SI LE VOISIN ( Maxime Pierre-Pierre )
Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituel, redressez-le avec un esprit de douceur. ( Galates 6.1 )
Exhorter quelqu’un, c’est l’« appeler à côté de soi » (sens du mot grec), pour le consoler, l’avertir ou l’encourager…
Dans notre monde de péché, nous avons maintes occasions de consoler ceux qui sont dans l’affliction : un ami malade, une famille endeuillée, un père au chômage… Nous avons aussi l’opportunité d’avertir. Mais beaucoup n’aiment pas cet aspect de l’exhortation. On veut bien entendre les « prends courage » mais guère les « prends garde ». Les problèmes matériels et physiques, c’est, semble-t-il, l’affaire de tous. Les problèmes spirituels sont, prétexte-t-on, affaire privée, dont nul ne doit se mêler. L’Écriture ne fait pas pareille distinction.
Une fois que nous faisons partie de la maison de la foi, nous donnons aux autres le droit de s’impliquer dans nos vies et acquérons celui de nous impliquer dans la leur. Pas pour les déranger, mais pour les aider et, s’il le faut, les avertir.
Si la maison du voisin est en feu en pleine nuit, dirons-nous : « Je n’ose pas le réveiller de peur qu’il se fâche, car il est profondément endormi » ? Non. Nous crierons à pleins poumons : « Voisin, réveille-toi. Ta maison est en feu. » Il nous sera reconnaissant de l’avoir fait.
De même, si nous n’avertissons pas celui dont la relation avec Dieu est en danger, nous risquons de devenir coupables de non-assistance à personne en danger spirituel.
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