pays, il n’avait pas remarqué la jolie petite Solveig qui était toujours là à l’admirer.
Peer Gynt part donc de par le monde à la recherche de l’être à aimer. Il connaît mille aventures et mésaventures tout au long de son chemin, sans jamais trouver l’âme sœur. Les années passent et les souffrances se font de plus en plus tragiques. Lorsqu’à la fin de sa vie, il revient à son point de départ, âgé et aveugle parce que dans ses pérégrinations, des sauvages lui ont crevé les yeux, il se rend dans son village natal et il pleure son rêve déçu. C’est alors que Solveig, devenue vieille elle aussi, s’approche de lui et lui caresse le visage. Elle l’avait tant aimé qu’elle l’attendait toujours. Et lui se rend compte qu’il a couru après une image idéale, sans jamais la trouver, alors qu’elle était là, depuis le début. C’est seulement quand il est aveugle qu’il voit enfin clair ! Quel paradoxe ! Et quelle triste histoire !
Passer à côté parce qu’on se fixe sur une idée, laquelle est fausse !
Il en est de même avec Dieu. On s’en fait une idée. On le cherche et on ne le trouve pas, mais entre temps, on l'a raté. Et quand on découvre qu’on a échafaudé une idée fausse de Dieu, on est tellement déçu qu’on n’a plus envie de repartir à la recherche du vrai Dieu.
Il est vrai que les choses seraient plus simples si Dieu était un peu plus visible ; un peu plus démonstratif ; un peu plus évident à trouver. Un peu moins codé.
Sacha Guitry disait : « Je crois en Dieu, mais toute manifestation de sa part serait la bienvenue. »
Façon de voir
Mais ce sont surtout les non-croyants qui émettent ces critiques.
Pour le chrétien qui a fait l’expérience de la réalité de Dieu, les choses sont tout autres. Dieu s’est manifesté : donc il est démonstratif. Dieu s’est révélé, donc il est visible. Dieu s’est laissé rencontrer, donc il est décodé.
J’ai souvent observé que les gens ne sont pas insensibles aux choses spirituelles et ils sont même prêts à croire que Dieu existe. Mais ils ont besoin de mieux le connaître. Lorsque je leur présente ce que j’ai découvert dans la Bible, ils s’étonnent : " On ne pensait pas que Dieu était ainsi ! On ne nous a jamais dit qu’il était ainsi ! On se faisait des idées. C’est ce Dieu là qu’on attendait ! "
C’est ce Dieu là qu’on attendait sans le connaître. Sans savoir qui il était.
Le rendez-vous manqué
Je voudrais revenir un instant sur ce qui a sans doute été le plus beau ratage de l’Histoire humaine. Le rendez-vous manqué le plus incroyable qui soit.
Le Dieu de la Bible s’est manifesté progressivement au peuple juif. Toute la première partie de cette Bible, que l’on appelle l’Ancien Testament, prépare progressivement le peuple juif à rencontrer son Dieu de façon très précise.
Les prophètes, durant des siècles, ont dit : « Voilà, il va venir visiter les hommes. Il va se manifester comme jamais vous pouvez imaginer qu’il se présenterait. Il va rétablir la paix sur la terre. Il va faire des miracles extraordinaires. Il va relever les faibles, les exilés, les sans-abri, les oubliés. Il va abattre les méchants et particulièrement, nos ennemis. Il va vous surprendre par son amour, par sa bonté, par sa douceur et par sa gentillesse. »
Avec toutes ces informations, le peuple s’est mis à attendre avec impatience ce Dieu magnifique qui allait faire éclater sa gloire et qui allait confondre tous les incrédules. Les juifs se sont fait tout un cinéma sur ce Dieu à venir.
Mais voilà que Dieu aime jouer à cache-cache avec les hommes. Pourquoi ? Parce qu’il ne veut pas être la « chose » des hommes. Il ne veut pas être leur jouet. Il veut rappeler qu’il est au-dessus de tout et que les hommes ne peuvent se l’approprier comme une vulgaire idole dont on fait une statuette, et que l’on domestique.
