Affronter la mort sans crainte (2) ( Bob Gass )
« O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » 1 Corinthiens 15.55
Le père de Carolyn Arends est en train d’agoniser à l’hôpital. Un masque à oxygène l’empêche de communiquer avec ses proches. Ces derniers sont donc surpris de l’entendre fredonner une vieille chanson d’école du dimanche : « Avec Christ dans le bateau, nous pouvons sourire à la tempête sur le chemin du retour. » Quelques heures avant d’entrer au paradis, ce vieux refrain apporte à ce mourant réconfort et force. Arends écrit : « J’espère que je partirai moi aussi en chantant, parlant et en pensant à Jésus. Envisager la mort sans certitudes, c’est comme vivre avec un fantôme dans la maison. On doit toujours regarder par-dessus son épaule, et on s’empêche de vivre dans la joie le restant de ses jours. Sortie de l’ombre et éclairée par la lumière de l’Évangile, la mort non seulement perd son effet, mais appelle à “compter nos jours” (Ps 90.12). En termes d’objectif et de sensation d’urgence, un sprint vers la ligne d’arrivée n’a rien à voir avec un jogging autour du pâté de maison. Le croyant qui sait sa mort plus ou moins proche cessera de dépenser une énergie folle pour nier sa mortalité et commencera à vivre sa destinée éternelle ici et maintenant. Il peut investir consciemment dans des choses qui doivent tenir jusqu’au bout. La mort fait mal, mais ce n’est pas la fin. Nous ne pleurons pas comme ceux qui n’ont aucun espoir. Je ne sais pas combien il me reste de jours, mais je veux les utiliser pour connaître plus profondément encore la personnalité de Jésus et ce qu’il représente pour moi. »
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