Alors, Dieu vient sur terre tout à fait comme il avait prévu de le faire et non comme les hommes l’espéraient.
Ils attendaient une espèce de grand guerrier monté sur des chevaux de feu, des éclairs à la main, chassant les envahisseurs du pays et exterminant les païens, les ennemis, les infidèles. Or, Dieu vint sur terre sous la forme d’un enfant qui naît dans une crèche. On est loin d’un scénario à la Spielberg.
Dieu se manifeste, mais pas comme on le voudrait, pas comme on l’espérait.
Du coup, les juifs qui attendaient pourtant l’envoyé de Dieu, le Messie, passent à côté sans le voir. Ils passent à côté de l’occasion unique de rencontrer le vrai Dieu qui se cache, mais qui se montre.
Le cache-cache
Car Dieu se cache tout en voulant se faire connaître. Ce n’est pas le moindre des paradoxes. C’est sa façon de renverser les raisonnements parce que si nous croyons trop en nos raisonnements, nous fabriquons notre divinité ou nous devenons nos propres dieux. Nous nous idolâtrons. Nous faisons l’économie d’une remise en place, d’une remise en cause, par le Dieu trois fois saint. Créateur du Ciel et de la Terre, mais aussi des hommes.
Dieu se cache parce qu’il nous faut faire l’effort de le trouver.
Dieu se cache parce qu’il veut que nous ayons à son égard une vraie démarche.
Dieu se cache parce qu’il y a de toute façon une grande distance entre lui et nous.
Dieu se cache parce que c’est librement que nous devons aller à sa recherche. Il ne veut pas s’imposer. Il ne veut pas exercer sur nous la pression. Il nous veut comme des adorateurs qui décident, en conscience et librement, de l’adorer.
Dieu se cache pour mieux se révéler à nous.
Mais, autre paradoxe, Dieu se laisse trouver. Il ne veut pas gagner la partie en disant : je suis le plus fort, tu ne m’as pas trouvé !
Il veut que nous le trouvions et, si notre recherche est sincère, il mettra en marche tout ce qui est à sa disposition, pour que nous ne rentrions pas bredouilles.
Dieu se montre aussi
Souvenez-vous de cette anecdote que l’on peut lire dans les premiers chapitres du livre des Actes : c’est celui de l’homme venu d’Éthiopie pour adorer Dieu à Jérusalem…
Voici cette histoire : Un haut fonctionnaire éthiopien rentre chez lui après un séjour à Jérusalem. Il semble être venu adorer Dieu, mais il n’a pas saisi l’essentiel. Il n’y a pas entendu parler de Jésus. Alors Dieu va placer sur sa route le diacre Philippe qui va devenir son évangéliste personnel. Et Philippe, lui expliquant les Écritures, va le conduire à la conversion.
Dieu se laisse trouver par ceux qui sont sincères ; et s’il le faut, il placera sur leur route des Philippe à la pelle !
Comme il est dit dans l’Apocalypse : Voici, je me tiens à la porte et je frappe ! Si quelqu’un entend et m’ouvre, alors j’entrerai !
Dieu ne force pas le passage et ne défonce pas les portes. Il est derrière, mais il frappe ! Il suffit de l’entendre, et d’ouvrir.
Il est là ! Il l’a toujours été et il sera là jusqu’à la fin. Soyons-en sûrs !
Si Dieu se cachait vraiment, nous serions les plus malheureux des hommes.
Jésus a dit à ses disciples : Je m’en vais, mais je ne vous laisserai pas seuls : Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements, et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur qui soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure près de vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez parce que moi je vis, et que, vous aussi, vous vivrez. En ce jour–là, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime. Celui qui m’aime sera aimé de mon Père, moi aussi je l’aimerai et je me manifesterai à lui.
Jean 14. 15-21

 



27/07/2020
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